Lapomme tombe La pomme d’Isaac Newton sur la Terre, car elle est soumise Ă  une force, la force de gravitĂ© Mais alors, pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas? La naissance de l’idĂ©e d’attraction universelle a pris la forme d’une petite histoire, sans doute une fable, mais sait-on jamais Dans la douceur d’une soirĂ©e
Elle cultive les mythes depuis toujours, elle est responsable de phĂ©nomĂšnes naturels. La Lune est aussi notre seul satellite naturel Ă  graviter autour de notre Terre. Mais alors pourquoi et comment la Lune en est elle arrivĂ©e Ă  Ă©clairer nos nuits ? Ne vous mĂ©prenez pas. La Lune est bien ancrĂ©e dans le ciel, et ne nous tombera pas sur la tĂȘte de si tĂŽt. On pense que la Lune s’est formĂ©e peu de temps aprĂšs notre Terre, il y a environ 4,51 milliards d’annĂ©es. Pour ainsi dire, notre astre nocturne observe les fabuleux dĂ©cors de notre globe depuis la nuit des temps. Quant Ă  sa formation, l’explication la plus largement acceptĂ©e par la communautĂ© scientifique, est celle qu’elle s’est formĂ©e des suites d’un impact gĂ©ant entre la Terre et un corps cĂ©leste de la taille de Mars, appelĂ© ThĂ©ia. Quant Ă  son attache Ă  notre planĂšte, ce n’est pas l’amour qui la fait rester quoique ?. Notre planĂšte exerce sur nous sa force de gravitĂ©. Que nous soyons en contact direct avec elle, ou a distance, la rĂšgle de la gravitĂ© s’applique. C’est ainsi que les planĂštes du systĂšme solaire gravitent autour du Soleil. Et de la mĂȘme façon, que la Lune tourne autour de la Terre. Mais, si on lĂąche une pomme, elle s’écrase par terre ! » me direz-vous. Pourquoi alors, la Lune, Ă  l’image d’une pomme qui se dirige irrĂ©mĂ©diablement vers le sol, ne nous tombe alors pas sur la tĂȘte ? » Rajouterez-vous sans doute. De cette rĂ©flexion est nĂ©e l’élaboration de la pensĂ©e du physicien Isaac Newton. Il s’agit de considĂ©rer en plus un autre critĂšre celui du mouvement de son mouvement ! Si la Terre n’existait pas, la Lune ne serait qu’un caillou en flottement dans l’espace. Si le mouvement de Lune Ă©tait plus lent, je serai sous doute dans l’incapacitĂ© d’écrire cet article. Finalement, c’est un Ă©quilibre fragile qui lie distance, vitesse et masse, permettant de maintenir dans notre plafond Ă©toilĂ© l’astre de nos songes. Lire aussi

LaLune ne tombe pas vers la Terre en ce moment parce que la Terre tourne d'elle-mĂȘme. L'Ă©nergie de la propre rotation de la Terre autour de son axe est progressivement transfĂ©rĂ©e en Ă©nergie du mouvement orbital de la Lune. C'est pourquoi la vitesse de rotation de la Terre diminue mais la distance Ă  la Lune augmente.

ï»żTable des matiĂšres1 Est-ce que la Lune tombe sur la Terre?2 Qu’est-ce qui se passe si la Terre arrĂȘte de tourner?3 Pourquoi la Lune ne s’éloigne pas de la terre?4 Pourquoi la vitesse de la terre ne diminue pas?5 Est-ce que la Lune peut exploser?6 Est-ce que la Lune est complĂštement dĂ©truite sur la Terre?7 Est-ce que le satellite naturel de la Terre Ă©tait explosĂ© en morceaux?8 Quelle est l’inclinaison de la Terre? Vous vous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C’est parce que la Lune n’est jamais immobile elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravitĂ© de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l’espace. Qu’est-ce qui se passe si la Terre arrĂȘte de tourner? Le champ magnĂ©tique qui fait office de bouclier en dĂ©viant les particules du vent solaire est lui aussi dĂ©pendant de la rotation de la Terre. Si celle-ci s’arrĂȘtait de tourner, ce champ magnĂ©tique s’évanouirait et nous nous retrouverions exposĂ©s Ă  des radiations mortelles. Pourquoi Dit-on que la Lune tombe sur la Terre? La lune ne tombe pas sur la terre Ă  cause de sa vitesse initiale. La rapiditĂ© avec laquelle elle tourne autour de la Terre lui donne une force dirigĂ©e vers l’extĂ©rieur, que l’on appelle force centrifuge. Les deux forces Ă©tants Ă©gales, la lune ne tombe pas sur la Terre ni ne s’éloigne pas dans l’espace. Pourquoi la Lune ne s’éloigne pas de la terre? Pourquoi la vitesse de la terre ne diminue pas? Ainsi, la France monte et descend chaque jour de 30 Ă  40 cm. Or la lune tourne moins vite que la Terre. Il faut 27,3216 jours pour tourner sur son axe. Le frottement dĂ» aux marĂ©e ralentit donc notre vitesse. Pourquoi la rotation de la Terre ralentit? La rotation de la Terre sur elle-mĂȘme qui dĂ©termine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, Ă  cause principalement des effets d’attraction luni-solaire. De plus, notre planĂšte est perturbĂ©e par ses constituants internes noyau, manteau et externes atmosphĂšre, ocĂ©ans. Est-ce que la Lune peut exploser? L’absence d’atmosphĂšre autour de la Lune la rend vulnĂ©rable Ă  la chute de dĂ©bris rocheux de toutes sortes. Le 17 mars, une mĂ©tĂ©orite d’à peine 40 centimĂštres a provoquĂ© l’explosion la plus forte jamais enregistrĂ©e sur notre satellite naturel. Est-ce que la Lune est complĂštement dĂ©truite sur la Terre? L’attraction gravitationnelle exercĂ©e sur la Terre, elle, serait probablement la mĂȘme qu’avec une lune intacte. Si la lune Ă©tait complĂštement dĂ©truite, sa masse n’aurait plus d’effets sur la gravitĂ© de la Terre. L’un des effets serait que les marĂ©es seraient complĂštement chamboulĂ©es. Quelle est l’origine de la destruction de la Lune? D’abord, il faudrait savoir ce qui est Ă  l’origine de la destruction de la lune. Si le satellite naturel de la terre Ă©tait explosĂ© en morceaux par une collision avec un astĂ©roĂŻde gĂ©ant, par exemple, on pourrait observer des milliers de dĂ©bris flotter dans l’espace et rĂ©flĂ©chir la lumiĂšre du soleil. Est-ce que le satellite naturel de la Terre Ă©tait explosĂ© en morceaux? Si le satellite naturel de la terre Ă©tait explosĂ© en morceaux par une collision avec un astĂ©roĂŻde gĂ©ant, par exemple, on pourrait observer des milliers de dĂ©bris flotter dans l’espace et rĂ©flĂ©chir la lumiĂšre du soleil. Une des premiĂšres consĂ©quences serait que nous ne pourrions plus contempler les phases de la lune dans la nuit. Quelle est l’inclinaison de la Terre? Sans la lune, l’inclinaison de l’ axe de la Terre pourrait passer de son oscillation actuelle 22 Ă  25 degrĂ©s environ Ă  un Ă©cart allant de zĂ©ro Ă  85 degrĂ©s ! Une inclinaison nulle Ă©liminerait les saisons, tandis qu’une de 85 degrĂ©s pencherait entiĂšrement la Terre sur ​​le cĂŽtĂ©. Navigation de l’article
Cebeau rendez-vous est observable pratiquement partout sur Terre – de prùs de 55° de latitude nord à 55° de latitude sud – entre une heure et
Si elle est attirĂ©e par la Terre, pourquoi elle tombe pas? Elle tombe tout le temps sur la Terre Jean-Desco Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s'opposent. Parce que c'est un hologrameElle tomberait dans l'espace sinon Le 17 juin 2016 Ă  154942 haku2b a Ă©crit Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s' dans ce cas pourquoi nous on tombe pas sur la Lune ? Parce qu'on est pas dans Majora's Mask. Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite La Lune s'Ă©loigne de la Terre. Parce que la Terre tombe aussi dans le vide, Ă  la mĂȘme vitesse heureusement. Du coup la Lune ne fait que nous suivre. la lune n'existe pas , c'est une invention amĂ©ricaine , pour dire que ce sont eux qui sont aller premier sur la lunela lune que vous voyez est une Ă©norme image qu'on a mis dans le ciel Atlas la porte C'est des aimants quand tu met les 2 mĂȘmes pĂŽles face a face il se repousse bah la c'est pareil Elle tombe comme dons zelda mais plus lentement en fait genre 100000000 ans j'crois +1 vdd Parcontre y'a quelque chose qui va tomber dans la bouche de ta mĂšre ce soir ça surement un asteroid de bite l'auteur Le 17 juin 2016 Ă  155040 AssWeCan a Ă©crit Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite Donc ca fait 10 milliards d'annĂ©es que la Lune nous "rate" par chance, et on est censĂ©s gober ca ? Elle tombe et remonte dans le ciel tout le monde le sait Elle est tractĂ©e par la pyramide inversĂ©e qui lĂ©vite au dessus de la face cachĂ©e Point de Lagrange
RĂ©sumonsLa lune ne tombe pas sur la Terre car, outre l'attraction de notre planĂšte, elle est influencĂ©e par la force centrifuge, qui la repousse en quelque sorte. En consĂ©quence, ces deux phĂ©nomĂšnes s'Ă©quilibrent, le satellite ne s'envole pas et ne s'Ă©crase pas sur la planĂšte. J'ai aimĂ©: 0. MatĂ©riaux connexes. L'influence de la lune RĂ©sumĂ© Pourquoi tout tombe ? Les objets plus lourds tombent-ils plus vite ? Le poids et la masse, c'est pareil ? OĂč est le bas ? Pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre ? Est-ce que la gravitation peut disparaĂźtre ? Toutes les semaines, Simon et son copain Antoine vont au square oĂč ils se jouent tout un tas d'histoires de science-fiction... Jusqu'au jour oĂč Simon invente une planĂšte oĂč rien ne tombe... Des rĂ©ponses sĂ©rieuses et drĂŽles aux questions que les enfants se posent sur le monde. Chaque livre est le fruit d'un Ă©change nourri entre une classe et l'auteur. L'auteur - Jean-Philippe Uzan Jean-Philippe Uzan est physicien thĂ©oricien, spĂ©cialiste de cosmologie et de gravitation. Directeur de recherche au CNRS, il travaille Ă  l'Institut d'astrophysique de Paris. Auteur de nombreux ouvrages et confĂ©rencier, il explore aussi les liens entre science et arts en collaborant notamment avec des compositeurs et des metteurs en scĂšne. Autres livres de Jean-Philippe Uzan L'auteur - Barbara Martinez Autres livres de Barbara Martinez Sommaire Pourquoi tout tombe ? Les objets plus lourds tombent-ils plus vite ? Le poids et la masse, c'est pareil ? OĂč est le bas ? Pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre ? Est-ce que la gravitation peut disparaĂźtre ? A faire soi-mĂȘme Index Voir tout Replier CaractĂ©ristiques techniques PAPIER Éditeurs Le Pommier Auteurs Jean-Philippe Uzan, Barbara Martinez Collection Les minipommes Parution 28/10/2005 Nb. de pages 64 Format 12,5 x 18 Couverture BrochĂ© Poids 99g IntĂ©rieur Quadri EAN13 9782746502567 ISBN13 978-2-7465-0256-7 Avantages Livraison Ă  partir de 0,01 € en France mĂ©tropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles RĂ©sumĂ© L'auteur Sommaire CaractĂ©ristiques techniques Nos clients ont Ă©galement achetĂ© MĂŠMETEMPS sur le sol lunaire : ils ne sont pas frein s par l'air . SUR LA TERRE ET SUR LA LUNE, TOUS LES OBJETS TOMBENT. MAIS SUR LA TERRE, LA PR SENCE DÕAIR RALENTIT ET COMPLIQUE PLUS OU MOINS LEUR CHUTE Mais pourquoi tous les objets tombent-ils sur le sol de la Terre et de la Lune (quÕil y ait de lÕair ou non ?) rĂ©ponse simple RĂ©ponse simple Selon la loi de la gravitation de Newton, tous les corps exercent des forces d’attraction les uns sur les autres. Ainsi, au mĂȘme titre que la pomme dans un arbre, la lune subit une force d’attraction dirigĂ©e vers le centre de la terre. La gravitĂ© agit sur la lune Ă  chaque instant sources multiples On est donc en droit de se demander pourquoi notre satellite ne s’écrase pas simplement sur nos tĂȘtes. Tout d’abord, rappelons-nous que dans l’espace, il n’y a pas d’air. Cela semble Ă©vident, mais il faut savoir que cette absence d’atmosphĂšre signifie Ă©galement une absence de frottement, et donc une vitesse qui ne diminue pas avec le temps. Autrement dit, la vitesse actuelle de la lune sera approximativement la mĂȘme demain ou dans un million d’annĂ©es. La lune tourne Ă  vitesse constante En quoi la vitesse est-elle importante ? La trajectoire initiale de la lune est une ligne droite, ce qui tend Ă  l’éloigner de notre planĂšte sphĂ©rique. Sans la Terre, la lune serait donc une sorte d’astĂ©roĂŻde qui parcourrait l’espace Ă  grande vitesse. On peut donc effectivement dire que la lune tombe sur Terre, mais cette attraction est contrebalancĂ©e Ă  chaque instant par la vitesse du satellite vers l’extĂ©rieur1. Le mouvement rĂ©sultant de cet Ă©quilibre est l’ellipse que reprĂ©sente l’orbite lunaire, dont les imperfections sont dues Ă  de nombreux facteurs, comme l’attraction du soleil et des autres planĂštes, la forme cabossĂ©e de la Terre, etc
 L'orbite lunaire source Si la force de gravitĂ© ou la vitesse de la lune augmentaient soudainement, cet Ă©quilibre serait rompu, entrainant la chute de la lune, sa dĂ©route dans le cosmos ou l’instauration d’une nouvelle orbite Ă  une distance diffĂ©rente.
