Descriptifdes dĂ©bouchĂ©s professionnels Lot 2. Cette formation permet d'exercer les mĂ©tiers de marin pĂȘcheur, officier et commandant de navire de pĂȘche, patron artisan Ă  la pĂȘche ; de cadre dans les coopĂ©ratives maritimes, dans les armements Ă  la pĂȘche ; de technicien dans des bureaux d'Ă©tudes spĂ©cialisĂ©es dans l'environnement ou la pĂȘche ; de chargĂ© de mission dans
Article publiĂ© le 2 septembre 2011 Auteur Planete Campus InformatiqueComptabilitĂ© » A lire aussi Orientation post-Bac et si vous faisiez des Ă©tudes de droit ? - 17 janvier 2018 Le droit mĂšne Ă  tout, c’est bien connu. Cet adage doit cependant ĂȘtre nuancĂ©, tant l’augmentation du nombre d’étudiants sur les bancs des facs de droit a entraĂźnĂ© une concurrence accrue, et donc plus de risques d’échec. Cependant, si vous dĂ©veloppez votre esprit juridique et travaillez rigoureusement, les portes du succĂšs vous sont ouvertes. Avant [
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DĂ©couvreztoutes les Ă©coles qui forment au diplĂŽme Classe de mise Ă  niveau pour BTS maritime "PĂȘche et gestion de l'environnement marin"(en attente de crĂ©ation au journal officiel), les dĂ©bouchĂ©s et les mĂ©tiers accessibles. Retrouvez l’essentiel avec superOrientation ! À bord du navire de pĂȘche, le titulaire du baccalaurĂ©at professionnel spĂ©cialitĂ© conduite et gestion des entreprises maritimes CGEM pĂȘche est capable d'assurer la conduite, la sĂ©curitĂ© et l'entretien des appareils. Il participe aux activitĂ©s de pĂȘche, de traitement et de conservation des captures. À terre, il assure la gestion d'armement Ă  la marin possĂšde des connaissances dans la maintenance de la coque et des apparaux, des Ă©quipements et engins de pĂȘche. Il maĂźtrise les rĂšgles de stabilitĂ© afin d'utiliser son navire en toute sĂ©curitĂ©. Il possĂšde les compĂ©tences nĂ©cessaires pour participer ou assurer la responsabilitĂ© d'une entreprise marin pĂȘcheur peut occuper des emplois d'encadrement ou de commandement Ă  la pĂȘche mais le mĂ©tier varie considĂ©rablement en fonction de la taille du navire, de la technique de pĂȘche utilisĂ©e chalut, filet, drague, ligne..., de la durĂ©e d'absence du port de 1 Ă  30 jours, voire davantage, des zones de pĂȘche frĂ©quentĂ©es en vue des cĂŽtes ou au grand large, des espĂšces capturĂ©es et de la production visĂ©e produits frais ou congelĂ©s, entiers ou filets, pour la vente au dĂ©tail ou la transformation industrielle.Les Ă©lĂšves de ce bac pro se prĂ©sentent obligatoirement aux Ă©preuves du BEPM pĂȘche facultatif pour les apprentis. AprĂšsl’ouverture de ce BTS Ă  Boulogne, SĂšte, Le Guilvinec et La Rochelle, cette formation viendra complĂ©ter celles dĂ©jĂ  dispensĂ©es par le lycĂ©e professionnel maritime (LPM) de Bastia, le Certificat d’Aptitudes Professionnelles maritime, le baccalaurĂ©at professionnel "conduite et gestion des entreprises maritimes pĂȘche" (CGEM pĂȘche), le baccalaurĂ©at Enseignements gĂ©nĂ©raux français, mathĂ©matiques, histoire-gĂ©ographie, sciences-physiques, anglais, art, EPS. Enseignements techniques et professionnels conduite et stabilitĂ© du navire, maintenance navigabilitĂ© et Ă©quipements, gestion et management de l’entreprise maritime, rĂšglementation maritime, anglais maritime et technique, sĂ©curitĂ© navire, Ă©quipage, passager, cargaison. Option pĂȘche conduite de la pĂȘche, matelotage, traitement et valorisation des ressources, exploitation rationnelle du navire de pĂȘche, rĂšglementation des pĂȘches, commercialisation des produits de la pĂȘche. Option plaisance relations commerciales Ă  bord et Ă  terre, propulsion vĂ©lique, navigation Ă  la voile, management, gestion de la navigation commerciale et comptabilitĂ©, monde du yachting. Certificats spĂ©cifiques* certificat de formation de base Ă  la sĂ©curitĂ© CFBS, attestation de sensibilisation Ă  la sĂ»retĂ© ASS, certificat attestant la validation de l’enseignement niveau II ou III EM II ou III, attestations pour le service Ă  bord des navires Ă  passagers, certificat gĂ©nĂ©ral opĂ©rateur radiocommunication CGO, certificat de qualification avancĂ©e Ă  la lutte contre l’incendie CQALI, certificat d’aptitude Ă  l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage CAEERS. * requis par la convention STCW Standards Training and Watchkeeping for Seafarers – normes de formation des gens de mer, de dĂ©livrance des brevets et veille pour l’exercice de certaines fonctions.

Texte(s) de rĂ©fĂ©rence. ‱ ArrĂȘtĂ© du 11/07/2019 portant crĂ©ation de la spĂ©cialitĂ© « conduite et gestion des entreprises maritimes - pĂȘche » de baccalaurĂ©at professionnel et fixant ses modalitĂ©s de dĂ©livrance et son annexe fixant le rĂ©fĂ©rentiel de formation et d’évaluation. ‱ RĂ©fĂ©rentiel de formation Bac Pro « MĂ©tiers de

Les mini–stages dĂ©couverte Vous souhaitez dĂ©couvrir nos formations Ă  l’occasion d’un stage d’une Ă  deux journĂ©es dans notre Ă©tablissement scolaire ? Afin d’assurer auprĂšs de vous un accueil privilĂ©giĂ© et la dĂ©couverte d’une filiĂšre de formation, tout en partageant la vie de notre lycĂ©e internat, animations, vie des clubs
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Ouverturede deux nouveaux BTS maritimes. publiĂ© le 14 fĂ©vrier 2014 (modifiĂ© le 20 fĂ©vrier 2014) BTS PĂȘche et Gestion de l’Environnement Marin : Ouverture programmĂ©e pour la rentrĂ©e de septembre 2014 dans les lycĂ©es professionnels maritimes de Boulogne / Le Portel et de SĂšte.