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Pourquoila lune ne tombe t’elle pas sur la terre. La force exercĂ©e par la terre sur la lune est une force Ă  distance. La trajectoire de la lune est circulaire. Les forces pointent vers la terre. La lune ne tombe pas sur la terre car sa vitesse est suffisante.
Table des matiĂšres1 Pourquoi la Lune tourne autour de la Terre sans jamais tomber sur la Terre?2 Quel serait le mouvement de la Lune si Celle-ci n’était soumise Ă  aucune force?3 Est-ce que la deuxiĂšme Lune tourne toujours autour de notre planĂšte?4 Est-ce que le Soleil retient les planĂštes autour de lui? Vous vous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C’est parce que la Lune n’est jamais immobile elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravitĂ© de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l’espace. Quel serait le mouvement de la Lune si Celle-ci n’était soumise Ă  aucune force? Si la Lune n’était soumise Ă  aucune force, son mouvement serait rectiligne uniforme dans le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique, conformĂ©ment au principe d’inertie Tout systĂšme isolĂ© pas de forces ou pseudo-isolĂ© toutes les forces exercĂ©es sur lui se compensent persiste dans son immobilitĂ© ou dans son mouvement rectiligne 
 Pourquoi la Lune demeure autour de la Terre? Par exemple, c’est la gravitation universelle qui explique pourquoi la Lune demeure en orbite autour de la Terre. C’est Ă©galement cette loi qui explique pourquoi un ĂȘtre humain reste Ă  la surface de la Terre. Lorsque deux corps sont en prĂ©sence l’un de l’autre, une force d’attraction, la force gravitationnelle, s’exerce entre eux. Est-ce que la deuxiĂšme Lune tourne toujours autour de notre planĂšte? Autrement dit, une deuxiĂšme lune tourne presque toujours autour de notre planĂšte. Pour les chercheurs, la surprise est totale On avait bien l’intuition que des astĂ©roĂŻdes de temps en temps se laissaient attraper par la Terre, mais jamais on n’aurait pensĂ© qu i] yen avait toujours un en orbital », s’enflamme Mikael Granvik. Est-ce que le Soleil retient les planĂštes autour de lui? De la mĂȘme maniĂšre que le Soleil retient les planĂštes autour de lui, les planĂštes peuvent retenir des corps plus petits autour d’elles, il s’agit de leurs satellites. Un satellite est un corps qui tourne autour d’une planĂšte. La Terre compte un satellite naturel, la Lune, et plusieurs satellites dits artificiels, envoyĂ©s par l’Homme. Est-ce que la Terre possĂšde plus d’une lune? C’est en utilisant des filtres de polarisation spĂ©ciaux sur leurs appareils photos que les chercheurs sont parvenus Ă  dĂ©tecter la lumiĂšre diffusĂ©e qui se reflĂšte sur les particules individuelles qui constituent les nuages. Depuis des gĂ©nĂ©rations, les astronomes suggĂšrent la possibilitĂ© que la Terre possĂšde plus d’une lune.
Espace: le ciel ne nous tombera pas sur la tĂȘte. La saviez-vous ? Une quantitĂ© importante de " cailloux " gravitent autour de la terre. Ce
La Lune est le seul satellite naturel de la Terre. Elle est notre compagnon le plus fidĂšle. Elle orbite autour de la Terre depuis des milliards d’annĂ©es. Avant que les premiĂšres traces de vie n’apparaissent dans les ocĂ©ans. Avant mĂȘme que la Terre ne soit suffisamment froide pour abriter des ocĂ©ans. Cependant, cette sĂ©rĂ©nitĂ© qui rĂšgne dans le ciel nocturne est le fruit d’un passĂ© particuliĂšrement houleux. La Lune serait nĂ©e peu de temps aprĂšs la formation du systĂšme solaire et la projection de comĂštes, de mĂ©tĂ©ores et d’astĂ©roĂŻdes, il y a 4,5 milliards d’annĂ©es. La collision entre la Terre et un bolide de la taille de Mars aurait fait tourbillonner de la roche en fusion dans l’espace. Au fil du temps, des nuages de dĂ©bris se seraient rassemblĂ©s pour former la Lune. Cette formation prĂ©coce et les liens Ă©troits qu’elle entretient avec la jeune Terre font de la Lune l’un des Ă©lĂ©ments les plus prometteurs pour comprendre la naissance et le dĂ©veloppement de notre systĂšme solaire et de notre planĂšte. La Lune conserve Ă©galement nombre de ses caractĂ©ristiques d’époque. Contrairement Ă  la Terre, elle ne possĂšde pas de plaques tectoniques actives qui modifient sans cesse le paysage. De mĂȘme, ni vent ni pluie n'usent ses roches anciennes. Plusieurs gĂ©nĂ©rations d’astronomes ont explorĂ© ce petit monde dĂ©pourvu d’air, de sa surface grĂȘlĂ©e par les impacts Ă  son noyau interne composĂ© de fer. C’est le seul autre monde oĂč l’Homme a posĂ© le pied, un candidat de choix pour de futurs voyages spatiaux. FACE VISIBLE, FACE CACHEE Dans notre systĂšme solaire, plus de 190 satellites naturels orbitent autour des planĂštes et des astĂ©roĂŻdes, la Lune Ă©tant le cinquiĂšme plus grand. Son diamĂštre est d’environ 3 500 kilomĂštres, soit le tiers du diamĂštre de la Terre. La distance Terre-Lune est Ă©gale Ă  30 fois le diamĂštre de la Terre. La durĂ©e de rotation de la Lune sur elle-mĂȘme est sensiblement la mĂȘme que sa rotation autour de la Terre environ 27,3 jours. Cette danse cĂ©leste est mieux connue sous le nom de rotation synchrone. Depuis la Terre, nous voyons donc toujours la mĂȘme face lunaire, illuminĂ©e par le Soleil. On passe par diffĂ©rentes phases lunaires nouvelle lune, pleine lune, croissant de lune. Celles-ci dĂ©pendent de la position de la Lune par rapport Ă  la Terre et au Soleil. Un cycle lunaire complet dure 29,5 jours. S’il est vrai que la Lune montre toujours Ă  la Terre la mĂȘme face, il n’existe cependant pas de vĂ©ritable cĂŽtĂ© obscur ». La face cachĂ©e de la Lune est Ă©galement Ă©clairĂ©e par la lumiĂšre du Soleil mais elle n’est juste pas visible depuis la Terre. La partie illuminĂ©e change en fonction de la position de la Lune. LES ROCHES LUNAIRES Au cours des missions Apollo, les astronautes ont ramenĂ© sur Terre prĂšs de 400 kilos de roche lunaire, de sable et de poussiĂšre pour que les chercheurs puissent examiner la surface de la Lune. Ces Ă©lĂ©ments leur ont apportĂ© de prĂ©cieuses informations sur la formation de la Lune et son Ă©volution. TĂŽt dans son histoire, de grands ocĂ©ans de magma ont recouvert la Lune. Le magma s’est lentement refroidi en prĂ©cipitant des cristaux. Les minĂ©raux les plus lĂ©gers se sont rassemblĂ©s Ă  la surface. Une grande partie de cette ancienne croĂ»te lunaire est constituĂ©e d’anorthosite, une roche de couleur claire, qui constitue les parties lumineuses de la Lune que nous voyons depuis la Terre. Cette roche terrestre pourrait ĂȘtre la plus ancienne jamais trouvĂ©e et elle a Ă©tĂ© collectĂ©e sur la Lune. Aujourd’hui, des milliards d’annĂ©es plus tard, cette surface Ă©blouissante regorge de taches sombres. Ces zones obscures sont de vastes Ă©tendues de basaltes lunaires comparables aux roches qui forment les Ăźles hawaĂŻennes. Connues sous le nom de maria, qui signifie mer en latin, ces zones sont les consĂ©quences de coulĂ©es volcaniques. Selon les chercheurs, ces Ă©ruptions ne se poursuivent pas Ă  ce jour et l’explosion de la lave a eu lieu, en majeure partie, il y a trois ou quatre milliards d’annĂ©es. Certaines petites taches sombres sont des failles ou des fissures profondes Ă  la surface. Cependant, elles ne rĂ©sultent pas du mouvement des plaques tectoniques comme les failles Ă  la surface de la Terre. De nombreuses fissures se sont sans doute formĂ©es lorsque la Lune s’est refroidie puis contractĂ©e. D’autres proviennent de l’attraction gravitationnelle de la Terre. Cette activitĂ© a eu lieu en grande partie il y a trĂšs longtemps mais une Ă©tude des tremblements de terre Ă  l’époque des missions Apollo montre que tout ne remonte pas Ă  un passĂ© trĂšs lointain. La Lune n’est peut-ĂȘtre pas gĂ©ologiquement morte comme on peut le croire. Une masse mystĂ©rieuse dĂ©tectĂ©e sous la face cachĂ©e de la Lune. L’une des caractĂ©ristiques fondamentales de la Lune est sa surface criblĂ©e de cratĂšres qui se chevauchent. L’étude de ces cratĂšres et de la datation gĂ©ologique des roches ramenĂ©es sur Terre aprĂšs les missions Apollo, permet aux chercheurs non seulement d’avoir des informations prĂ©cises sur l’histoire du bombardement de la Terre et de la Lune mais Ă©galement d’établir une chronologie des autres entitĂ©s du systĂšme solaire. Comme sur Terre, le manteau lunaire se trouve sous la croĂ»te mais les chercheurs ne sont toujours pas sĂ»rs de sa composition exacte. Quelques dĂ©couvertes rĂ©centes suggĂšrent que les parties supĂ©rieures du manteau sont principalement formĂ©es de minĂ©raux comme l’olivine et le pyroxĂšne. Au centre de la Lune, se trouve un petit noyau de fer qui s’étend sur 480 kilomĂštres environ, selon l’analyse des donnĂ©es des enregistrements sismiques d’Apollo. PAS SI ARIDE QUE ÇA La Lune Ă©tait autrefois considĂ©rĂ©e comme un paysage aride. Cependant, les chercheurs ont dĂ©tectĂ© de nombreux signes qui prouvent que la Lune est plus humide qu’on ne le croit. Bien que l’eau ne puisse persister Ă  sa surface Ă  l’état liquide, tout pousse les chercheurs Ă  croire qu’il existe de la glace de maniĂšre permanente dans certaines des zones ombragĂ©es de la Lune. De minuscules Ă©clats de verre en provenance d’anciennes Ă©ruptions volcaniques suggĂšrent qu’il existe une grande quantitĂ© d’eau dans les minĂ©raux. De plus, l’eau semble se dĂ©verser lorsque les mĂ©tĂ©ores entrent en collision avec la surface de la Lune. On Ă©value la quantitĂ© d’eau qui coule Ă  220 tonnes par an. Une source prĂ©cieuse pour les ĂȘtres humains qui s’aventureront sur la Lune Ă  l’avenir ou mĂȘme pour les rĂ©sidents des bases lunaires qui serviraient de point de dĂ©part Ă  une exploration plus profonde de l’espace. AVEC OU SANS LUNE ? Le changement de cycle rĂ©gulier entre nouvelle lune et pleine lune a permis Ă  l’Homme de concevoir un calendrier qui montre les nombreuses phases de la Lune et leur incidence sur la surface de la Terre. Le phĂ©nomĂšne des marĂ©es est une des manifestations les plus visibles et les plus spectaculaires de l’influence exercĂ©e par la Lune sur la Terre. L’attraction gravitationnelle de la Lune sur l’ocĂ©an produit deux renflements, diamĂ©tralement opposĂ©s. Au fur et Ă  mesure que la Terre tourne, la partie affectĂ©e par l’attraction lunaire change, crĂ©ant une marĂ©e haute toutes les 12 heures. De plus, la Lune permet de stabiliser l’axe de rotation de la Terre, et donc son climat. L’orientation de l’axe a une incidence sur la rĂ©partition de l’énergie solaire sur Terre et, par ailleurs, sur les avancĂ©es et les retraits des calottes glaciaires. Sans la Lune, les chercheurs estiment que l’inclinaison de la planĂšte varierait de 0 Ă  85 degrĂ©s, ce qui provoquerait des fluctuations incontrĂŽlĂ©es au niveau du climat. Toutefois, l’emprise de la Lune sur notre planĂšte devient de plus en plus faible Ă  mesure qu’elle s’éloigne de la Terre environ 3,8 centimĂštres chaque annĂ©e. Ce phĂ©nomĂšne est essentiellement dĂ» aux marĂ©es terrestres. L’onde créée par le dĂ©placement des eaux exercerait une force gravitationnelle sur la Lune qui accĂ©lĂ©rerait son mouvement et entraĂźnerait son lent Ă©loignement. N’ayez pas peur. Il est fort peu probable que la Lune disparaisse complĂštement. Pour les millĂ©naires Ă  venir, notre petit satellite lumineux continuera de tourner autour de la Terre pendant que nous poursuivons notre rotation autour du Soleil. À moins que notre planĂšte ne soit avalĂ©e par notre Soleil mourant. La Terre pourrait un jour connaĂźtre le destin de cette petite planĂšte. Cet article a initialement paru sur le site en langue anglaise. Sources NASA science The moon The Moon stepping stone to the planets Oregon State Volcanism on the moon Lunar and Planetary Institute About our moon Cornell's Ask an astronomer Is the moon moving away from the Earth? NASA News The moon has an Earth-like core Smithsonian National Air and Space Museum Lunar rocks University of Hawaii The oldest moon rocks NASA Blogs Why study the moon? NOAA SciJinks What causes tides?
Pourquoila Lune ne tombe pas sur nous ? 1; 2; 3; sirop_peche . 17 juin 2016, 15:52:21 La terre est plate et la lune c'est juste une image projetĂ©, arrĂȘtez le troller ça devient lourd . Jesuisbrestois. 17 juin 2016, 15:52:29 Champ magnĂ©tique mon pote comme deux aimants. Amico. 17 juin 2016, 15:52:50 Le 17 juin 2016 Ă  15:51:22 MaitrePuceau a Ă©crit : C'est des aimants quand tu met les 1 2Notre civilisation se doit d’ĂȘtre reconnaissante Ă  la Lune. Le progrĂšs des mathĂ©matiques a largement Ă©tĂ© menĂ© par la recherche des Ă©clipses solaires et lunaires, et par la dĂ©termination de la date de PĂąques – recherche qui passait par l’étude de l’orbite lunaire elle ne fut possible Ă  haute prĂ©cision qu’aprĂšs les Principia de Newton. 3De nos jours, grĂące Ă  des siĂšcles de progrĂšs scientifique, nous pouvons faire des prĂ©dictions trĂšs prĂ©cises des Ă©clipses Ă  venir, en particulier des Ă©clipses totales de Soleil, qui nous intĂ©ressent au plus haut point. GrĂące aux techniques du laser, en utilisant des rĂ©flecteurs laissĂ©s sur le sol lunaire par les missions amĂ©ricaines et russes, il est possible de mesurer trĂšs prĂ©cisĂ©ment la distance de la Terre Ă  la Lune. Ces mesures indiquent que notre partenaire cĂ©leste nous quitte doucement, Ă  la vitesse de 10-9 m/s, soit 3-4 cm/an. Son Ă©loignement croissant, le diamĂštre angulaire de la Lune diminue, et un jour elle ne couvrira plus la totalitĂ© du disque solaire, mĂȘme quand le Soleil est au plus proche. Un jour se produira donc la derniĂšre Ă©clipse totale
 Figure 1 Le rĂ©flecteur laser LLR Lunar Laser Ranging Experiment dĂ©posĂ© sur le sol lunaire par la mission Appollo 14 fĂ©vrier 1971 Image WikiCommons / NASA Quand aura lieu la derniĂšre Ă©clipse totale de Soleil ? 4La derniĂšre occasion de voir une Ă©clipse totale ne devrait pas ĂȘtre d’un souci immĂ©diat pour nous. La distance moyenne de la Terre Ă  la Lune varie entre 357 000 et 407 000 km. En supposant que cette excentricitĂ© de l’orbite et que le volume des deux corps reste constant, un modĂšle gĂ©omĂ©trique simple nous amĂšne Ă  une date situĂ©e dans environ 570 millions d’annĂ©es ; ceci se produit quand la Lune est distante de 18 000 kms supplĂ©mentaires, ou jamais plus proche que 375 000 kms de la Terre. Figure 2 La derniĂšre Ă©clipse aura lieu quand aucun des points de la terre T ne pourra ĂȘtre dans le cĂŽne d’ombre totale de la Lune. RL et RS sont les distances respectives de la Lune et de la terre au Soleil, rL et rS les rayons [pour arriver Ă  l’équation en haut, on pose l’équation des triangles semblables rL / rS = RL - rT/RS -rT] 5Cette valeur est Ă  peu prĂšs conforme Ă  d’autres calculs plus Ă©laborĂ©s qui donnent cette date Ă  environ 600-1200 millions d’annĂ©es. L’incertitude est cependant Ă©norme nous ignorons comment la taille du Soleil va Ă©voluer pendant ce temps-lĂ . De l’importance des marĂ©es ocĂ©aniques 1 Voir le texte de Wegener 1912 sur la dĂ©rive des continents, en ligne et analysĂ© par Marco Segala, ... 6Il est en revanche un mĂ©canisme important Ă  propos duquel nous savons quelque chose la dĂ©rive des continents. Les modĂšles de tectonique des plaques et les mesures gĂ©ophysiques confirment qu’environ tous les 500 millions d’annĂ©es, notre planĂšte subit un cycle supercontinental1 ». Le dernier supercontinent, la PangĂ©e, s’est rompu il y a environ 300 millions d’annĂ©es en de plus petits continents qui ont dĂ©rivĂ©. Ils se rassembleront dans quelques centaines de millions d’annĂ©es et formeront Ă  nouveau un seul supercontinent, diffĂ©rent. Ce qui importe cependant n’est pas la forme des continents, mais la taille des ocĂ©ans qui les sĂ©parent, et la maniĂšre dont cela affecte les marĂ©es. Un supercontinent unique ne serait baignĂ© que par un super-ocĂ©an » et subirait des marĂ©es plus douces » ou amorties. 7IndĂ©pendamment de cela donc, puisque les marĂ©es sont la cause du ralentissement de la rotation terrestre, elles le sont aussi de la distance qui sĂ©pare la Terre de la Lune, et de la date de la derniĂšre Ă©clipse ! Cette cause liĂ©e aux marĂ©es fut dĂ©montrĂ©e lors d’une prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie des sciences Paris, Sur l’existence d'une cause nouvelle ayant une influence sensible sur la valeur de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune », faite par l’astronome français Charles Delaunay 1816-1872 Les forces perturbatrices auxquelles sont dues les oscillations pĂ©riodiques de la surface des mers phĂ©nomĂšne des marĂ©es, en exerçant leur action sur les intumescences liquides qu’elles occasionnent, dĂ©terminent un ralentissement progressif du mouvement de rotation de la Terre, et produisent ainsi une accĂ©lĂ©ration apparente sensible dans le moyen mouvement de la Lune [p. 1031] Figure 3 Charles-EugĂšne Delaunay 1816-1872. Ancien Ă©lĂšve de l’École polytechnique X1834, ingĂ©nieur du Corps des mines, professeur Ă  la Sorbonne et Ă  Polytechnique, membre de l’AcadĂ©mie des sciences 1855. Figure 3b Il fait partie des 72 savants dont le nom est gravĂ© sur la Tour Eiffel WikiCommons auteur Gede 8Il peut sembler farfelu que les marĂ©es ocĂ©aniques fassent augmenter la distance de la Lune Ă  la Terre, mais cette hypothĂšse avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©mise au xviiie siĂšcle. Ce fut une histoire pleine de soubresauts et de volte-faces la comprĂ©hension du sujet a avancĂ© Ă  coup d’hypothĂšses et d’explications contradictoires, avec Ă  chaque fois une utilisation pro domo des faits observationnels. Bien qu’il puisse sembler que le systĂšme Terre-Lune soit assez simple – aprĂšs tout, il ne s’agit que de la Terre, et de la Lune –, il est en fait horriblement compliquĂ©. Le cĂ©lĂšbre astronome anglais Edmond Halley 1656-1742 rapporte avoir entendu Newton dire que le mouvement lunaire lui donnait mal Ă  la tĂȘte et le tenait Ă©veillĂ© si souvent qu’il souhaitait n’y plus penser ». PremiĂšres hypothĂšses spĂ©culatives 9Le premier sujet d’ordre scientifique Ă©tait de savoir si le mouvement de rotation de la Lune autour de la Terre Ă©tait constant, ou s’il subissait quelques variations. 10Comme Delaunay le mentionne dans son article, Halley, dĂ©jĂ  Ă  la fin du xviie siĂšcle, soupçonnait que la vitesse de la Lune augmentait. Un demi-siĂšcle plus tard, un autre Anglais, Richard Dunthorne 1711-1775, calcula Ă  partir de tables d’anciennes Ă©clipses une accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire de 10’’. 11Cependant, les essais d’explication de cette accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » restĂšrent infructueux, ce qui pouvait laisser penser que les lois de Newton n’étaient pas correctes. Peut-on avoir confiance en les lois de Newton ? 2 De maniĂšre notable, juste avant que Clairaut ne fit son annonce, d’Alembert dĂ©posa une note Ă  l’Aca ... 12Au dĂ©but du xviiie siĂšcle, tous les scientifiques n’étaient pas convaincus par la thĂ©orie newtonienne, et beaucoup prĂ©fĂ©raient encore la thĂ©orie du vortex de Descartes. L’un de ces derniers Ă©tait Alexis Clairaut 1713-1765 qui, avec le soutien du mathĂ©maticien suisse Leonard Euler 1707-1783, annonça que la loi de Newton en inverse du carrĂ© de la distance Ă©tait fausse ; il suggĂ©rait que l’on ajoutĂąt un terme supplĂ©mentaire. Les savants qui prĂ©fĂ©raient encore Descartes jubilĂšrent. Et donc mĂȘme Euler se tourna Ă  nouveau, quelque temps, vers les lois de Descartes2. 13Cependant, lors du printemps 1748, Clairaut rĂ©alisa que sa thĂ©orie souffrait d’erreurs d’approximation quant aux calculs le 17 mai 1749, il annonçait Ă  l’AcadĂ©mie que sa thĂ©orie Ă©tait Ă  prĂ©sent en accord avec les lois de Newton. Figure 4 Alexis Clairaut, mathĂ©maticien français 1713-1765, membre de l’AcadĂ©mie des sciences en 1731 Ă  18 ans, comme adjoint mĂ©canicien » ; il sera pensionnaire mĂ©canicien en 1738, une fois l’ñge de 25 ans atteint. Image WikiCommons La rotation de la Terre est-elle constante ? 14Peut-ĂȘtre n’était-ce pas la Lune qui accĂ©lĂ©rait ? N’était-ce pas la Terre qui ralentissait ? Ceci pouvait ĂȘtre le rĂ©sultat du frottement contre le toujours omniprĂ©sent Ă©ther », supposĂ© emplir l’Univers. 15Pour compliquer encore le dĂ©bat, il pouvait exister un mĂ©canisme d’accĂ©lĂ©ration de la Terre. Le refroidissement de notre planĂšte pouvait la contracter et donc l’accĂ©lĂ©rer – comme la danseuse de ballet ou la patineuse, abaissant leurs bras, accĂ©lĂšrent. Ce qui aurait pour consĂ©quence de raccourcir la durĂ©e du jour, sachant que celle-ci Ă©tait mesurĂ©e par rapport au Soleil, qui Ă©tait un Ă©talon » indĂ©pendant. 3 Giovanni Plana, nĂ© en Lombardie, entre en 1800 Ă  l’École polytechnique et y fut un Ă©lĂšve du Turinoi ... 16Pierre-Simon de Laplace 1749-1827 Ă©tait certain que depuis Hipparque 190-120 av. la durĂ©e du jour n’avait pas bougĂ© de plus de 1/100e de seconde. Il avait de bonnes raisons d’ĂȘtre confiant car il pensait avoir trouvĂ© une preuve mathĂ©matique de l’ accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » de la Lune de 10 secondes par siĂšcle, sans faire appel Ă  une quelconque variation de la vitesse de la Terre. Le 23 octobre 1787, il prĂ©sente Ă  l’AcadĂ©mie un MĂ©moire sur les inĂ©galitĂ©s sĂ©culaires des planĂštes et des satellites » donnant l’équation 10,18"×T2+0,02"×T3 pour l’accroissement sĂ©culaire T Ă©tant le nombre de siĂšcles. Cette accĂ©lĂ©ration lunaire pouvait selon Laplace ĂȘtre expliquĂ©e par le caractĂšre elliptique de l’orbite terrestre, et par l’effet gravitationnel du Soleil et des autres planĂštes. Des rĂ©sultats similaires seront obtenus par Lagrange, par Giovanni Plana3 1781-1864 et par le baron Marie-Charles-ThĂ©odore de Damoiseau de Montfort 1768-1846. [bis] Laplace peut-il avoir tort ? 4 Sur ce sujet, voir le texte de Le Verrier 1846, en ligne et analysĂ© par James Lequeux, BibNum ju ... 17Or, en 1853, l’astronome anglais John Couch Adams 1819-1892 dĂ©montre que Laplace avait fait des approximations trop Ă©tendues, en nĂ©gligeant certains termes. Adams, incluant ces termes, arrivait Ă  une valeur sĂ©culaire de 5’’70, moitiĂ© de celle de Laplace. Cette correction de Laplace par Adams provoque un certain dĂ©bat outre-Manche cĂŽtĂ© français car non seulement Adams avait corrigĂ© l’ immense » Laplace, mais de surcroĂźt s’était querellĂ© avec Le Verrier Ă  propos de la dĂ©couverte de la planĂšte Neptune4. 18Mais Adams allait recevoir un fervent soutien de son collĂšgue Delaunay. En 1860 et 1867, celui-ci publie deux imposants volumes de mĂ©canique lunaire La ThĂ©orie du mouvement de la Lune, soutenant les affirmations d’Adams ; et dans sa prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie texte BibNum, il explique ces 6’’ sĂ©culaires manquantes par