Accueil Sciences, Technologies, SantĂ© DiplĂŽme d’UniversitĂ© Biologie et Écologie Sous-marine Carte d'identitĂ© Domaine Sciences, Technologies, SantĂ© En formation continue DurĂ©e 50 heures - 2 jours de formation thĂ©orique 15h Ă  La Rochelle UniversitĂ© + 5 jours de formation pratique 35h en Bretagne Dates nous consulter La Rochelle et Bretagne Brochure de prĂ©sentation OBJECTIFS Le mot du responsable La Formation Biologie et Ă©cologie sous-marine » permet d’acquĂ©rir les compĂ©tences pour devenir expert en BiodiversitĂ© sous-marine. Cette formation concerne l’étude d’échantillonnage des milieux sous-marins littoraux espaces proches et mĂ©dians. Christine Dupuy À l’issue de la formation, vous saurez Monter de toute piĂšce un protocole Ă  partir d'un objectif scientifique Collecter des Ă©chantillons en zone subtidale, acquĂ©rir des donnĂ©es, identifier les taxons dominants, traiter des donnĂ©es scientifiques avec des outils statistiques DĂ©finir des indicateurs d'Ă©tats de la biodiversitĂ© sous-marine littorale RĂ©diger des rapports de type Ă©tude d'impact ou de type publications scientifiques RĂ©pondre Ă  des appels d'offre ou des montages de projets ADMISSION Votre profil Toute personne impliquĂ©e dans la gestion, l’exploitation ou l’éducation concernant les espaces littoraux sub-aquatiques techniciens et ingĂ©nieurs des collectivitĂ©s territoriales, du MinistĂšre de l’environnement, de l’agriculture et de la pĂȘche, des instituts de recherche Personnel d’organismes nationaux et internationaux impliquĂ©s dans la protection de la nature Technicien des organismes semi-privĂ©s ou privĂ©s impliquĂ©s dans la gestion, l’exploitation des ressources marines ou Ă  vocation pĂ©dagogique Doctorant dans les domaines des sciences de la vie et de l’environnementPrĂ©-requis Être titulaire d’un niveau de plongĂ©e 2 Ă©toiles CMAS ou Ă©quivalent. Les dĂ©butants ne seront pas acceptĂ©s Il est recommandĂ© d’ĂȘtre titulaire d’un diplĂŽme de niveau Bac+3 en Sciences de la vie et de possĂ©der des connaissances en Ă©cologie marine et taxonomie de la biodiversitĂ© sous-marine Les stagiaires devront se munir de leur Ă©quipement de plongĂ©e combinaison, dĂ©tendeur, masque, palme, stabilisateur, ordinateur de plongĂ©e, ainsi que d’un ordinateur portable Comment candidater ? Dossier de candidature Ă  tĂ©lĂ©charger SĂ©lection des dossiers par la commission pĂ©dagogique qui effectue un classement en liste principale ou complĂ©mentaire principalement sur la base de L’expĂ©rience dans le domaine de la plongĂ©e niv 2 CMAS Les connaissances en taxonomie PROGRAMME 2 jours Ă  La Rochelle 15 hObjectifs visĂ©s Concevoir un plan d’échantillonnage, en zone subtidale en plongĂ©e sous-marine, pour rĂ©pondre Ă  un questionnement scientifique prĂ©cis RĂ©diger des rapports de type Ă©tude d’impact ou publications scientifiques Proposer une expertise en lien avec la gestion d’un habitat naturel et/ou d’espĂšces animales et vĂ©gĂ©talesEnseignements thĂ©oriques abordĂ©s Ă  partir de cas concrets Rappel des notions de biodiversitĂ©, systĂ©matique et biologie des espĂšces subtidales Étude de dynamique de populations Notions d’écologie subtidale Ă©quilibre des Ă©cosystĂšmes subtidaux interactions intra et inter-spĂ©cifiques5 jours en continu en Bretagne 35 h mixant terrain, mise en place de bases de donnĂ©es et analyse de donnĂ©es Groupe mixĂ© avec Ă©tudiants du Master 1 Sciences pour l’environnement parcours Gestion de l’environnement et Ă©cologie littorale Objectifs visĂ©s Mettre en Ɠuvre les protocoles en plongĂ©e sous-marine Collecter des Ă©chantillons en zone subtidale AcquĂ©rir des donnĂ©es, dĂ©terminer la taxonomie de certains Ă©chantillons, mettre en place les bases de donnĂ©es et traiter des donnĂ©es scientifiques avec des outils statistiquesEnseignements thĂ©oriques abordĂ©s Mise en Ɠuvre d’un protocole de cartographie des faciĂšs et des biocĂ©noses sous-marines en scaphandre autonome Inventaires des espĂšces et mĂ©thodologies d’échantillonnage en plongĂ©e autonome Typologie des biocĂ©noses et paysages sous-marins Indice de diversitĂ© RĂ©alisation de bases de donnĂ©es et analyses statistiquesEnseignements pratiques 4 journĂ©es de plongĂ©e prĂ©vues avec collecte d’échantillons et Ă©tude de la collecte. Biologie et Ă©cologie sous-marine BIOSOUM Biologie et Ă©cologie sous-marine BIOSOUM 23h 30min 6h cours magistraux - 7h 30min travaux dirigĂ©s - 10h travaux pratiques ET APRÈS Secteurs d'activitĂ© Biologie, biotechnologies Environnement, Ă©cologie, littoral Mis Ă  jour le 22 juin 2022 Informations prĂ©sentĂ©es sous rĂ©serve de modifications
Laquaculture regroupe la conchyliculture et la pisciculture. L’agent conchylicole Ă©lĂšve des coquillages (moules et huĂźtres principalement). CAP maritime conchyliculture, bac pro productions aquacoles. La rĂ©munĂ©ration moyenne en dĂ©but de carriĂšre est de 1 645,58 €. L’agent piscicole veille Ă  la bonne croissance des poissons.
Lycée maritime et aquacole Caractéristiques Durée 2 ans Niveau terminal d'études Bac + 2 Modalités temps plein Enseignements
Dansle cadre de la prĂ©paration du BTSM PĂȘche et gestion de l'environnement marin, le lycĂ©e maritime d'Étel propose la classe de mise Ă  niveau maritime nationale, qui prĂ©pare Ă  l'entrĂ©e en BTS, pour les bacheliers gĂ©nĂ©raux et technologiques. En savoir plus sur la
Menu Main Navigation AFB La biodiversitĂ© Qu'est-ce que la biodiversitĂ© ? La biodiversitĂ©, l’assurance santĂ© La biodiversitĂ©, source de nourriture La biodiversitĂ©, au service du cadre de vie Profiter des bienfaits de la nature Il est urgent d'agir pour la biodiversitĂ© Quiz Milieux et espĂšces Le milieu marin Les milieux aquatiques Les milieux terrestres Haies et bocages des rĂ©servoirs de biodiversitĂ© Les espĂšces en France Les pollinisateurs La Liste rouge des espĂšces menacĂ©es en France L'Office et ses missions PrĂ©sentation Dans les Outre-mer À l'international Contacts et implantations Les missions Police de l'environnement Connaissance & expertise Appui aux politiques publiques GĂ©rer et restaurer les espaces protĂ©gĂ©s Mobilisation de la sociĂ©tĂ© et appui aux acteurs Organisation et instances Le Conseil d'administration Le Conseil scientifique Le ComitĂ© d'orientation La ConfĂ©rence des aires protĂ©gĂ©es Le conseil de gestion d’un parc naturel marin Recueil des actes administratifs MarchĂ©s publics Concours et recrutement Recrutement Concours / Concours professionnels Sur le terrain Antilles Auvergne-RhĂŽne-Alpes Bourgogne-Franche-ComtĂ© Bretagne Centre-Val de Loire Corse Grand Est Hauts-de-France Ile-de-France Normandie Nouvelle-Aquitaine Occitanie OcĂ©an Indien Pays de la Loire Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur Saint-Pierre-et-Miquelon Les programmes et actions Grand public et citoyens Agir pour la biodiversitĂ© Jardiner sans pesticide Ecotourisme et sport de nature Une pĂȘche de loisir Ă©co-responsable et durable Participation citoyenne Élus et collectivitĂ©s Territoires engagĂ©s pour la nature Les Atlas de la biodiversitĂ© communale Capitale française de la biodiversitĂ© Trame verte et bleue une politique intĂ©grĂ©e Le projet Life integrĂ© ARTISAN Acteurs de terrain et professionnels Partenaires engagĂ©s pour la nature Accompagner l'agroĂ©cologie La pĂȘche professionnelle Utiliser des vĂ©gĂ©taux sauvages et locaux Le programme Agrifaune Entreprises Entreprises engagĂ©es pour la nature Forum BiodiversitĂ© et Economie 2022 Les Rendez-vous BiodiversitĂ© & Entreprises Scolaires et enseignants Éducation Ă  la biodiversitĂ© Les aires Ă©ducatives Ressources pour les Ă©lĂšves et les enseignants Nudge Challenge 2021 