 l’influence des marĂ©es. 19L’article de Delaunay est un jalon de la science. Deux sciences, la gĂ©ophysique et la mĂ©canique cĂ©leste, y joignent leurs forces pour montrer que les marĂ©es ocĂ©aniques, gĂ©nĂ©rĂ©es par la Lune, rĂ©troagissent sur elle pour augmenter lentement sa distance Ă  la Terre. Pour apprĂ©cier la portĂ©e de cet article, nous devons d’abord comprendre Ă  quoi se rapportent les marĂ©es. La mĂ©canique des marĂ©es 20DĂ©jĂ  l’homme prĂ©historique avait dĂ©jĂ  fait le lien entre les marĂ©es et les deux objets cĂ©lestes les plus apparents, la Lune et le Soleil. Il n’est pourtant pas Ă©vident du tout que la Lune ait une quelconque influence sur les marĂ©es ocĂ©aniques. 21L’attraction gravitationnelle due Ă  la masse du Soleil MS = 1,991030 kg est 30 milliards de fois plus forte que celle due Ă  la Lune ML=7,341022 kg. Cependant celle-ci est, bien sĂ»r, Ă  une distance beaucoup plus proche RL=384106m, comparĂ©e Ă  RS = 15000106 m. L’attraction gravitationnelle de la Lune sur un Ă©lĂ©ment de masse ÎŒ est \[\tag{1a}{{F}_{L}}=\frac{G{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}\] et pour le Soleil \[\tag{1b}{{F}_{S}}=\frac{G{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}~\] 22Le rapport des deux est \[\tag{2}\frac{{{F}_{L}}}{{{F}_{S}}}=\frac{\frac{{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}}{\frac{{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}}=\frac{{{M}_{S}}}{{{M}_{L}}}{{\left \frac{{{R}_{S}}}{{{R}_{L}}} \right}^{2}}\approx \frac{1}{180}\] 23Ceci montre que l’effet gravitationnel de la Lune sur une masse terrestre est d’environ 1/180e de celui du Soleil. Le premier paradoxe 5 Ceci n’est pas totalement clair dans les explications de vulgarisation des marĂ©es. Trop souvent, se ... 24Ici nous rencontrons notre premier paradoxe bien que sur Terre l’effet gravitationnel de la Lune soit presque 200 fois plus petit que celui du Soleil, c’est bien la Lune qui affecte les marĂ©es plus que le Soleil. Car ce qui importe pour l’effet de marĂ©e n’est pas l’amplitude de l’effet gravitationnel en tant que tel, mais la façon dont il dĂ©croĂźt Ă  l’inverse de la distance5. 6 GalilĂ©e avait essayĂ© d’utiliser les marĂ©es comme preuve de la rotation terrestre diurne. Mais il av ... 25Les eaux ocĂ©aniques sur la partie de la Terre face Ă  l’astre Soleil ou Lune sont attirĂ©es lĂ©gĂšrement plus que ne l’est la Terre elle-mĂȘme ceci conduit Ă  un bourrelet de la surface ocĂ©anique en direction de l’astre attracteur Soleil ou Lune. Par ailleurs, la Terre elle-mĂȘme est plus proche de l’astre que ne le sont les eaux ocĂ©aniques figurant derriĂšre » Ă  l’opposĂ© diamĂ©tral des eaux faisant face Ă  l’astre ceci conduit Ă  un bourrelet arriĂšre ». Ce qui explique pourquoi il y a deux marĂ©es ocĂ©aniques un point ocĂ©anique donnĂ© passant une fois par jour devant l’astre et Ă  son opposĂ© diamĂ©tral, avec deux maxima et minima, et non une seule marĂ©e quotidienne6. Figure 5 L’effet gravitationnel dĂ» au Soleil en haut est bien supĂ©rieur Ă  celui dĂ» Ă  la Lune en bas cf. largeur des flĂšches. Mais, comme le Soleil est beaucoup plus Ă©loignĂ©, son effet diffĂ©rentiel » entre l’avant et l’arriĂšre est plus faible de moitiĂ© que celui de la Lune cf. longueur des flĂšches – toutes les proportions de la figure sont bien sĂ»r exagĂ©rĂ©es Un peu de mathĂ©matiques 26La façon dont les forces d’attraction varient entre face avant » et face arriĂšre » de la Terre est liĂ©e au gradient de la force d’attraction. On l’obtient par dĂ©rivation de la force FL par rapport Ă  la distance \[\tag{3}{f_L} = \Delta {F_L} = - \frac{{2G{M_L}\mu }}{{R_L^3}}\Delta {R_L}\;\] 27En effectuant la mĂȘme dĂ©rivation pour la force gravitationnelle solaire, le rapport des deux effets devient \[\tag{4a}\frac{{{f_L}}}{{{f_A}\;}} = \frac{{{M_L}/R_L^3}}{{{M_S}/R_S^3}} = \frac{{{M_S}}}{{{M_L}}}{\left {\frac{{{R_S}}}{{{R_L}}}} \right^3}\] 28Ce qui conduit, avec les mĂȘmes valeurs approximatives \[\tag{4b}\frac{{{f_L}}}{{{f_S}}} \approx 29Voici pourquoi la Lune a plus d’influence sur les marĂ©es que le Soleil parce que l’effet marĂ©e est en 1/R3 gradient de la force de Newton, et non en 1/RÂČ force de Newton. 30Donc maintenant, si les marĂ©es ralentissent la rotation terrestre, comment se fait-il que cela Ă©loigne la Lune de la Terre ? Deux explications 31Il y a pour cela deux explications, diffĂ©rentes mais cohĂ©rentes entre elles. L’une est brĂšve et facile du point de vue du calcul, mais ne nous dit pas vraiment ce qui se passe ». L’autre, celle de Delaunay, est plus longue, nous explique ce qui se passe », mais est compliquĂ©e d’un point de vue calculatoire. 32Commençons par la premiĂšre La somme du moment cinĂ©tique de la terre en rotation autour de son axe et de la Lune tournant autour de la terre est constante. Quand la vitesse de la rotation terrestre axiale diminue, la Lune augmente sa vitesse de rotation orbitale et donc son moment cinĂ©tique, par conservation du moment cinĂ©tique total. 33Cette conservation du moment cinĂ©tique L est une des lois fondamentales de la physique. Dans sa forme la plus simple, \[L=m\cdot v\cdot r\] oĂč v est la vitesse tangentielle et r la distance au centre de rotation. Le moment cinĂ©tique varie seulement si agit un couple, c’est-Ă -dire une force accĂ©lĂ©rant le corps dans la direction tangentielle – sinon il reste constant. Comment la Lune sait-elle » ? 34Cette explication par le moment cinĂ©tique permet de prĂ©dire aisĂ©ment Ă  quelle distance sera la Lune dans quelques millions d’annĂ©es
 Cependant, elle nous laisse sur notre faim Comment la Lune sait-elle » que la Terre ralentit et comment sait-elle » qu’elle doit accĂ©lĂ©rer afin de » conserver le moment cinĂ©tique total ? 35Dans le cas de la Terre, nous savons que le ralentissement de son moment cinĂ©tique propre est dĂ» au frottement des marĂ©es. Mais qu’en est-il pour la Lune ? D’oĂč viendrait le couple dirigĂ© tangentiellement Ă  son orbite, qui ferait croĂźtre son propre moment cinĂ©tique ? 36C’est justement ce point qui est bien expliquĂ© par Delaunay en 1865. Voici comment la Lune sait » 37Dans la figure 5, le bourrelet formĂ© par la marĂ©e ocĂ©anique est dirigĂ© directement vers les corps cĂ©lestes attracteurs. Mais ceci ne se produirait que dans le cas idĂ©al oĂč il n’y aurait pas de frottement entre l’eau ocĂ©anique liquide et la croĂ»te ocĂ©anique solide. Ce frottement a pour effet non seulement de ralentir la rotation terrestre, mais aussi de dĂ©placer le renflement de la marĂ©e dans la direction de la rotation, c’est-Ă -dire vers l’est comme il y a frottement, la Terre emmĂšne » le bourrelet avec elle. Ceci se produit car la Terre tourne plus vite sur elle-mĂȘme que la Lune tourne autour de la Terre – il y a un diffĂ©rentiel positif en faveur de la Terre et donc de l’entraĂźnement du bourrelet. EĂ»t-ce Ă©tĂ© le contraire, le bourrelet de marĂ©e aurait Ă©tĂ© dĂ©placĂ© vers l’autre direction, Ă  l’inverse du sens de rotation. 38Puisque donc le bourrelet de marĂ©e n’est pas dirigĂ© exactement vers le centre de la Lune cas idĂ©al, et que les deux bourrelets celui d’avant et celui d’arriĂšre ne sont pas situĂ©s aux mĂȘmes distances de la Lune, celle-ci sent » cette asymĂ©trie. Le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune a un effet plus important et l’accĂ©lĂšre ; le bourrelet situĂ© Ă  l’arriĂšre la ralentit, mais son effet est moins important car il est plus distant. Le rĂ©sultat de ce couple est une force contribuant Ă  accĂ©lĂ©rer la rotation de la Lune et Ă  Ă©loigner son orbite figure 6. Figure 6 Les renflements sont lĂ©gĂšrement ici c’est exagĂ©rĂ© dĂ©calĂ©s par rapport Ă  l’axe des centres. Le renflement le plus proche a pour effet d’augmenter la vitesse tangentielle orbitale de la Lune, et l’emporte sur le second, plus distant, qui a pour effet de la ralentir. La Lune va utiliser » sa vitesse accrue pour se dĂ©placer vers une orbite plus large, oĂč sa vitesse rediminuera. 39Ces deux explications prĂ©disent que la Lune va accĂ©lĂ©rer » sa rotation, alors qu’en fait celle-ci diminuera. Alors que se passe-t-il rĂ©ellement ? LĂ  intervient notre second paradoxe. Le second paradoxe 40Pour un corps solide, toute variation du moment cinĂ©tique axial cas de la Terre se traduit nĂ©cessairement par une variation de la vitesse tangentielle de rotation v. S’il s’agit d’un moment cinĂ©tique orbital cas de la Lune, une variation peut aussi se traduire par une variation de la distance Ă  l’axe r. 41Pour un satellite comme l’est la Lune en mouvement inertiel permanent, non perturbĂ©, l’attraction gravitationnelle centripĂšte Ă©quilibre l’effet centrifuge \[\tag{5a}\frac{{GmM}}{{{r^2}}} = \frac{{m{v^2}}}{r}\;\] Cette Ă©quation peut servir d’expression Ă  l’énergie cinĂ©tique K \[\tag{5b}\frac{{GmM}}{{2r}} = \frac{{m{v^2}}}{2} = K\] 42Quand la Lune prend une orbite plus large r augmente, le terme de gauche de 5b dĂ©croĂźt, et donc la vitesse v dans le terme central aussi, avec l’énergie cinĂ©tique K. Ceci est conforme Ă  la 3e loi de Kepler suivant laquelle plus la planĂšte ou le satellite est Ă©loignĂ©e du centre de rotation que celui-ci soit le Soleil ou la Terre, le moins vite elle tourne. 43Prenons, Ă  l’inverse, le cas d’un satellite terrestre en fin de vie une mĂ©tĂ©orite, par exemple, entrant dans l’atmosphĂšre terrestre. La rencontre des premiĂšres molĂ©cules gazeuses de l’atmosphĂšre gĂ©nĂšre une rĂ©sistance de frottement, et joue comme un couple de torsion contre la rotation effet inverse de celui des marĂ©es pour la Lune, couple qui tend Ă  rĂ©duire le moment cinĂ©tique du corps. Cependant sa vitesse tangentielle croĂźt ! À cause du frottement, le satellite tombe progressivement sur la Terre celle-ci convertit l’énergie potentielle de son satellite liĂ©e Ă  la distance, qui diminue en Ă©nergie cinĂ©tique augmentation de la vitesse du corps. Avant Delaunay, quelles hypothĂšses ? 44L’idĂ©e des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre n’était pas entiĂšrement neuve quand Delaunay fit sa prĂ©sentation. Ce qui fut retenu contre lui, dans la polĂ©mique qui s’ensuivit. Delaunay prend nĂ©anmoins soin de prĂ©ciser note de bas de page 1028 que les discussions trouvĂ©es dans certains ouvrages imprimĂ©s » ont Ă©tĂ© surtout qualitatives, et que lui quantifie le phĂ©nomĂšne J'apprends que cette idĂ©e d'une rĂ©sistance que la Lune oppose continuellement au mouvement de rotation de la Terre, par suite de son action sur les eaux de la mer, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©e dans certains ouvrages imprimĂ©s. Il y est dit en mĂȘme temps que l'effet produit par cette rĂ©sistance est trop petit pour ĂȘtre sensible. Je ferai remarquer Ă  cette occasion que la Note que j'ai lue Ă  l'AcadĂ©mie a eu pour objet, non pas de faire connaĂźtre cette cause du ralentissement de la rotation de la Terre, mais bien de montrer 1Âș que le ralentissement qui en rĂ©sulte est loin d'ĂȘtre insensible ; 2° qu'on peut y voir l'explication complĂšte de la partie de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune dont la cause assignĂ©e par Laplace ne peut rendre compte. L’hypothĂšse de Kant 1754 45Peut-ĂȘtre Delaunay ne savait-il pas que cette hypothĂšse des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre avait Ă©tĂ© faite plus d’un siĂšcle auparavant par le plus tard cĂ©lĂšbre philosophe allemand Emmanuel Kant ? Dans un journal local, Wöchentlicher Königsbergischen Frag- und Anzeigungs-Nachrichten, les 8 et 15 juin 1754, Kant publie sa solution Ă  la question posĂ©e par l’AcadĂ©mie prussienne des sciences sur la rĂ©gularitĂ© de la rotation terrestre "Untersuchung der Frage, ob die Erde in ihrer Umdrehung einige VerĂ€nderung erlitten habe" Examen de la question si la Terre a subi quelque modification dans sa rotation. 46Si la surface d’une planĂšte contient beaucoup d’eau, il y aura un bourrelet de marĂ©e. L’attraction combinĂ©e de la Lune et du Soleil dĂ©placerait le bourrelet vers l’ouest, selon Kant, Ă  cause de la rotation terrestre qui est vers l’est. Compte tenu de l’irrĂ©gularitĂ© des fonds marins, des Ăźles et des falaises, l’eau exercera un frottement de ralentissement sur la rotation terrestre. C’est seulement lorsque la rotation terrestre aura suffisamment diminuĂ© pour ĂȘtre synchrone avec la vitesse orbitale lunaire que ce processus cessera. Kant essaie mĂȘme de calculer la date de cet Ă©vĂ©nement, trouvant 2 millions d’annĂ©es les calculs actuels conduisent Ă  une date bien plus Ă©loignĂ©e. 47Les lois de la dynamique n’étaient pas bien comprises Ă  l’époque la conclusion de Kant Ă©tait fondĂ©e sur l’idĂ©e que la force de marĂ©e produisait un mouvement de l’ocĂ©an vers l’ouest. Ce qui maintient le bourrelet de marĂ©e vers l’est avec la rotation de la Terre est justement le frottement dĂ©crit par Kant. 48Kant semble s’ĂȘtre exagĂ©rĂ© l’amplitude du dĂ©placement horizontal de l’eau. À l’instar des vagues ocĂ©aniques, le dĂ©placement horizontal est bien infĂ©rieur Ă  ce que laisse supposer la vitesse de phase c’est la forme de la surface de l’eau, Ă  savoir la vague, qui se meut, et non l’eau elle-mĂȘme. Par ailleurs, Kant ne considĂ©rait que le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune, et non celui qui est Ă  l’opposĂ©. L’explication de Robert Mayer 1848 49En 1848, le physicien Julius Robert Mayer 1814-1878, sans doute ignorant l’hypothĂšse kantienne, publia une explication analogue dans les BeitrĂ€ge zur Dynamik des Himmels Contributions Ă  la mĂ©canique cĂ©leste. Mais Ă  la diffĂ©rence de Kant, il prenait en considĂ©ration les deux bourrelets. Il allait aussi plus loin, en tirant la conclusion que la Lune augmentait sa vitesse tangentielle et s’éloignait donc de la Terre. Les marĂ©es ont aussi un effet perturbant sur la trajectoire de la Lune. Le haut du bourrelet d’eau situĂ© Ă  l’est de la Lune l’attire plus, ce qui augmente continuellement la vitesse tangentielle de ce satellite, la distance moyenne Terre-Lune, et sa pĂ©riode orbitale. Cependant, le calcul montre que cet effet est insignifiant la pĂ©riode orbitale de la Lune n’augmentera que de quelques fractions de secondes au cours des prochains siĂšcles. Figure 7 Julius Robert Mayer 1814-1878 Image WikiCommons 50Mayer conservait cependant, de maniĂšre erronĂ©e, l’hypothĂšse selon laquelle la rotation axiale terrestre allait en s’accĂ©lĂ©rant Ă  cause du refroidissement interne de la planĂšte effet patineur, cf. supra. John Tyndall refait vivre l’explication de Mayer 51Mayer, restĂ© connu par ailleurs pour avoir soutenu la notion de conservation de l’énergie, ne fut pas prophĂšte en son pays. Ses Ɠuvres jusqu’alors survolĂ©es furent prĂ©sentĂ©es en 1862 par le physicien irlandais John Tyndall 1820-1893 lors d’une sĂ©ance du Royal Institute, et dans un ouvrage intitulĂ© Heat as a Mode of Motion 1870. Tyndall s’engagea dans la promotion des thĂ©ories de Mayer en les traduisant en anglais, et en les publiant dans des revues scientifiques, autant anglaises qu’amĂ©ricaines. Figure 8 John Tyndall 1820-1893 Image WikiCommons photographie collection privĂ©e 52Il comparait, de maniĂšre pĂ©dagogique, les bourrelets de marĂ©e Ă  des montagnes terrestres Concevons que la Lune soit fixe et que la Terre tourne comme une roue de l'ouest Ă  l'est, dans sa rotation diurne. Une montagne terrestre, en s'approchant du mĂ©ridien de la Lune, se trouve comme saisie par la Lune telle une poignĂ©e par l’effet de laquelle la Terre va tourner plus vite. Mais lorsque la montagne a passĂ© le mĂ©ridien, l'action de la Lune s'exerce en sens contraire et tend Ă  diminuer la vitesse de rotation autant qu'elle l'augmentait auparavant ; et c'est ainsi que l'action exercĂ©e par la Lune sur tous les corps fixĂ©s Ă  la Terre se trouve annulĂ©e ou neutralisĂ©e. 7 Tyndall, Heat as a Mode of Motion 1870, chapitre consacrĂ© au Soleil. Mais admettons que la montagne reste toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune, alors l'attraction du satellite s'exercera toujours dans le sens opposĂ© Ă  la rotation de la Terre, DONT LA VITESSE DIMINUERA, par consĂ©quent, d'une quantitĂ© proportionnelle Ă  l'intensitĂ© de l'attraction. La marĂ©e occupe cette position elle est toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune; les eaux de l'OcĂ©an sont, en partie, traĂźnĂ©es comme un frein sur la surface de la Terre, et, comme un frein, elles diminuent la vitesse de rotation de la Terre [
]7 53Ce fut probablement via Tyndall que le mĂ©tĂ©orologiste et mathĂ©maticien amĂ©ricain William Ferrel 1817-91 eut Ă  connaĂźtre de l’explication de Mayer. Il fait sa prĂ©sentation Ă  Boston devant l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine, le 13 dĂ©cembre 1864, un an avant Delaunay
 Ce qui provoqua certaines rĂ©clamations d’antĂ©rioritĂ© contre Delaunay. 54Mais il apparaissait trĂšs clairement, de la prĂ©sentation de Ferrel, que celui-ci tenait son idĂ©e de Mayer. Comme lui, il invoquait la possibilitĂ© d’une accĂ©lĂ©ration de la rotation terrestre Ă  cause du refroidissement. Ceci ne figure pas dans la prĂ©sentation de Delaunay nous proposons donc de lui laisser la prioritĂ© de sa dĂ©couverte. 55Le dĂ©bat sur le mĂ©canisme exact ne se termina pas dans les annĂ©es 1860 et continue depuis. Mais les arguments et contre-arguments pour les diffĂ©rentes thĂ©ories sont si compliquĂ©s que, pour paraphraser sir Isaac Newton, ce sujet fait mal Ă  la tĂȘte Ă  tout un chacun, l’empĂȘche de dormir, de telle sorte que plus personne n’y pense encore. Avotre avis, pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la Terre ? Quelle force est mise en jeu ? PrĂ©sentation et objectifs; VidĂ©o 1; VidĂ©o 2; Aide question numĂ©ro 4; Analogie 1; Analogie 2; Bilan du module; Module; Chapitre M3 - ActivitĂ© "Pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre ?" DurĂ©e estimĂ©e 60 minutes. Commencer le module . Objectifs du module. A votre avis, pourquoi la Le 30/07/2014 Ă  2119 MAJ Ă  2319La Lune est lĂ©gĂšrement aplatie. - -En plus d'ĂȘtre lĂ©gĂšrement aplati, le satellite naturel de la Terre est dĂ©formĂ© par un renflement sur sa face visible, et par un autre bourrelet sur sa face cachĂ©e. Une Ă©quipe de chercheurs explique quartiers ou en croissant, la Lune, aussi familiĂšre soit-elle aux Terriens, garde sa part de mystĂšre. Une Ă©quipe de chercheurs propose, ce mercredi, dans la revue Nature une explication Ă  sa forme, loin d'ĂȘtre une sphĂšre Lune lĂ©gĂšrement aplatieLe satellite naturel de la Terre n'est pas tout Ă  fait sphĂ©rique, mais est lĂ©gĂšrement aplati. La Lune est aussi dĂ©formĂ©e par un lĂ©ger renflement sur sa face visible depuis la Terre, et par un autre bourrelet sur sa face cachĂ©e. L'Ă©quipe de Ian Garrick-Bethell UniversitĂ© de Californie, Santa Cruz, Etats-Unis explique cette forme particuliĂšre par les "effets de marĂ©e", les forces gravitationnelles exercĂ©es par la Terre pendant l'enfance de la Lune, il y a 4,4 milliards d' SystĂšme solaire s'est formĂ© il y a environ 4,5 milliards d'annĂ©es. Selon le modĂšle aujourd'hui couramment admis, la Lune serait nĂ©e d'une collision massive subie par la Terre, elle-mĂȘme Ă  peine les chercheurs, les premiĂšres forces de marĂ©e exercĂ©es par la Terre, alors bien plus proche de la Lune, ont Ă©chauffĂ© de maniĂšre inĂ©gale, selon les endroits, la croĂ»te de la Lune, lorsqu'elle flottait encore sur un ocĂ©an de roche en fusion. Ce phĂ©nomĂšne a donnĂ© Ă  la Lune le gros de sa forme, lĂ©gĂšrement Ă©tirĂ©e comme un bourrelets figĂ©sPlus tard, alors que la Lune se refroidissait, les forces de marĂ©e ont dĂ©formĂ© l'extĂ©rieur de la Lune et ont figĂ© ses bourrelets. Cet effet de marĂ©e a aussi synchronisĂ© la rotation de la Lune et sa rĂ©volution autour de la Terre, ce qui fait que les Terriens voient toujours la mĂȘme face de la arriver Ă  ces conclusions, l'Ă©quipe de Ian Garrick-Bethell a analysĂ© la topographie de la Lune en faisant abstraction de ses vastes cratĂšres, qui seraient apparus plus tard. L'astrophysicien a expliquĂ© que les idĂ©es derriĂšre cette Ă©tude ont d'abord Ă©tĂ© inspirĂ©es par les processus Ă  l'Ɠuvre sur Europe, lune de Jupiter. Ce satellite de Jupiter abrite un ocĂ©an liquide cachĂ© sous sa surface de glace. Les marĂ©es de Jupiter agissent sur la couche de glace d'Europe et, en provoquant un Ă©chauffement, sculptent sa forme. "Il y a bien longtemps, la Lune Ă©tait similaire", a-t-il soulignĂ©, avec une couche de roche flottant sur de la roche en estime que la comprĂ©hension de la forme de la Lune pourrait aider Ă  apprĂ©hender "un grand nombre de phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques qui ont eu lieu aprĂšs la formation", et notamment son asymĂ©trie. Seule la face visible de la Lune prĂ©sente de vastes plaines volcaniques qu'on a appelĂ© indĂ»ment "mers".Chaque annĂ©e, la Lune s'Ă©loigne de 3,8 cm de la TerrePlus globalement, la comprĂ©hension des processus prĂ©coces de l'Ă©volution de notre plus proche voisine cĂ©leste pourrait Ă©clairer les phĂ©nomĂšnes qui peuvent opĂ©rer sur d'autres objets de notre systĂšme solaire, voire au-delĂ ."La Lune a toujours Ă©tĂ©, et reste, un grand laboratoire", souligne Ian Lune se situe Ă  une distance moyenne de la Terre de km et s'en Ă©loigne de 3,8 centimĂštres par an. Sa circonfĂ©rence Ă  l'Ă©quateur est de km, 3,7 fois infĂ©rieur Ă  celui de la Terre km.