BiodiversitĂ© » Chasseurs La chasse un loisir encadrĂ© Le permis de chasser La sĂ©curitĂ© Ă  la chasse Les pĂ©riodes de chasse Les espĂšces chassables La chasse accompagnĂ©e Questions / RĂ©ponses Tous nos sites web Tous nos sites web Mon main menu Tous nos sites web Accueil Les parcs naturels marins et le sanctuaire de mammifĂšres marins Agoa Au plus prĂšs des territoires et des enjeux du milieu marin, les huit parcs naturels marins ont pour objectifs de mieux connaitre et protĂ©ger la mer ainsi que de soutenir le dĂ©veloppement durable des activitĂ©s maritimes. Le sanctuaire Agoa aux Antilles est, quant Ă  lui, exclusivement dĂ©diĂ© Ă  la protection des mammifĂšres marins. Les parcs naturels marins et le sanctuaire Agoa font partie de l’Office français pour la biodiversitĂ©. Qu’est-ce qu’un parc naturel marin ? vignette_67_33 Phoques gris Halichoerus grypus sur l'archipel de MolĂšne dans le Parc naturel marin d'Iroise. CrĂ©dit photo Benjamin Guichard / OFB texte_p_67_33 Le parc naturel marin est un espace protĂ©gĂ© en mer ou aire marine protĂ©gĂ©e ». C’est un outil de gestion du milieu marin, créé par la loi du 14 avril 2006. AdaptĂ© Ă  de grandes Ă©tendues marines, il a pour objectif de contribuer Ă  la protection, Ă  la connaissance du patrimoine marin et de promouvoir le dĂ©veloppement durable des activitĂ©s professionnelles pĂȘche, transport maritime, Ă©nergies renouvelables
 et de loisirs nautisme, pĂȘche de loisir, kayak, surf
 liĂ©es Ă  la mer. Jusqu’à la crĂ©ation de ce nouveau statut de protection, divers outils servaient les stratĂ©gies de conservation du milieu marin. Peu d’initiatives concernaient Ă  la fois le littoral et le large et offraient un cadre de gouvernance adaptĂ©. C’est sur la base de ce constat qu’est nĂ©e, dans les annĂ©es 90, l’idĂ©e de crĂ©er ce nouvel outil qui peut ĂȘtre mobilisĂ© de la cĂŽte vers le large, dans la limite des 200 milles nautiques. Concilier protection et dĂ©veloppement durable Le dĂ©cret de crĂ©ation d'un parc naturel marin dĂ©finit trois composantes indissociables un pĂ©rimĂštre, souvent vaste et comprenant de multiples usages, des orientations de gestion fixant les enjeux du parc sur son territoire, la composition de son conseil de gestion, organe de gouvernance du parc. Le projet de territoire est spĂ©cifiĂ© dans un plan de gestion qui fixe les objectifs et finalitĂ©s du parc Ă  15 ans. Il est Ă©laborĂ© par le conseil de gestion avec l’appui de l’équipe du Parc et est soumis Ă  l’approbation du CA de l’Office français pour la biodiversitĂ©. Il sert de cadre pour dĂ©finir le programme d’actions annuel. Les actions conduites portent sur la connaissance du milieu marin, Exemple les actions de connaissance du Parc naturel marin de Mayotte le soutien des activitĂ©s respectueuses de l’environnement, Exemple l’accompagnement des activitĂ©s dans le Parc naturel marin Gironde et mer des Pertuis le contrĂŽle et la police de l’environnement, Exemple la surveillance dans le Parc naturel marin du golfe du Lion la sensibilisation des usagers et du grand public. Exemple la sensibilisation dans le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale Et ceci dans tous les domaines d’intervention du parc le patrimoine naturel, l’interface terre-mer, la qualitĂ© de l’eau, les usages professionnels dont la pĂȘche, le tourisme et le nautisme, le patrimoine culturel, l’éducation Ă  l’environnement, la gouvernance. Le Parc rend compte de son action dans son rapport d’activitĂ©s annuel. Suivi scientifique des nourriceries cĂŽtiĂšres dans le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. CrĂ©dit photo CĂ©cile Barreaud / OFB OpĂ©ration de police contre la pĂȘche illĂ©gale dans le Parc naturel marin de Mayotte. CrĂ©dit photo Lola Bayol / OFB En savoir plus Consultez la synthĂšse des rapports d'activitĂ©s 2020 des parcs naturels marins Consultez la synthĂšse des rapports d'activitĂ©s 2019 des parcs naturels marins Le conseil de gestion Un parc naturel marin est gouvernĂ© par ceux qui utilisent l’espace marin usagers professionnels, usagers de loisirs, Ă©lus, associations de protection de l’environnement, scientifiques, services de l’Etat. Ils siĂšgent au sein d’un conseil de gestion qui se rĂ©unit plusieurs fois par an pour prendre les dĂ©cisions. Ces dĂ©cisions sont publiĂ©es dans le recueil des actes administratifs de l’OFB. Les conseils de gestion agissent sur dĂ©lĂ©gation du conseil d’administration de l’OFB, qui met Ă©galement Ă  leur disposition les moyens humains, techniques et financiers nĂ©cessaires Ă  leur action. Le conseil de gestion d’un parc naturel marin Huit parcs naturels marins La France compte huit parcs naturels marins six en mĂ©tropole et deux dans les Outre-mer. Le rĂ©seau des parcs marins a Ă©tĂ© constituĂ© en 10 ans, avec le premier parc créé en 2007 en mer d’Iroise et le dernier en 2017 en Martinique. Carte d'identitĂ© du rĂ©seau En Manche mer du Nord Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale crĂ©ation le 11 dĂ©cembre 2012 - 2 300 kmÂČ. En Atlantique Parc naturel marin d'Iroise crĂ©ation le 28 septembre 2007 - 3 500 kmÂČ Ă  la pointe du FinistĂšre. Parc naturel marin du Bassin d'Arcachon crĂ©ation le 5 juin 2014 - 435 kmÂČ. Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis crĂ©ation le 15 avril 2015 - 6 500 kmÂČ d’espace marin, 1000 km de cĂŽtes. En MĂ©diterranĂ©e Parc naturel marin du golfe du Lion crĂ©ation le 11 octobre 2011 - 4 010 kmÂČ ; Parc naturel marin du cap Corse et de l'Agriate crĂ©ation le 15 juillet 2016 - 6 830 kmÂČ, soit le plus grand parc naturel marin de mĂ©tropole. Dans l’ocĂ©an Indien Parc naturel marin de Mayotte crĂ©ation le 18 janvier 2010 - 68 381 kmÂČ, le plus grand parc naturel marin français. Aux Antilles Parc naturel marin de Martinique crĂ©ation le 5 mai 2017 - 48 900 kmÂČ. Le sanctuaire de mammifĂšres marins Agoa vignette_67_33 Carte de pĂ©rimĂštre du sanctuaire Agoa. CrĂ©dit Office français de la biodiversitĂ© texte_p_67_33 Le sanctuaire Agoa est une aire marine protĂ©gĂ©e créée en 2010 par dĂ©claration de la France et reconnue au titre du protocole SPAW Specially Protected Areas and Wildlife de la convention de CarthagĂšne en 2012. Il a pour objectif de garantir un Ă©tat de conservation favorable des mammifĂšres marins en les protĂ©geant, ainsi que leurs habitats, des impacts nĂ©gatifs directs ou indirects, avĂ©rĂ©s ou potentiels, des activitĂ©s humaines. Le sanctuaire couvre toute la ZEE zone Ă©conomique exclusive des Antilles françaises Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-BarthĂ©lemy, soit une superficie de 143 256 kmÂČ. Il fait partie des aires marines protĂ©gĂ©es françaises les plus vastes. Comme pour les parcs naturels marins, le sanctuaire Agoa est gouvernĂ© par un conseil de gestion, composĂ© d’usagers locaux et de services de l’État. L'OFB est Ă©galement gestionnaire direct du sanctuaire Agoa. Ressources et informations scientifiques et techniques S&T destinĂ©es aux professionnels Suivi et gestion des impacts du loup en France RĂ©seau acteurs agricole et cynĂ©gĂ©tique Sites techniques et scientifiques Centres de ressources DonnĂ©es et systĂšmes d'informations Espaces protĂ©gĂ©s Formations et mĂ©tiers Publications et documentations Sensibilisation et mobilisation Les marques de l'OFB

Quefaire aprĂšs un diplĂŽme BTS Maritime - PĂȘche et gestion de l'environnement marin ? Ce BTS vous ouvre les portes des formations de l'École nationale supĂ©rieure maritime, de chef de quart passerelle, capitaine de pĂȘche ou encore capitaine 3000. Poursuites d'Ă©tudes possibles Formations suivies par les membres de notre panel aprĂšs ce diplĂŽme.