Ilcontribue aussi Ă  l’habitabilitĂ© de la Terre. Son importance scientifique, culturelle et mĂȘme gĂ©opolitique n’est plus Ă  dĂ©montrer. Mais tous ses mystĂšres n’ont pas encore Ă©tĂ©
Saviez-vous que sans la Lune, la vie telle qu'elle existe sur Terre serait impossible ? De par sa fonction stabilisatrice, elle garantit Ă  la Terre un ensoleillement suffisant. De par sa force de gravitation, elle provoque le mouvement des marĂ©es, qui a permis aux premiers organismes vivants de passer peu Ă  peu de l'eau Ă  la terre ferme. De par la rĂ©gularitĂ© de ses passages et des formes qu'elle prend dans le ciel, elle a permis Ă  l'homme d'acquĂ©rir la notion du histoire mĂ©connue de la Lune comme source de la vie sur Terre, c'est celle Ă  laquelle a choisi de s'attaquer en 2013 le rĂ©alisateur François de Riberolles. Avec Ă  la clĂ© un film unique, Ă  mi chemin entre le conte mythique et le documentaire scientifique, dont nous diffusons ici les premiers extraits exclusifs, avant sa diffusion, lundi 16 mars, quatre jours avant l'Ă©clipse, sur PlanĂšte +.Sang-mĂȘlĂ©Lune» dĂ©marre dans l'espace, lĂ  oĂč tout Ă  commencĂ© alors que l'Univers n'Ă©tait qu'un nourrisson et la Terre une protoplanĂšte. Par un beau jour de l'an 4,5 milliards avant un objet de la taille de Mars, nommĂ© Théïa est ainsi entrĂ© en collision avec la Terre, Ă  40 000 km/h. Le choc fut cataclysmique...et en lui-mĂȘme a tout d'abord eu une influence considĂ©rable sur la Terre, sur laquelle le film, consacrĂ© Ă  la Lune, ne revient pas en absorbant une partie de Théïa, la Terre a vu son noyau se renforcer, poussant la roche en fusion Ă  remonter vers la croĂ»te terrestre et mĂȘme Ă  la percer, crĂ©ant de gigantesques Ă©ruptions qui ont libĂ©rĂ© de nombreux gaz essentiels Ă  la constitution et au rĂ©chauffement de notre atmosphĂšre. Ensuite, l'absorbtion de Théïa par la Terre a Ă©galement augmentĂ© la gravitĂ© terrestre, pensent les scientifiques, ce qui a permis de mieux retenir les gaz dans notre atmosphĂšre. Et qui dit atmosphĂšre plus dense dit enveloppe protectrice contre les mĂ©tĂ©orites ...Mais la consĂ©quence principale de cette collision phĂ©nomĂ©nale est autre l'impact a en effet Ă©jectĂ© une Ă©norme quantitĂ© de matiĂšre - des morceaux de ThĂ©ia mais aussi du manteau terrestre - dans l'espace, ce qui a rapidement créé un anneau de dĂ©bris en orbite autour de la Terre. Au fur et Ă  mesure des annĂ©es, cet anneau de dĂ©bris s'est agrĂ©gĂ©, pour crĂ©er la Lune, comme le montre cet Extrait de Lune» l'impact initialCe satellite, qui Ă©tait donc Ă  ses dĂ©buts trĂšs proche de la Terre, a longtemps agi comme un bouclier contre les comĂštes et autres objets cĂ©lestes, notamment lors du grand bombardement tardif survenu il y a 4 milliards d'annĂ©es. Mais son influence sur la jeune planĂšte Terre ne s'arrĂȘte pas lĂ  on estime que la gravitĂ© exercĂ©e par la Lune a Ă©galement suscitĂ© beaucoup d'activitĂ© sismique sous la croĂ»te terrestre. Aujourd'hui, elle est trop loin pour provoquer la moindre Ă©ruption, mais elle continue de faire lentement bouger la croĂ»te terrestre... et les ocĂ©ans, crĂ©ant ainsi le va -et-vient des marĂ©es. Enfin, l'attraction que les deux corps subissent l'un sur l'autre permet de stabiliser la Terre, et de lui permettre l'ensoleillement nĂ©cessaire Ă  la vie. Sans le contre-poids» qu'est la Lune, la Terre serait beaucoup moins stable sur son axe, et tournerait de façon bien plus Lune, source de viePlongeons dĂ©sormais avec François de Riberolles dans les fonds sous-marins, la oĂč la vie est apparue, il y a plus d'1,3 milliards d'annĂ©es. Les premiers organismes unicellulaires sont en effet nĂ©s dans les ocĂ©ans malmenĂ©s par la Lune, qui, bien plus proche de la Terre qu'elle ne l'est aujourd'hui, soulevait Ă  l'Ă©poque des vagues gigantesques. Son Ă©loignement progressif, et la rĂ©gularitĂ© de ses passages dans le ciel, ont donnĂ© le tempo du dĂ©veloppement des tous premiers ĂȘtres vivants. Mais la Lune a fait plus que-ça, raconte le film, qui se fait documentaire animalier le temps d'une courte dĂ©monstration elle a permis au monde animal de coloniser la Terre ! Comme l'explique l'extrait-ci-dessous, le va et vient de la marĂ©e sur les plages a créé peu Ă  peu une zone de transition, sur laquelle ont commencĂ© Ă  se dĂ©velopper des animaux capables de vivre dans l'eau, mais Ă©galement Ă  l'air Extrait de Lune» le dĂ©veloppement des espĂšcesSuite Ă  ce petit coup de pouce lunaire, l'Ă©volution suivra son cours Ă  ces Ă©tranges crĂ©atures, succĂ©deront les insectes, les reptiles, puis les dinosaures, les mammifĂšres, et, il y a 4 millions d'annĂ©es, les premiers ancĂȘtres de l'homme. L'homme, qui comme l'explique le film de François de Riberolles, va s'aider de la Lune pour survivre dans l'obscuritĂ©, Ă  une Ă©poque oĂč les lions, chasseurs nocturnes, font la loi !VIDEO. Extrait de Lune». La naissance de la peur du noir»Durant toute son Ă©volution, l'homme a ainsi pu compter sur la Lune pour Ă©clairer ses nuits...et sa lanterne ! En plus d'aider la Terre Ă  devenir Terre, et de protĂ©ger le dĂ©veloppement de la vie, la Lune a en effet apportĂ© aux hommes les clĂ©s pour comprendre la nature qui l'entourait, pour donner un sens au chaos». Sa rĂ©surrection chaque nuit est devenu le premier signe identifiable du temps qui passe, et la rĂ©gularitĂ© de son cycle a permis Ă  l'homme de commencer Ă  compter...Lune», de François de Riberolles, produit par CamĂ©ra Lucida, une production originale de PlanĂšte +, qui la diffusera lundi 16 mars et vendredi 20 mars Ă  20h45 Onpeut donc effectivement dire que la lune tombe sur Terre, mais cette attraction est contrebalancĂ©e Ă  chaque instant par la vitesse du satellite vers l’extĂ©rieur1. Le mouvement rĂ©sultant de cet Ă©quilibre est l’ellipse que reprĂ©sente l’orbite lunaire, dont les imperfections sont dues Ă  de nombreux facteurs, comme l’attraction du soleil et des autres planĂštes, la forme PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF Selon la lĂ©gende, l’idĂ©e de l’attraction terrestre serait venue Ă  Newton alors qu’il se reposait Ă  l’ombre d’un pommier et qu’une pomme a chu au sol. Il comprit alors que si la pomme descendait vers la Terre, c’est parce que celle-ci l’attirait et que c’était la masse de la planĂšte qui Ă©tait la cause de cette peut donc se poser la question Ă©vidente Pourquoi la Lune, comme la pomme, ne tombe t-elle pas sur la Terre ?En fait la Lune tombe sans arrĂȘt sur la Terre MAIS comme, en mĂȘme temps, elle est animĂ©e par son mouvement de fuite dans l’espace, les deux forces se combinent en un mouvement de rĂ©volution autour de notre planĂšte. S’il n’y avait que son mouvement de fuite, la Lune s’éloignerait trĂšs rapidement de nous et il y a bien longtemps qu’elle aurait disparu. Par contre, s’il n’y avait que l’attraction de la Terre, elle se serait fracassĂ©e sur notre planĂšte. C’est donc la combinaison de ces deux mouvements chute sur Terre, et fuite dans l’espace qui fait que notre satellite tourne autour de notre planĂšte. Ce raisonnement nous conduit Ă  une autre question Pourquoi la pomme, comme la Lune, ne tourne-t-elle pas autour de la Terre ?La pomme tournerait autour de nous SI on lui confĂ©rait une vitesse de fuite suffisamment Ă©levĂ©e pour Ă©quilibrer la force d’attraction qui l’attire au sol. HĂ©las, nos petits bras sont incapables de lui fournir une telle vitesse. Un canon peut donner Ă  l’obus une force suffisante mais qui, n’étant pas entretenue, fait qu’ au bout d’une certaine distance l’obus tombe au sol. Par contre, les Ă©tages successifs d’une fusĂ©e sont capables de donner Ă  la sonde une vitesse de fuite suffisante pour qu’en fonction de sa distance Ă  la Terre elle puisse se mettre en orbite, voire Ă©chapper Ă  l’attraction en fait, est un rapport de forces. Toutsimplement Ă  cause de la gravitĂ© de la terre. C’est la gravitĂ© terrestre qui, associĂ©e Ă  la vitesse de la Lune rend possible cette trajectoire circulaire ! Il faut ĂȘtre honnĂȘte et se dire que c’est quand mĂȘme cette collision et l’addition de ces caractĂ©ristiques improbables qui a permis la naissance de la vie sur terre. Forum Futura-Sciences les forums de la science MATIERE Physique lune et Terre  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  8 sur 8 14/04/2006, 09h13 1 theo2059 lune et Terre - Bonjour je voudrais juste que quelqu'un corrige si c'est faux. Pour expliquer pourquoi la lune ne s'effondre pas sur la Terre Ă  cause de la gravitation on a 2 choix soit on se place ds le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique qu'on suppose galilĂ©en soit on se place ds un rĂ©fĂ©rentiel tournant dont le centre est que le mĂȘme que celui du rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique et dont la vitesse de rotation est celle de la lune autour de la Terrec'est Ă  dire 360° en 28 jours environ. 1-ds le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique La Lune est en "chute libre"mĂȘme si je sais pas si c'est le bon terme parce que chute libre veut dire uniquement que seul le poids agit sur l'objet or le poids intĂ©gre le force d'inertie d'entrainement due Ă  la rotation de la Terre, on ne parle de poids je pense que ds le rĂ©fĂ©rentiel terrestreai-je tort?, il n'y a en fait que la force de gravitation qui agit sur la la lune ne s'Ă©croule pas sur la Terre car sa vitesse est trop grande et Ă  chaque fois qu'elle veut tomber le "sol se dĂ©robe " La lune tombe continuellement sur la Terre. 2-ds le rĂ©fĂ©rentiel tournant dont le centre est celui du rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique. Il y a une autre force qui entre en jeu la force d'inertie d'entrainement pas de force d'inertie de Coriolis car la Lune est fixe est ds ce rĂ©fĂ©rentiel. La somme de ces 2 forces, force de gravitation et force d'inertie d'entrainement, est y a un Ă©quilibreLa lune reste sur son orbite. Par ailleurs ds ce dernier cas la somme des force est nulle, ce rĂ©fĂ©rentiel est alors un rĂ©fĂ©rentiel inertielle or d'aprĂ©s la 1ere loi de NewtonLa Lune est soit au repos soit en mouvement rectiligne est fixe ds ce rĂ©fĂ©rentiel donc au repos. Aussi pour le 2Ăšme cas j'hĂ©sitais Ă  mettre le rĂ©fĂ©rentiel tournant au centre de gravitĂ© de la lune Ă  la place du centre de gravitĂ© de la Terre, mais ds ce cas je ne sais pas ce qui change par rapport au rĂ©fĂ©rentiel tournant que j'ai considĂ©rĂ© or il doit bien avoir un changement car on change d'origine non? Merci bcp - 14/04/2006, 09h27 2 rapporteur Re lune et Terre Bonjour la lune est fixe dans un des deux rĂ©fĂ©rentiels qui est lui mĂȘme fixe par rapport au deuxieme rĂ©fĂ©rentielle. Il est normal qu'elle soit fixe aussi dans le deuxieme rĂ©fĂ©rentiel A bientot J'en apprends de bonnes tous les jours 15/04/2006, 09h01 3 theo2059 Re lune et Terre tu veux dire que le rĂ©fĂ©rentiel tournant ait pour centre le centre de gravitĂ© de la Terre ou celui de la Lune ne change rien Ă  l'explication du fait que la Lune ne s'Ă©croule pas sur la Terre. On ne change rien Ă  ce que j'ai Ă©crit? 15/04/2006, 09h18 4 rapporteur Re lune et Terre Bonjour J'appelle T le repĂšre tournant centrĂ© sur la terre. On peut prendre des axes orthonormaux dont l'un vise la lune. dans ce repĂšre naturellement la lune est fixe. lorsque tu appris le rĂ©fĂ©rentiel tournant centrĂ© sur T, tu as dĂ©fini trois axes quelconques. Pour faire simple tu prends un des axes dirigĂ© vers la lune Si tu prends le rĂ©fĂ©rentiel centrĂ© sur L avec des axes parallĂšles au premier repĂ©re. Il est Ă©vident que la lune ne bouge pas. On appelle L le repĂšre centrĂ© sur la lune et dont les axes sont parallĂšles Ă  ceux de T et l'un d'entre eux est mĂȘme confondu. Il est Ă©vident que la lune est immobile en L et en T et que d'autre part un objet iM mmobile par rapport Ă  L est immobile par rapport Ă  T car vecteur TM=vecteur TL+vecteur LM. Ainsi les deux repĂšres sont Ă©quivalents pour tout objet M immobile par rapport Ă  la lune et en particulier pour la lune elle mĂȘme A bientot J'en apprends de bonnes tous les jours Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 15/04/2006, 09h22 5 theo2059 Re lune et Terre Et donc les forces entrant en jeu sont exactement les mĂȘme? 