CaractĂ©ristiques DurĂ©e 2 ans Niveau terminal d'Ă©tudes Bac + 2 ModalitĂ©s temps plein À savoir Cette formation permet d'exercer les mĂ©tiers de marin pĂȘcheur, officier et commandant de navire de pĂȘche, patron artisan Ă  la pĂȘche ; de cadre dans les coopĂ©ratives maritimes, dans les armements Ă  la pĂȘche ; de technicien dans des bureaux d'Ă©tudes spĂ©cialisĂ©es dans l'environnement ou la pĂȘche ; de chargĂ© de mission dans une organisation de producteurs ; d'observateur et contrĂŽleur des pĂȘches, de technicien en gestion des stocks. Le technicien supĂ©rieur assure la conduite et la gestion d'un navire de pĂȘche. Il met au point les engins de pĂȘche ou les techniques innovantes. Il participe au traitement et Ă  la valorisation des poissons. SpĂ©cialiste de la rĂ©glementation des pĂȘches, il prĂ©pare, organise et planifie des missions d'observations du milieu marin, des campagnes de pĂȘche et des espĂšces et restitue les donnĂ©es collectĂ©es. Il participe aux actions de prĂ©vention et de lutte contre les pollutions des mers. BTS maritime pĂȘche et gestion de l'environnement marin - 5 Ă©tapes pour mon parcours vers l’enseignement supĂ©rieur - Terminales 2021/2022 Code UAI 7200118R Adresse Batterie les Turquines 20200 Bastia AcadĂ©mie de Corse CaractĂ©ristiques Établissement public Internat garçons
DĂ©bouchĂ©s: Le titulaire du Bac Pro peut obtenir, sous rĂ©serve d'expĂ©rience professionnelle correspondante Ă  la rĂ©glementation en vigueur : le brevet de capitaine 500 et le brevet de patron de pĂȘche. patron d'un navire de pĂȘche ( jauge brute infĂ©rieure Ă  500) cadre ou responsable d'une entreprise dans le secteur maritime. Accueil SupĂ©rieur Annuaire des formations du supĂ©rieur BTS maritime, spĂ©cialitĂ© pĂȘche et gestion de l'environnement marin Public Bourse Internat LycĂ©e maritime et aquacole de La Rochelle La Rochelle Avenue du MarĂ©chal Juin 17022 La Rochelle Fiche Ă©tablissement Site web Parcoursup APB BTS Bac+2 Sciences Poitiers Nouvelle-Aquitaine Agriculture - agroalimentaire Description DiplĂŽme national. Admission en premiĂšre annĂ©e Niveaux requis bac ModalitĂ©s d'admission dossier Inscription de janvier Ă  dĂ©cembre Parcoursup Oui Inscription de Janvier Ă  Mars ScolaritĂ© ScolaritĂ© classique DurĂ©e des Ă©tudes 2 AnnĂ©es. Pour toute demande de mise Ă  jour de cette formation, contactez-nous doc

Lieutenantde pĂȘche / Chef quart 500; Patron de pĂȘche / Capitaine 500. Les titulaires du bac pro peuvent envisager de poursuivre vers un BTS maritime PGEM « PĂȘche et Gestion de l’environnement marin ». DĂ©bouchĂ©s : Emplois maritimes : pĂȘche artisanale ou pĂȘche industrielle, secteur offshore ou de la recherche. Contenu de la formation :

Devenez technicien de l’environnement spĂ©cialiste de la pĂȘche et de la mer Le BTS PGEM, PĂȘche et Gestion de l’Environnement Marin, a pour vocation de former des marins, techniciens supĂ©rieurs, opĂ©rationnels dans les domaines de la pĂȘche et de la gestion de l’environnement marin. Cette formation permet Ă©galement l’accĂšs Ă  l’École nationale supĂ©rieure maritime et aux formations en vue de la dĂ©livrance des brevets de Chef de Quart Passerelle, brevet de capitaine 3000 et de capitaine de pĂȘche. MĂ©tiers visĂ©s aprĂšs le BTS maritime Marin pĂȘcheur, officier et commandant de navire de pĂȘche, patron artisan Ă  la pĂȘche ; Cadre dans les coopĂ©ratives maritimes ; Technicien dans des bureaux d’études spĂ©cialisĂ©es dans l’environnement ou la pĂȘche ; ChargĂ© de mission dans une organisation de producteurs, chargĂ© de mission auprĂšs d’un comitĂ© des pĂȘches ; Cadre dans les armements Ă  la pĂȘche, technicien d’entreprises du secteur de la pĂȘche ; Dirigeant d’une entreprise commerciale maritime ; Officier embarquĂ© pour les ports ou sociĂ©tĂ©s de service amĂ©nagement du littoral, infrastructures portuaires, Énergies Marines Renouvelables, 
, officier embarquĂ© pour les armements offshore ; Technicien des organismes de recherche stage Ă  l’Ifremer, CNRS, IRD, 
.., agent du conservatoire du littoral, agent des aires marines protĂ©gĂ©es et parcs naturels ; Technicien dans les administrations territoriales ou collectivitĂ©s locales ; Agent de l’administration chargĂ©e de la mer, spĂ©cialitĂ© pĂȘches, cultures marines et environnement accĂšs sur concours catĂ©gorie B ; Observateur et contrĂŽleur des pĂȘches, technicien en gestion des stocks ScolaritĂ© D’une durĂ©e de 2 ans ou 3 pour les Ă©lĂšves qui auront suivi la classe de mise Ă  niveau maritime, elle comporte un minimum de 8 semaines de stages. La formation comprend 1/3 d’enseignement gĂ©nĂ©ral comportant des mathĂ©matiques et des sciences-physique appliquĂ©es, de l’anglais renforcĂ©, du français et de la culture gĂ©nĂ©rale maritime ; 2/3 de formations professionnelles, scientifiques et techniques. Voir Ă©galement Master AQUADURA Conditions d’entrĂ©e Satisfaire aux normes d’aptitudes mĂ©dicales requises pour la navigation ; Admission sur dossier pour les candidats 1 Directement en premiĂšre annĂ©e de BTSM pour les candidats titulaires d’un baccalaurĂ©at de la spĂ©cialitĂ© conduite et gestion des entreprises maritimes» ; 2 AprĂšs une annĂ©e obligatoire de mise Ă  niveau maritime pour les candidats titulaires d’un baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral, technologique ou professionnel autre que la spĂ©cialitĂ© visĂ©e ci-dessus. L’annĂ©e de mise Ă  niveau est partie intĂ©grante de la formation, l’admission vaut pour la totalitĂ© de la formation. Une classe de Mise Ă  Niveau Maritime est ouverte dĂšs la rentrĂ©e de septembre 2014 au lycĂ©e professionnel maritime d’ ComitĂ© des PĂȘches juillet 2014. Établissements de formation Liste non exhaustive des Ă©tablissements proposant ce BTS Maritime en France LycĂ©e professionnel maritime de Boulogne-sur-Mer/Le Portel 6 rue Georges HonorĂ© – BP1 – 62480 Le PortelLycĂ©e professionnel maritime Paul Bousquet de SĂšte Rue des cormorans – 34207 SĂšte CedexLycĂ©e professionnel maritime et aquacole d’Etel 38 Avenue Louis Bougo – BP 33 – 56410 EtelLycĂ©e Maritime et Aquacole de La RochelleAv du MarĂ©chal Juin BP 529. 17022 La Rochelle CĂ©dex 01 Inscriptions, candidatures sur Parcoursup Poster un commentaire CrĂ©dits photo Djedj, Pixabay.