15/04/2006, 09h31 6 rapporteur Re lune et Terre Rebonjour Si les accĂ©lĂ©rations sont les mĂȘmes Ă  tout instant et en particulier nulles c'est que la somme des forces est constante et en particulier nulle A bientot J'en apprends de bonnes tous les jours 15/04/2006, 11h19 7 theo2059 Re lune et Terre Mais alors pourquoi on choisit en gĂ©nĂ©ral le rĂ©fĂ©rentiel tournant au centre de gravitĂ© de la Terre? Ce problĂšme ressemble au problĂšme du verre d'eau qui tourne on prend le rĂ©fĂ©rentiel tournant dont le centre est le centre du verre et on ne prend pas le rĂ©fĂ©rentiel tournant dont le centre est l'extrĂ©mitĂ© du verre. 15/04/2006, 11h44 8 rapporteur Re lune et Terre Il est quand mĂȘme naturel quand on Ă©tudie le mouvement d'un corps d'une façon gĂ©nĂ©rale de prendre un rĂ©fĂ©rentiel qui ne soit pas confondu avec ce corps. Sinon il n'y a pas de mouvement il n'y a rien Ă  Ă©tudier A bientot J'en apprends de bonnes tous les jours Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 10 Dernier message 28/06/2007, 16h20 RĂ©ponses 2 Dernier message 14/02/2007, 16h21 RĂ©ponses 6 Dernier message 04/12/2006, 20h20 terre lune Par hottinjcl dans le forum MatĂ©riel astronomique et photos d'amateurs RĂ©ponses 6 Dernier message 21/01/2006, 11h11 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 19h12.
RĂ©ponseoriginale : Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre ? Parce qu'elle tourne autour. La rotation de la lune autour de la terre l'Ă©loigne de la terre. Mais la gravitĂ© l'empĂȘche de s'Ă©loigner trop vite. La terre ne tombe pas sur le soleil pour la mĂȘme raison. 1 Michael Aramini
Le premier phénomène physique auquel les êtres humains sont confrontés est celui de la gravitation. C’est le phénomène que le jeune enfant observe en laissant tomber, inlassablement, son gobelet du haut de sa chaise. Il ne suffit cependant pas d’observer pour pouvoir expliquer et le chemin de l’expérimentation à la théorie peut être long et difficile, car souvent l’intuition ne suffit pas. Aristote ~385 Ă  ~382 La cosmologie d’Aristote La première théorie visant à expliquer la chute des corps est due au philosophe grec Aristote. Pour celui-ci, l’univers est constitué de deux régions différentes subdivisées en sphères concentriques. Ce sont le monde sublunaire, qui s’étend du centre de la Terre à la sphère de la Lune, et le monde supra-lunaire, de la sphère de la Lune à celle des étoiles. Pour Aristote, les lois de la nature ne sont pas les mêmes dans ces deux régions. Le monde sublunaire est imparfait, le monde supra-lunaire est parfait et immuable. Le monde sublunaire Dans le monde sublunaire il y a deux sortes de mouvements la chute des corps, qu’Aristote qualifie de mouvement naturel, et le mouvement violent causé par une force extérieure comme le lancer d’un objet. Pour expliquer la chute des corps, Aristote semble avoir été inspiré par le mouvement des objets dans un liquide. En plaçant divers objets dans l’eau, on constate qu’il y en a qui flottent alors que d’autres coulent, certains plus rapidement que d’autres. En immergeant des objets, on remarque qu’une fois relâchés, les corps lourds restent au fond de l’eau alors que les plus légers remontent à la surface, certains plus rapidement que d’autres. Pour Aristote, la chute des corps dans l’air est un phénomène analogue qu’il explique en ayant recours aux quatre éléments d’Empédocle. Ces éléments sont, du plus léger au plus lourd, le feu, l’air, l’eau et la terre. Ces quatre éléments sont présents dans chaque corps mais en proportions différentes. Aristote explique que chaque corps tend à occuper la place naturelle de son élément dominant. Cette tendance est d’autant plus grande que la proportion de l’élément dominant est importante. Ainsi, plus un corps est lourd c’est-à-dire comporte une grande proportion de l’élément terre, plus il tombe rapidement car sa tendance à occuper son emplacement naturel est forte. Plus un corps comporte une grande proportion de l’élément feu, plus il s’élève rapidement. Cette propension est facile à constater lorsqu’on observe un feu on voit bien que les flammes s’élèvent et, tout corps contenant une forte proportion de cet élément fera de même. Dans cette région intérieure de l’univers, des perturbations interviennent souvent, mais lorsque la cause de ces perturbations prend fin le mouvement du corps est à nouveau régi par les lois naturelles. Par exemple, en lançant un objet dans les airs, on lui imprime un mouvement violent, contre nature. Lorsque la cause de ce mouvement violent prend fin, cet objet tend à reprendre sa place naturelle. Dans la conception aristotélicienne de la chute des corps, le vide n’est pas concevable. Comme dans l’eau, le mouvement requiert la présence de corps en interaction et la vitesse du mouvement dépend de la composition de ces corps. L’impossibilité du vide force donc Aristote à ajouter un cinquième élément à ceux d’Empédocle. Ce cinquième élément, appelé éther ou quintessence, est présent dans le monde supra-lunaire et comble l’espace entre les planètes et les étoiles. Le monde supra-lunaire La région la plus externe est le monde supra-lunaire, qui s’étend de la sphère de la Lune à la sphère des étoiles fixes. Dans cette région, les corps sont parfaits et immuables. D’un point de vue géométrique, la sphère est le corps le plus parfait. Les corps célestes sont donc sphériques et leur mouve- ment ne peut être décrit que par des sphères en rotation. La théorie d’Aristote sur le monde supra-lunaire s’inspire de la théorie d’Eudoxe pour expliquer le mouvement des planètes. Depuis longtemps, les savants avaient constaté que sept objets célestes se déplaçaient sur un fond d’étoiles fixes. Ces objets mobiles appelés planètes vagabonds en grec sont le Soleil et la Lune, ainsi que les planètes connues à l’époque Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. À l’exception de Mars qui, parfois, semble ralentir et même se déplacer en sens inverse durant quelques semaines, on avait observé que les planètes se déplacent d’ouest en est. Eudoxe, né en ~408, a tenté d’expliquer ces phénomènes en proposant un modèle dans lequel la Terre est fixe et les planètes sont situées sur un ensemble de sphères transparentes, homocentriques et interreliées qui tournent à différentes vitesses constantes autour de la Terre. Quant aux étoiles, elles étaient fixées à la sphère la plus extérieure. La théorie d’Aristote sur la chute des corps présentait des failles majeures, mais en l’absence d’une meilleure explication du mouvement, elle fut adoptée pendant près de 2000 ans. GalilĂ©e 1564-1642 La chute des corps selon Galilée La théorie aristotélicienne du mouvement est une théorie spéculative », c’est-à-dire un ensemble d’hypothèses échafaudées à partir d’une observation superficielle et qui ne sont pas vérifiables expérimentalement. On doit à Galilée 1564-1642 la première démarche pour établir expérimentalement une description de la chute des corps. Plusieurs des objections soulevées à l’encontre du modèle héliocentrique de Nicolas Copernic 1473-1543 découlaient de l’incompatibilité de ce modèle et de la théorie du mouvement d’Aristote. Galilée a compris qu’il fallait développer une autre théorie du mouvement pour que le modèle héliocentrique puisse être adopté. Il montre d’abord, en adoptant un raisonnement par l’absurde, que l’explication d’Aristote n’est pas valide Si les corps lourds tombent plus vite que les corps légers, en attachant ensemble un corps léger et un corps lourd, le plus léger des deux ralentira le corps lourd et l’assemblage doit tomber moins vite que le plus lourd des deux corps. Cependant, une fois attachés ensemble, ils forment un nouveau corps plus lourd que le plus lourd des deux. Ce nouveau corps doit donc tomber plus vite que le plus lourd des deux. Ce qui est une contradiction. Par conséquent, tous les corps doivent tomber à la même vitesse. Du pendule à l’inertie Galilée s’est intéressé aux phénomènes que les aristotéliciens ne pouvaient expliquer à l’aide de leur théorie du mouvement, entre autres, le mouvement du pendule. Avec la théorie d’Aristote, il est facile de comprendre que le corps lourd suspendu au bout de la corde va descendre pour retrouver sa place naturelle. Une fois qu’il l’a atteinte, pourquoi remonte-t-il? Ne serait-il pas naturel qu’il demeure suspendu au point le plus bas de la trajectoire ? En étudiant le mouvement des pendules Galilée utilise divers montages dans lesquels le mouvement s’apparente à celui du pendule. En modifiant le dispositif, il constate que la bille remonte à peu près à la même hauteur d’où elle a été lancée, même en diminuant la pente et en allongeant le parcours de la remontée. La bille perd graduellement de la vitesse dans la remontée et, en l’absence de frottement, la hauteur atteinte devrait être exactement celle d’où la bille est partie. Que va-t-il se passer s’il n’y a pas de remontée et que la partie de droite du dispositif demeure horizontale? Par un passage à la limite, Galilée conclut que la bille devrait rouler indéfiniment à vitesse constante. Le mouvement continue donc sans qu’aucune force n’agisse pour le maintenir. Cette conclusion sera reprise par Isaac Newton qui en fit sa première loi du mouvement appelée principe d’inertie. Pour Aristote, l’état naturel d’un corps, c’est le repos et une force doit s’exercer pour qu’un objet puisse quitter cet état. Avec les expériences de Galilée sur les pendules, il faut abandonner cette idée. Le déplacement en mouvement rectiligne à vitesse constante ne nécessite pas l’intervention d’une force qui le maintiendrait en mouvement. Il n’y a plus de différence qualitative entre repos et mouvement. La chute des corps La chute d’un corps est trop rapide pour qu’il soit facile d’en prendre des mesures. Pour procéder à une étude quantitative de ce mouvement, il faut pouvoir le ralentir. Galilée s’est servi du plan incliné pour établir un lien entre le temps et la distance parcourue. Laissons-le relater l’expérience On utilise un plan incliné de 1 coudée1 environ, large d’une demi-coudée et épais de trois doigts, dans lequel a été creusé un canal parfaitement rectiligne d’une largeur à peine supérieure à un doigt, à l’intérieur duquel peut glisser une boule de bronze très dure, parfaitement arrondie et polie. Pour diminuer le frottement, on a garni le canal d’une feuille de parchemin bien lustrée. Intervalles de temps et distances Galilée mesure la distance que la bille parcourt dans un premier intervalle de temps et constate que durant le deuxième intervalle, elle parcourt trois fois cette longueur. Durant le troisième intervalle, elle parcourt cinq fois cette longueur. Durant le quatrième intervalle, elle parcourt sept fois cette longueur et ainsi de suite. Il considère les sommes partielles des distances parcourues. Après une unité de temps, une unité de distance. Après deux unités de temps, quatre unités de distance. Après trois unités de temps, neuf unités de distance. Après quatre unités de temps, seize unités de distance. Il constate alors que les distances parcourues par un corps en chute libre sont proportionnelles au carré des temps2, \[\frac{d_2}{d_1} = \frac{t_{2}^{2}}{t_{1}^{2}}.