LeBTS « pĂȘche et gestion de l’environnement marin » ouvre aux lycĂ©es maritimes de Boulogne et SĂšte, avec mise Ă  niveau Ă  Étel. AccĂšs direct avec un bac pro « conduite et gestion des entreprises maritimes ». Et le BTS « maintenance des systĂšmes Ă©lectro-navals » se tiendra Ă  FĂ©camp et Saint-Malo, avec mise Ă  niveau Ă  Paimpol Le garde nature, appelĂ© Ă©galement Ă©co-garde ou garde pĂȘche, ou garde du littoral en fonction de son environnement d’exercice, est un professionnel de la protection de la nature et de la biodiversitĂ©. ChargĂ© de surveiller, d’étudier les Ă©cosystĂšmes d’un territoire et de rendre compte de leur Ă©tat, il transmet Ă©galement ses connaissances auprĂšs des publics qu’il cĂŽtoie et sensibilise. Voici la fiche mĂ©tier complĂšte du garde nature. Niveau de recrutement La profession est accessible dĂšs l’obtention d’un BTSA GPN ou d’une Licence Professionnelle en Gestion d’Espaces Naturels. La maĂźtrise d’une langue Ă©trangĂšre et un brevet de secourisme sont des atouts. Description du mĂ©tier Le garde nature est un agent employĂ© par une mairie ou une collectivitĂ© territoriale, intervenant sur un territoire prĂ©cis, et auquel trois missions principales sont assignĂ©es La protection de la nature,L’étude de la biodiversitĂ© faunistique et floristique,L’information du public. Ce mĂ©tier, en lien Ă©troit avec le vivant, suppose une prĂ©sence quotidienne de l’agent au cƓur du territoire placĂ© sous sa protection, dont il doit avoir une parfaite connaissance. La surveillance qu’il exerce le place frĂ©quemment au contact du public et des usagers frĂ©quentant le lieu. Sans pour autant disposer d’un pouvoir juridique, il connaĂźt les rĂšglements en vigueur dans les Parcs Naturels Sensibles et les Parcs Nationaux au respect desquels il veille. Patrouilleur infatigable, il est frĂ©quemment amenĂ© Ă  travailler en lien avec les autoritĂ©s assermentĂ©es, auxquelles il peut signaler les infractions relevĂ©es. Sa mission de surveillance vise Ă  freiner les actes de malveillance, le braconnage, les dĂ©charges sauvages, Ă  prĂ©venir les incendies, la perturbation des espĂšces fragiles ou des sites sensibles, comme les rĂ©serves naturelles, les lieux de nidification, etc. En un mot, l’éco-garde protĂšge la biodiversitĂ©. L’autre versant de sa mission consiste Ă  faire de lui un tĂ©moin clĂ© de l’évolution des milieux sous sa protection souvent chargĂ© de rĂ©aliser des inventaires faune-flore, il effectue aussi des missions de comptage, de marquage ou de baguage, ainsi que des suivis sanitaires d’espĂšces animales prĂ©cise. Par ailleurs, les donnĂ©es recueillies que le garde nature enregistre sont susceptibles d’ĂȘtre utilisĂ©es par la communautĂ© scientifique avec laquelle il est en relation. Font partie de ses tĂąches rĂ©guliĂšres, l’évaluation de l’impact de la modification d’un habitat par l’implantation d’une entreprise, d’une route ou d’une nouvelle pratique agricole sur les espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales prĂ©sentes, ou l’analyse des perturbations s’opĂ©rant Ă  plus grande Ă©chelle sur le milieu qu’il observe, comme le changement climatique. Enfin, fort de toutes ses connaissances, le garde nature assure une mission de sensibilisation et d’information auprĂšs de publics variĂ©s. Cette fonction le rapproche de l’animateur nature comme ce dernier, il transfert ses savoirs, fidĂšle Ă  l’idĂ©e selon laquelle informer c’est protĂ©ger. Les compĂ©tences mobilisĂ©es Une bonne connaissance des Ă©cosystĂšmes, des comportements animaliers, de la maĂźtrise de la pratique des inventaires condition physique optimale ce mĂ©tier de terrain se pratique par des conditions mĂ©tĂ©orologiques variĂ©es et nĂ©cessite parfois Ă©galement l’amĂ©nagement de sites naturels ou la rĂ©alisation de travaux de gĂ©nie sens relationnel et le plaisir de la transmission des aptitudes pour la mĂ©diation et la gestion de situations conflictuelles. Qui recrute le garde nature ? Les collectivitĂ©s locales sont le premier employeur du garde conseils rĂ©gionaux et parcs nationaux et est Ă©galement un pourvoyeur d’emplois accessible sur concours fonction publique et territoriale, cadre B de la filiĂšre technique, le poste est alors exercĂ© avec le statut de associations de protection de la nature recrutent, mais les contrats sont souvent entreprises privĂ©es Ɠuvrant dans le secteur de la gestion des forĂȘts et du boisement. RĂ©munĂ©ration Le salaire annuel moyen d’un garde nature oscille entre 20000 et 30000 € brut. Des questions sur ce mĂ©tier ? Une prĂ©cision Ă  apporter Ă  cette fiche ? Contactez-nous. Le2 mars dernier, 21 Ă©tudiants de 1Ăšre et 2Ăšme annĂ©e de BTS Maritime PĂȘche et Gestion de l’Environnement Marin du lycĂ©e Paul Bousquet de SĂšte (HĂ©rault) ont accueilli en classe Arnaud Bertrand, chercheur Ă  l’IRD, Ă©cologiste marin Ă  l’unitĂ© MARBEC.
SOMMAIRE SIGLES ET ABREVIATIONS INTRODUCTION GENERALE PARTIE I D’UNE PROTECTION ABONDAMMENT REGLEMENTEE CHAPITRE I L’EXISTENCE DE TEXTES NORMATIFS SECTION I La coopĂ©ration internationale aboutissant Ă  une multiplicitĂ© de textes conventionnels SECTION II Les mĂ©canismes opĂ©rationnels de la lutte contre la pollution maritime 2. Les obligations dĂ©coulant de la mise en oeuvre CHAPITRE II LE ROLE MAJEUR DES INSTITUTIONS SECTION I Un rĂŽle de contrĂŽle de la mise en Ɠuvre des Conventions SECTION II La rĂ©pression renforcĂ©e des cas de pollution 1. Les juridictions Ă  compĂ©tence gĂ©nĂ©rale PARTIE II ...A UNE MISE EN ƒUVRE RELATIVEMENT EFFECTIVE CHAPITRE I LES APORIES DE LA LUTTE CONTRE LA POLLUTION SECTION I Le contrĂŽle insuffisant de l’environnement marin SECTION II Les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la rĂ©paration issue de la pollution CHAPITRE II LE TRAITEMENT DES LACUNES DANS LA MISE EN ƒUVRE DU DROIT DE L’ENVIRONNEMENT MARIN SECTION I Les dĂ©ficiences de l’application des normes conventionnelles SECTION II Les perspectives en vue d’une meilleure santĂ© de l’environnement marin 2. La crĂ©ation d’une Organisation Mondiale de l’Environnement Ă  long terme CONCLUSION GENERALE L’UniversitĂ© FĂ©lix Houphouet Boigny d’Abidjan Cocody n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions Ă©mises dans le present mĂ©moire. Les opinions qui y sont contenues doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme propres Ă  leur auteur. REMERCIEMENTS Un travail de recherche est une initiative personnelle, certes. Toutefois, il ne peut aboutir rĂ©ellement sans le soutien de Dieu et de personnes ressources. C’est pour cette raison que nous tenons Ă  tĂ©moigner toute notre gratitude Ă  toutes les personnes qui, de prĂšs ou de loin et d’une façon ou d’une autre, nous ont permis de mener ces recherches dans des conditions satisfaisantes. Nos remerciements les plus sincĂšres vont premiĂšrement au Professeur GADJI Yao Abraham, Directeur de MĂ©moire pour ses conseils, sa disponibilitĂ© en faisant preuve de patience et ausi de rigueur mĂ©thodique. Son engagement en faveur de l’émergence d’un paradigme nouveau dans la pĂ©dagogie universitaire reste pour nous source de motivation. Secundo, nous tenons aussi Ă  remercier et Ă  manifester notre profond respect Ă  l’égard de tous les membres qui ont acceptĂ© de participer au Jury de la soutenance de ce MĂ©moire et qui nous ont fait l’honneur d’apprĂ©cier souverainement les rĂ©sultats de cette Ă©tude. Que soit ici remerciĂ© le CADCE, lieu de travail et de rencontre. Nous rĂ©itĂ©rons toute notre gratitude Ă  nos condisciples du MASTER II avec lesquels nous avons vĂ©cu au cours de cette annĂ©e des expĂ©riences de partage, de solidaritĂ© et d’écoute mutuel. De plus, nos remerciements amicaux vont Ă  l’endroit de mes amis qui nonobstant leur emploi du temps chargĂ© ont acceptĂ© de faire la relecture attentive de ce MĂ©moire. Je remercie enfin ma famille, pour son soutien infaillible et particuliĂšrement Monsieur APATA Jean-Paul et son Ă©pouse, APATA Yao, ASSAMOI Chantal et Madame Boglo PĂ©lagie. Puisse Dieu, le Tout Puissant, vous le rendre chacun, en vos rangs, grades et qualitĂ©s, au centuple. EPIGRAPHE L’homme doit constamment faire le point de son expĂ©rience et continuer Ă  dĂ©couvrir, Ă  inventer, Ă  crĂ©er et Ă  avancer. Aujourd’hui, ce pouvoir qu’a l’homme de transformer le milieu dans lequel il vit, s’il est utilisĂ© avec discernement, peut apporter Ă  tous les peuples les bienfaits du dĂ©veloppement et la possibilitĂ© d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la vie. UtilisĂ© abusivement, ce mĂȘme pouvoir peut causer un mal incalculable aux ĂȘtres humains et Ă  l’environnement » 1 . SIGLES ET ABREVIATIONS Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten INTRODUCTION GENERALE Nous avons une seule Terre ... », telle Ă©tait la devise de la premiĂšre ConfĂ©rence des Nations Unies sur l’environnement humain, tenue Ă  Stockholm en 1972. Mais quelle drĂŽle d’idĂ©e en fin de compte d’avoir appelĂ© Terre » une planĂšte qui apparaĂźt bleue aux cosmonautes, recouverte qu’elle est, Ă  70% par la mer 2 » ? De ce bout de phrase, apparaissant comme un avertissement et une alerte face aux risques que la planĂšte entiĂšre court par un mode de vie peu respectueuse, peu soucieuse de l’environnement, nous avons les prĂ©mices d’une nouvelle approche thĂ©matique en droit international3 celle d’une necĂ©ssaire protection de l’environnement. On aborde donc la normalisation voir la rĂ©gularisation du traitement international de l’environnement en partant d’une perspective transfrontaliĂšre 4. La question environnementale devient alors une problĂ©matique universelle, objet de tous les dĂ©bats, mĂȘme si en ces temps, les pollutions demeuraient encore relativement localisĂ©es Ă  certains Ă©lĂ©ments de la nature comme les cours d’eaux d’importance internationale. Il s’agit alors d’apprĂ©hender la question de la protection de l’environnement marin par le droit international. RĂ©sultant de la complexitĂ© des relations entre l’homme et la nature qui constitue d’ailleurs son cadre de vie, il apparait nĂ©cessaire de rĂ©guler les rapports de celui-ci avec cette derniĂšre pour sa survie existentielle mais aussi et surtout pour la prĂ©servation des droits Ă  la vie des gĂ©nĂ©rations futures. La nĂ©cessitĂ© de prĂ©ciser les contours de la notion d’environnement marin peut s’expliquer et se justifier par toute une sĂ©rie de notions voisines renvoyant de maniĂšre fort utile Ă  la mĂȘme rĂ©alitĂ© -de prĂ©servation de la vie prĂ©sente et future par la pratique de l’équitĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle- en partant de Ă©cologie, nature, espace maritime, biodiversitĂ©, ressources halieutiques, miniĂšres
 et aboutissant Ă  la notion synthĂ©tique de dĂ©veloppement durable5. La notion d’environnement marin est donc toute aussi vaste que l’espace auquel il s’applique. L’environnement s’apprĂ©hende comme une notion polysĂ©mique. Du point de vue de la littĂ©rature, l’expression environnement signifie l’ensemble des Ă©lĂ©ments naturels et artificiels qui entourent un individu humain, animal ou vĂ©gĂ©tal ou une espĂšce. Aussi apparait-elle comme la composition des Ă©lĂ©ments objectifs et subjectifs qui constituent le cadre de vie de l’individu6. Vu sous cet angle, l’environnement demeure une notion superficielle dans la mesure oĂč elle est prĂ©sentĂ©e comme un phĂ©nomĂšne matĂ©riel et statique dont l’existence semble Ă  premiĂšre vue Ă©ternelle. Elle serait non Ă©volutive, non dĂ©gradable car cette dĂ©finition littĂ©rale Ă©tablie une relation de passivitĂ© de l’homme avec cette derniĂšre. Or l’homme est un ĂȘtre insatiable et abusant de son voisin environnement. En tant qu’unique ĂȘtre douĂ© de raison, il a toujours eu un ascendant sur la nature, selon une conception anthropocentriste7. Quant Ă  la conception de l’environnement pour le droit international, il existe une ambigĂŒitĂ© dĂ©finitionnelle de la notion. Il ressort comme une sorte d’incapacitĂ© Ă  dĂ©gager une signification harmonisĂ©e du terme environnement par les diffĂ©rentes conventions internationales relatives Ă  la matiĂšre. Cet Ă©tat de fait est assez symptomatique de la complexitĂ© de la question mais aussi et surtout des enjeux qu’elle suscite. En effet, les tentatives de dĂ©finition de l’environnement sont nombreuses et entrainent inĂ©vitablement comme consĂ©quence une pluralitĂ© de dĂ©finitions, tant sa protection reprĂ©sente un grand dĂ©fi pour les acteurs de la scĂšne internationale. Ainsi, la tendance de catĂ©gorisation de la notion d’environnement a Ă©tĂ© celle de l’énumĂ©ration des Ă©lĂ©ments composants celle-ci. L’environnement est donc conceptualisĂ© par sa consistance, sa substance intrinsĂšque. En terme d’illustration, il convient de noter par exemple que la premiĂšre confĂ©rence des Nations Unies dite DĂ©claration de Stockholm sans dĂ©gager une dĂ©finition prĂ©cise du concept d’environnement pose le principe de son importance8. Cette dĂ©claration en son principe 2 dispose que les ressources naturelles du globe y compris l’air, l’eau, la terre, la flore et la faune 
, doivent ĂȘtre prĂ©servĂ©s dans l’intĂ©rĂȘt des gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et Ă  venir par une planification ou une gestion attentive selon leur besoin.». De plus, la Convention de Lugano, adoptĂ©e le 21 Juin 1993, sous les auspices du Conseil de l’Europe, procĂšde aussi Ă  travers une approche Ă©numĂ©rative Ă  l’édification du concept d’environnement en indiquant en son article 2 qu’au sens de la prĂ©sente convention, l’environnement comprend Les ressources naturelles abiotiques et biotiques telles que l’air, l’eau, le sol, la faune et la flore, l’interaction entre les mĂȘmes facteurs ; les biens qui composent l’hĂ©ritage culturel; et les aspects caractĂ©ristiques du paysage». C’est presque cette dĂ©finition que retient l’Institut du Droit International dans sa rĂ©solution du 4 Septembre 1997 en indiquant que l’environnement englobe les ressources naturelles abiotiques notamment l’air, l’eau, le sol, la faune et la flore ainsi que l’interaction entre ces mĂȘmes facteurs. Il comprend aussi les aspects caractĂ©ristiques du paysage ». Toutes ces Ă©nonciations bien que renseignant sur le contenu de la notion n’en constituent pas moins une solution aboutie Ă  la volontĂ© d’y confĂ©rer une dĂ©finition satisfaisante. C’est finalement la jurisprudence de la CIJ Ă  travers l’avis sur la licĂ©itĂ© de la menace sur l’emploi d’armes nuclĂ©aires du 8 juillet 19969, qui va contribuer Ă  dĂ©gager une dĂ©finition de la notion d’environnement. Ainsi, dans cet avis consultatif10, la Cour affirme que l’environnement n’est pas une abstraction, mais bien l’espace oĂč vivent les ĂȘtres humains et dont dĂ©pendent la qualitĂ© de leur vie et de la santĂ©, y compris pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir ». Cette conception est innovante car elle prĂ©sente dĂ©sormais l’environnement comme l’espace de vie de l’Homme et par consĂ©quent celui des autres espĂšces vivantes. L’environnement n’est plus perçu comme un ensemble de ressources exploitables ou Ă  exploiter mais le support mĂȘme de leur dĂ©veloppement. Les juges dans leur avis ont donc fait usage de leur pouvoir d’interprĂ©tation qui leur permettait sans doute d’aboutir Ă  cette apprĂ©hension large et rĂ©sumante de la notion. Quant au concept de la mer dont dĂ©coule l’adjectif marin, il dĂ©signe l’ensemble des espaces maritimes qui comprennent les Ă©tendues d’eau salĂ©e en communication libre et naturelle » par les sujets du droit international au premier rang desquels figurent les Etats11. Cette dĂ©finition de la mer exclut les eaux douces et les mers intĂ©rieures rĂ©gies par le droit interne de chaque Etat. La mer est un espace trĂšs rĂ©glementĂ© en droit international positif. L’ensemble des rĂšgles rĂ©gissant cet espace constitue le droit de la mer. C’est un corpus de dispositions juridiques qui dĂ©finit d’une part les espaces maritimes concernĂ©s et d’autres parts les droits et obligations incombant aux Etats dans celles-ci notamment la navigation, l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la protection du milieu marin qui constitue le point d’ancrage de notre Ă©tude. Concernant la protection, elle resume un ensemble de mesures de prĂ©caution et de reparation qui, rĂ©pondant au besoin de celui ou de ce qu’il couvre et correspondant en gĂ©nĂ©ral Ă  un devoir pour celui qui l’assure, consiste Ă  prĂ©munir une personne ou un bien contre un risque, Ă  garantir sa sĂ©curitĂ©, son intĂ©gritĂ©, etc..., par des moyens juridiques et/ou matĂ©riels. La protection dĂ©signe aussi bien l’action de protĂ©ger que le systĂšme de protection Ă©tabli12. En effet, la protection du milieu marin, au regard des enjeux stratĂ©giques, Ă©conomiques, gĂ©opolitiques 