\] En écriture moderne, \d=ct^2.\ Composition des mouvements Galilée a aussi réalisé des expériences sur la composition des mouvements en installant un plan incliné sur une table. Ce plan incliné était muni d’un déflecteur, pour que le mouvement de la bille soit horizontal en quittant le bord de la table. Avec ce dispositif, en choisissant de quelle hauteur il laissait partir la bille, il contrôlait la vitesse horizontale de celle-ci lorsqu’elle quittait le déflecteur. En faisant l’hypothèse que la trajectoire de la bille est une parabole, il pouvait alors prévoir le point d’impact et calculer la différence entre la valeur théorique et la valeur expérimentale. La figure suivante est une reproduction de la page de notes prises au cours de cette expérience. Sur cette page, Galilée représente sur une verticale les hauteurs de départ de a bille. Il indique également la distance des points d’impact observé et les distances attendues ainsi que les différences entre ces valeurs. C’est la première fois dans l’histoire qu’un tel rapport d’expérience est fait. Les notes de Galilée indiquent qu’il voulait comparer les résultats expérimentaux et les valeurs prédites par un modèle. Il a donc calculé les différences entre les distances prédites par le modèle et les valeurs expérimentales. Pour s’assurer que la courbe géométrique qui décrit le mieux la trajectoire d’un projectile est la parabole, Galilée dispose successivement un plan horizontal à différentes hauteurs et il enregistre, pour chacune d’elles, les points d’impact avec la plus grande précision possible. La reproduction de ses notes est donnée dans l’illustration ci-dessus. Il donne la description suivante d’une autre de ses expériences pour confirmer la forme géométrique de la trajectoire. Je prends une bille de bronze parfaitement ronde et pas plus grande qu’une noix, et je la lance sur un miroir de métal, tenu non pas perpendiculairement, mais un peu incliné, de telle façon que la bille puisse rouler sur sa surface, et je la presse légèrement dans son mouvement elle laisse alors la trace d’une ligne parabolique très précise et très nette, plus large ou plus étroite selon que l’angle de projection sera plus ou moins élevé. Ce qui d’ailleurs constitue une expérience évidente et sensible sur la forme parabolique du mouvement des projectiles. Grâce à ces expériences, Galilée fut en mesure d’affirmer qu’un projectile est en chute libre durant toute la durée du mouvement. La trajectoire du projectile est déviée de la ligne droite. Cependant, les distances entre la ligne droite et la trajectoire sont dans le rapport des carrés des temps. Par la notion de composition des mouvements, Galilée a montré que les objections à l’héliocentrisme qui se basaient sur la théorie du mouvement d’Aristote n’étaient pas recevables. Il s’est alors intéressé à la lunette et à l’observation des étoiles, des planètes et de la voie lactée. Isaac Newton1643-1727 Les lois du mouvement La formulation actuelle du principe d’inertie est donnée par Newton qui en fait la première de ses trois lois du mouvement. Première loi du mouvement Tout corps au repos ou en mouvement rectiligne uniforme demeure au repos ou en mouvement rectiligne uniforme tant et aussi longtemps qu’aucune force n’agit sur ce corps. Deuxième loi du mouvement L’accélération communiquée à un corps par une force est directement propor- tionnelle à l’intensité de la force et inversement proportionnelle à la masse du corps. Troisième loi du mouvement Toute force d’action s’accompagne d’une force de réaction d’égale intensité et de sens contraire. De la pomme à la Lune Le problème des trajectoires circulaires des planètes avait déjà fait l’objet de recherches de la part de René Descartes 1596-1650 et de Christiaan Huygens 1629-1695. Ceux-ci cherchaient à expliquer ce type de mouvement en ayant recours à une force centripète, dirigée vers le centre de la trajectoire, et à une force centrifuge, qui tend à éloigner du centre le corps en orbite. Les premières réflexions de Newton sur l’orbite lunaire prenaient également en compte une force centrifuge. Sa démarche a pris une orientation définitive lorsque Robert Hooke 1635-1703, vers la fin de 1679, a suggéré à Newton une nouvelle façon d’interpréter le mouvement le long d’une trajectoire courbe. Hooke considérait qu’il fallait plutôt décomposer la trajectoire d’une planète selon une composante inertielle, dont la direction est tangente à la courbe de la trajectoire, et une composante centripète. En considérant une force dirigée vers le centre, cette approche reconnaît toute l’importance du corps central. De plus, s’il y a une force attractive entre le Soleil et les planètes, celle-ci doit exister entre deux corps composés de matière comme la Terre et la Lune. En parvenant à cette conclusion, Newton consacre le rejet du modèle aristotélicien d’un univers constitué d’un monde sublunaire et d’un monde supra-lunaire régis par des lois distinctes. En adoptant l’intuition de Hooke, la question à laquelle Newton devait trouver réponse est la suivant Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre comme le fait la pomme? Les travaux de Galilée sur la composition des mouvements à l’aide d’un plan incliné muni d’un déflecteur avaient permis de comprendre que la trajectoire d’un projectile peut être considéré comme la composition de deux mouvements. L’hypothèse de Hooke soulève une question Peut-on concilier la loi de la chute des corps de Galilée avec le fait que la Lune ne s’écrase pas sur Terre? Pour répondre à cette question, Newton donne l’exemple d’un boulet de canon. En tirant le boulet horizontalement d’une cer- taine hauteur, il suit une trajectoire parabolique mais prend le même temps pour toucher le sol que si on le laisse tomber à la verticale. Les mouvements, horizontal et vertical, se composent, le trajet parcouru est plus long, mais le temps nécessaire pour effectuer ce parcours est le même, il est indépendant de la vitesse initiale. Plus la vitesse initiale est importante, plus la distance parcourue par le boulet est grande. Puisque tous les corps tombent avec la même accélération, le temps requis pour tomber de cette hauteur est toujours le même indépendamment de la vitesse horizontale. Ce raisonnement est valide en considérant que la Terre est plate. Que se passe-t-il si on prend en compte la sphéricité de la Terre? Si la vitesse initiale est suffisamment grande, la Terre se dérobe sous le boule et le temps nécessaire pour toucher le sol n’est plus le même. Il augmente avec la vitesse initiale. En augmentant la vitesse initiale du boulet, le temps écoulé avant l’impact est plus grand à cause de la courbure de la Terre. Qu’advient-il si le boulet est tiré du sommet d’une haute montagne avec une vitesse très très grande? Dans un tel cas, la Terre se dérobe continuellement sous le boulet et celui-ci continue de tourner autour de la Terre. Newton en vient donc à la conclusion que la Lune, tout comme la pomme, tombe » vers la Terre. En considérant cette nouvelle approche, Newton a démontré les lois de Kepler sur le mouvement des planètes. Il restait une question à laquelle Newton n’a pas su répondre et qui a hanté les scientifiques de plusieurs générations. Comment la force d’attraction se transmet-elle entre deux corps qui ne sont pas en contact? Bernhard Riemann 1826-1866 Après avoir été initié par les mathématiciens Marcel Grossmann 1878-1936 et David Hilbert 1862-1943 aux travaux de Bernhard Riemann sur la géométrie des espaces courbes, Albert Einstein 1879-1955 a apporté une réponse à cette question en présentant sa théorie de relativité générale3. Einstein explique que la matière incurve l’espace-temps et cette courbure régit le déplacement des corps dans l’espace. PDF
Lapomme tombe donc 3 571 fois plus vite que la Lune. Cela signifie donc que la Terre exerce sur la Lune une force 3 571 fois plus faible qu'elle n'exerce sur la pomme. La Pomme est située à 6 470 Km du centre de la Terre et la Lune est située à 400 000 Km du centre de la Terre. La Lune est donc 61,8 fois plus éloignée du centre de la

Supposons que, dans le futur, je dĂ©veloppe une super-arme expĂ©rimentale capable de faire exploser la Lune entiĂšre. Si je l'utilisais pour briser la Lune en plusieurs morceaux de tailles diffĂ©rentes, nous aurions alors des morceaux gĂ©ants de roches lunaires flottant autour. Nous savons tous que la Lune s'Ă©loigne de nous Ă  un rythme constant. Mais maintenant, plutĂŽt qu'il n'y ait une seule masse concentrĂ©e, nous avons plusieurs masses. Si je comprends bien la gravitation newtonienne, plus l'objet est gros, plus il a d'attraction gravitationnelle. Par exemple, si j'atterrisais sur Phobos si c'est possible et que je sautais, il me faudrait plus de temps pour tomber que si je sautais sur la Lune. AprĂšs avoir Ă©tĂ© divisĂ© en plus petits morceaux, lequel des Ă©vĂ©nements suivants arriverait-il Ă  la Lune de la Terre ? A Les restes de la Lune continuent de s'Ă©loigner de nous, indĂ©pendamment du fait que les morceaux sont maintenant plus petits. B La Lune n'a plus le "pouvoir" pour contrer la gravitĂ© de la Terre car elle n'est plus l'objet massif qu'elle Ă©tait, donc les morceaux tombent tous sur la Terre et cela met fin Ă  tout. C La Lune se rapproche de la Terre mais ne retombe pas Ă  la surface. Les morceaux forment une ceinture d'astĂ©roĂŻdes faite de restes lunaires un peu comme les planĂštes joviennes, qui ne s'Ă©loigneront ou ne se rapprocheront jamais de nous et resteront dans une ellipse relativement parfaite ?BolDeRougeLa distance de la lune augmente en raison du renflement de marĂ©e qu'elle provoque sur la terre. Ce renflement fait que la lune et la terre se tirent l'une sur l'autre d'une maniĂšre qui ralentit la rotation de la terre et augmente la distance Ă  la lune. Plus la masse de la lune est Ă©tendue, moins elle peut provoquer de renflement. Donc, Ă  court terme, si tous les morceaux s'Ă©talent presque uniformĂ©ment, alors il n'y a pas de renflement et au premier ordre pas d'Ă©change de moment angulaire. La distance moyenne n'augmenterait pas via ce mĂ©canisme. Au lieu de cela en grande partie selon la façon dont la rupture initiale a distribuĂ© les restes, les morceaux commenceraient Ă  se frapper. Ce processus supprime l'Ă©nergie cinĂ©tique en la transformant en chaleur et abaisse l'orbite moyenne au fil du temps. Sur de longues pĂ©riodes, les piĂšces auraient tendance Ă  se refondre en un plus petit nombre d'objets. Si une grande lune se reforme, elle pourrait alors recommencer Ă  provoquer un renflement de marĂ©e sur la terre qui entraĂźnerait des changements d'altitude sur l' que la Lune est une roche concentrĂ©e, elle exerce une force de marĂ©e sur la Terre ; cela se traduit par un transfert de moment angulaire, et c'est la cause de la lente dĂ©rive de la Lune. Si vos dĂ©bris se dispersaient par magie dans une coquille en rotation Ă  la mĂȘme distance que l'orbite actuelle de la Lune, mais avec un peu de masse partout comme les anneaux de Saturne, alors je pense que la composante de la force de marĂ©e disparaĂźtrait et qu'il n'y aurait pas de transfert d'angle quantitĂ© de mouvement de la Terre Ă  la Lune poussiĂšre. Cependant, les particules exerceraient une force les unes sur les autres, ce qui entraĂźnerait avec le temps un "anneau terrestre" tout comme Saturne. Cela ressemble beaucoup Ă  votre rĂ©ponse C, mais sans le bit "rapprochez-vous de la Terre".

T64cjB.
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