 qu’elle comporte, represente une question fondamentale du droit international contemporain. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la stratĂ©gie adoptĂ©e au niveau du droit international, Ă  travers les diffĂ©rentes conventions de protection du milieu marin, reste la lutte contre la pollution. La pollution reprĂ©sente donc la principale source de dĂ©gradation de l’environnement en gĂ©nĂ©ral mais plus spĂ©cifiquement du milieu marin13. Qu’il s’agisse des catastrophes Ă©cologiques d’origine accidentelle ou de rejets dĂ©libĂ©rĂ©s. Elle est dĂ©finit par la convention de MontĂ©go Bay sur le droit de la mer en son article 1 alinĂ©a 4 14 en ces termes On entend par ’pollution du milieu marin’’ l’introduction directe ou indirecte, par l’homme, de substances ou d’énergie dans le milieu marin 
 lorsqu’elle a ou peut avoir des effets nuisibles tels que dommages aux ressources biologiques, Ă  la faune et la flore marines, risques pour la santĂ© de l’homme entrave aux activitĂ©s maritimes, y compris la pĂȘche et les autres utilisations lĂ©gitimes de la mer, altĂ©ration de la qualitĂ© de l’eau de mer du point de vue de son utilisation et dĂ©gradation des valeurs d’agrĂ©ment ». Cette dĂ©finition spĂ©cifique Ă  la pollution marine rejoint celle-ci dĂ©gagĂ©e par l’OCDE qui perçoit la pollution aussi comme l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, de substances ou d’énergies dans l’environnement, qui entraine des consĂ©quences prĂ©judiciables de nature Ă  mettre en danger la santĂ© humaine, Ă  nuire aux ressources biologiques et aux agrĂ©ments, Ă  gĂȘner les autres utilisations lĂ©gitimes de l’environnement ».15 Ces approches dĂ©finitionnelles montrent que, quelle qu’en soit la forme, l’origine directe ou indirecte, la pollution produit des consĂ©quences trĂšs regrettables sur l’homme, les ressources naturelles en affectant la qualitĂ© de celles-ci et de l’écosystĂšme qui les contient. Il existe diffĂ©rents types de pollutions de l’environnement marin mais on distingue de maniĂšre traditionnelle les pollutions artificielles des pollutions naturelles qui elles-mĂȘmes comprennent la pollution par les navires16, la pollution due aux opĂ©rations d’immersion17, la pollution d’origine tellurique18, la pollution rĂ©sultant d’activitĂ©s relatives aux fonds marins et la pollution atmosphĂ©rique19. Comme dĂ©jĂ  Ă©noncĂ©, la pollution de l’environnement et plus spĂ©cifiquement celle du milieu marin constitue un problĂšme majeur en droit international. En effet, la mer reste un Ă©lĂ©ment fondamental du domaine public international. Le domaine international reprĂ©sentant lui-mĂȘme un ensemble d’espaces maritime, atmosphĂ©rique dont l’utilisation, l’exploitation pacifique intĂ©resse la CommunautĂ© internationale et qui comme tel est suffisamment rĂ©glementĂ©. Et ce dans le but d’éviter l’anarchie qui pourrait naitre de cette utilisation. Cette nĂ©cessitĂ© de protection a Ă©tĂ© depuis le milieu du vingtiĂšme siĂšcle plus marquĂ©e20. En effet, Ă  partir de cette Ă©poque, la pollution des mers par hydrocarbure va attirer l’attention de la sociĂ©tĂ© internationale. Une prise de conscience postĂ©rieurement Ă  cette forme de pollution pousse donc les Etats Ă  l’adoption de mesures de protection du milieu marin. Cette volontĂ© conduit donc Ă  la signature de la convention de Londres du 12 Mai 1954 relative Ă  la prĂ©vention de la pollution de la mer par les hydrocarbures ou convention OILPOL. Il s’agit de la premiĂšre initiative de rĂ©glementation d’envergure internationale en matiĂšre maritime. Mais sa timiditĂ© et son inefficacitĂ© entrainent les nĂ©gociations en vue d’un texte plus pertinent en l’occurrence la convention MARPOL de 1973 qui est un cadre plus complexe pour encadrer la question de la pollution par les navires. L’intĂ©rĂȘt de la question de la protection de l’environnement marin est, particuliĂšrement sans aucune ambiguĂŻtĂ©, visible. Au regard des enjeux politiques, Ă©conomiques, gĂ©ologiques
 qu’elle engendre, un encadrement s’impose afin qu’il continue de servir comme un point de rĂ©serves de ressources vitales nĂ©cessaires Ă  la survie de l’espĂšce humaine et dans l’intĂ©rĂȘt commun de l’humanitĂ© toute entiĂšre. L’interdĂ©pendance Ă©conomique entre les Etats et les ressources biologiques de l’environnement marin est riche d’enjeux. Ce milieu est donc indispensable Ă  l’homme. Il y puise des Ă©lĂ©ments pour son alimentation; sa santĂ© et son bien- ĂȘtre sont tributaires de la qualitĂ© de celui-ci. Dans cette perspective, il serait utilement justifiĂ© que l’on accorde une attention particuliĂšrement Ă  la protection de ce milieu dans le but de contribuer Ă  son existence durable au profit des gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures. L’étude de la protection de l’environnement marin en droit international est certainement un sujet intĂ©ressant Ă  plusieurs Ă©gards -Du point de vue juridique, notre sujet pose le problĂšme de l’élargissement du champ d’action du droit de l’environnement et de sa conquĂȘte d’autres branches du droit, en l’occurrence le droit international de la mer qui apparaĂźt de nos jours comme une discipline qui recoupe le droit international de l’environnement et le droit de l’utilisation et de l’exploitation des espaces marins internationaux. -Au plan pratique, il prĂ©sente une situation de cohabitation au sein d’une mĂȘme entitĂ© territoriale des normes internationales et internes; tout en exposant les difficultĂ©s de mise en oeuvre des conventions internationales au plan interne en tenant compte des spĂ©cificitĂ©s du droit international de l’environnement. -Au plan socio-Ă©conomique, la protection de l’environnement marin contribue au dĂ©veloppement de l’ensemble des Etats dans la mesure oĂč un environnement sain est gĂ©nĂ©rateur de bien-ĂȘtre, des emplois, donc des richesses. L’intĂ©rĂȘt de notre Ă©tude Ă©tant multidimensionnel, sa comprĂ©hension ne pourra ĂȘtre facilitĂ©e qu’à travers l’élaboration d’une problĂ©matique appropriĂ©e. Dans son sens didactique, la problĂ©matique est l’ensemble des questions Ă  rĂ©soudre concernant un sujet donnĂ©. Selon Michel Beaud, elle est un ensemble construit autour d’une question principale, des hypothĂšses de recherches et des lignes d’analyse qui permettront de traiter le sujet choisi. 21 ». L’idĂ©e de protection de l’environnement trouve son fondement d’un constat alarmant et qui concerne tous les Etats, Ă  savoir la dĂ©gradation du milieu marin par des activitĂ©s humaines. L’environnement marin connait dans l’ensemble des pays du monde une detĂ©rioration inquiĂ©tante. Les ressources minĂ©rales et halieutiques y sont surexploitĂ©es et les Ă©cosystĂšmes fragiles dĂ©truits parfois Ă  cause des techniques irrationnelles employĂ©es par les exploitants des ressources marines22. Dans cette perspective, les questions principales qui s’imposent dans cette rĂ©flexion reste de savoir face Ă  l’acuitĂ© de la situation causĂ©e par les pollutions, quelle est l’approche du droit international dans le processus de protection de l’environnement marin ? Les mĂ©canismes Ă©laborĂ©s en vue de parvenir Ă  ces objectifs sont-ils pertinents pour permettre cette protection ? Et quelles perspectives dans la dynamique du droit prospectif de l’environnement marin pourrraient permettre d’aboutir Ă  sa santĂ© optimale ? La rĂ©ponse Ă  ce questionnement conduit inĂ©luctablement, Ă  travers une structuration bipartite, Ă  l’analyse du systĂšme Ă©tabli au niveau international fondĂ© sur le socle d’une technique conventionnelle dĂ©finissant les mĂ©canismes juridiques, institutionnels et juridictionnels de cette protection. Toutefois, il convient de rĂ©vĂ©ler, par la confrontation de ces mĂ©canismes thĂ©oriques Ă  la rĂ©alitĂ©, que leur mise en Ɠuvre demeure contrastĂ©e et donc inefficace. Il apparaĂźt donc urgent d’envisager des solutions pour corriger les insuffisances de la gestion internationale du milieu marin. PARTIE I D’UNE PROTECTION ABONDAMMENT REGLEMENTEE
 L’appartenance de la mer au domaine public international23 implique, dans la logique du dĂ©veloppement durable et des nĂ©cessitĂ©s inhĂ©rentes au maintien ou Ă  la gestion rationnelle des ressources qu’elle contient, une protection accrue. Le droit international en tant qu’instrument de rĂ©gulation contribue Ă  atteindre cet objectif. Ainsi, l’analyse du droit positif en matiĂšre de protection de l’environnement marin laisse entrevoir l’existence d’un impressionnant dispositif tant normatif que rĂ©pressif. Cette normativitĂ© outranciĂšre se justifie Ă  la lumiĂšre des atteintes occasionnĂ©es par les pollutions rĂ©currentes du milieu marin. De plus, au regard du caractĂšre pragmatique de la question de protection de l’environnement, il Ă©tait impĂ©rieux de coupler ces mesures Ă  forte consonance thĂ©orique avec des mĂ©canismes institutionnels pour l’encadrement des activitĂ©s. Ces institutions de rĂ©glementation sont les vĂ©ritables leviers de la volontĂ© du systĂšme international. L’opĂ©rationnalitĂ© des mesures normatives Ă©laborĂ©es au travers de celles-ci reste un gage d’efficacitĂ©. La protection, avec pour objectif d’empĂȘcher les pollutions du milieu marin ou d’en attĂ©nuer les effets, consiste en la mise en place de mĂ©canismes normatifs et l’instauration d’un cadre institutionnel d’encadrement des activitĂ©s s’y exerçant. On peut dire en premier lieu que les traitĂ©s internationaux et rĂ©gionaux visant Ă  prĂ©server ou Ă  conserver l’environnement montrent que les Etats acceptent de se soumettre Ă  des rĂšgles communes pour arriver Ă  une situation globale pour essayer d’avoir des retombĂ©es collectives et individuelles positives24. En second lieu, les Etats parties aux Accords MultilatĂ©raux de l’Environnement AME sont amenĂ©s le plus souvent Ă  mettre en oeuvre une coopĂ©ration interĂ©tatique. Cette coopĂ©ration se dĂ©veloppe Ă  travers des Organisations Internationales existant dĂ©jĂ  et aussi Ă  travers des institutions spĂ©cifiques créées de plus en plus par les Conventions qui s’établissent. Ainsi, en recourant Ă  des moyens scientifiques, techniques et financiers, les Etats contribuent Ă  une coordination permettant la mise en communs des Ă©fforts en vue d’aboutir Ă  une protection Ă©fficiente. CHAPITRE I L’EXISTENCE DE TEXTES NORMATIFS Les mĂ©canismes normatifs de la protection de l’environnement marin s’analysent comme un ensemble de textes de nature conventionnelle et multilatĂ©rale qui dĂ©finissent les principes devant rĂ©git la matiĂšre. Le droit international positif, Ă  travers le systĂšme des Nations Unies, concernant la question environnementale en gĂ©nĂ©ral et plus spĂ©cifiquement la protection, la conservation du milieu marin est caractĂ©risĂ©e par un foisonnement normatif dont les dispositions dans leur quasi majoritĂ© instituent les mĂ©canismes de la lutte contre la pollution maritime. SECTION I La coopĂ©ration internationale aboutissant Ă  une multiplicitĂ© de textes conventionnels L’encadrement des relations interĂ©tatiques est rĂ©gi par un ensemble de textes juridiques qui constituent le droit positif international. Les Etats ont ainsi recours pour rĂ©gler les diffĂ©rends issus de leurs rapports Ă  une sĂ©rie de sources dont le rĂ©sumĂ© est contenu dans l’article 38 du statut de la CIJ25. L’analyse du droit positif en matiĂšre de protection de l’environnement marin conduit inĂ©luctablement Ă  la frappante conclusion du choix de la technique conventionnelle. Source principale du droit international, le traitĂ© interĂ©tatique se dĂ©finit comme l’accord international conclu par Ă©crit entre Etats et rĂ©gi par le droit international, qu’il soit consignĂ© dans un document unique ou dans deux ou plusieurs documents connexes, et qu’elle que soit sa dĂ©nomination particuliĂšre» aux termes de l’article 2 alinĂ©a 1 de la Convention de Vienne de 196926. ComparĂ© au droit classique des obligations, les traitĂ©s produisent des effets juridiques particuliers et conformement aux objectifs qui les sous entendent, entre les parties contractantes. Cette production d’effets de droit est nĂ©cessaire27 et doit tendre Ă  la solidification des rapports de maniĂšre juste et Ă©quitable. Toutefois, cette volontĂ© est au regard des faits d’actualitĂ© plutĂŽt thĂ©orique. L’on dĂ©nombre donc en matiĂšre de protection de l’environnement marin des conventions applicables de maniĂšre transversale et des traitĂ©s spĂ©cifiques Ă  certains domaines. Paragraphe I Les Conventions transversales Le cadre global de conventionnalitĂ© applicable Ă  la protection du milieu marin est constituĂ© de traitĂ©s dĂ©finissant les principes fondamentaux de celle-ci. Ces accords multilatĂ©raux de l’Environnement AME sont reprĂ©sentatifs de l’ensemble des pays du monde entier en termes de nombres de parties mais aussi au vue de la rĂ©partition spatiale de ceux-ci. Ils reprĂ©sentent donc une rĂ©ponse concertĂ©e Ă  la problĂ©matique gĂ©nĂ©rale de la protection de l’environnement marin. Les dispositions qu’ils contiennent s’analysent donc comme le droit positif fondamental en la matiĂšre. Ce sont la Convention sur la diversitĂ© biologique et la convention de MontĂ©go Bay de 1982 relative au droit de la mer qui constituent ce cadre global. A La Convention sur la diversitĂ© biologique un instrument majeur de base en matiĂšre d’environnement La Convention sur la DiversitĂ© Biologique CDB a Ă©tĂ© ouverte Ă  la signature lors du sommet de la terre Ă  Rio de Janeiro au BrĂ©sil, le 5 juin 1992 et est entrĂ©e en vigueur le 29 dĂ©cembre 1993. De la lecture de ses objectifs fondamentaux, la CDB est considĂ©rĂ©e, par les 193 Etats parties, comme le principal instrument international relatif au dĂ©veloppement durable. Ainsi, Ă  travers une approche utilitariste, la CDB joue un rĂŽle majeur de conservation de la diversitĂ© biologique. 1. L’approche utilitariste de la Convention sur la biodiversitĂ© L’utilitarisme est une doctrine Ă©thique qui prescrit d’agir de maniĂšre Ă  maximiser le bien ĂȘtre global de l’ensemble des ĂȘtres sensibles. Ce qui entraine en consĂ©quence que la prise en compte des intĂ©rĂȘts - bien que divergents - des ĂȘtres concernĂ©s par une situation donnĂ©e. D’abord par JĂ©rĂ©mie Bentham 28 1748-1832 et suivi par la suite de John Stuart Mill 1806 -1873, la notion connait une vĂ©ritable consĂ©cration doctrinale au point oĂč elle a Ă©tĂ© appliquĂ©e Ă  des questions concrĂštes telles que la politique Ă©conomique des Etats, le systĂšme politique, l’émancipation des femmes, la justice sociale
pour ensuite ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e par les considĂ©rations Ă©cologiques. Dans son ouvrage, l’Utilitarisme 29 1871, John Stuart Mill, parlant du rapport qui existe entre la justice et l’utilitĂ©, affirme on considĂšre comme de la plus grande injustice de priver quelqu’un de sa libertĂ©, de sa propriĂ©tĂ©, de tout ce qui lui appartient de par la loi. VoilĂ  donc un exemple de l’application des termes juste et injuste, dans un sens parfaitement dĂ©fini 
 ». Partant de cette logique, il convient de considĂ©rer les gĂ©nĂ©rations futures comme des ĂȘtres sensibles donc prĂ©sents dont les droits de par nos actions peuvent s’en trouver empiĂ©ter. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la CDB dans l’esprit. Aussi pour relever le dĂ©fi de la protection et de la conservation du milieu marin, celle- ci Ă©tablit un cadre d’action qui reconnait la nĂ©cessitĂ© d’un juste Ă©quilibre entre l’utilisation des ressources biologiques et le besoin de conserver la diversitĂ© biologique pour ces gĂ©nĂ©rations Ă  venir. Et ce par la conciliation entre utilisation rationnelle en fonction des besoins contemporains et une prise en compte des intĂ©rĂȘts de ces gĂ©nĂ©rations. Aux termes de l’article 1 de la CDB qui fixe les objectifs et les axes d’intervention de celle-ci, l’on ne retient que les objectifs de la prĂ©sente convention, dont la rĂ©alisation sera conforme Ă  ses dispositions pertinentes, sont la conservation de la diversitĂ© biologique , l’utilisation durable de ses Ă©lĂ©ments et le partage juste et Ă©quitable des avantages tirĂ©s de l’exploitation ressources gĂ©nĂ©tiques , notamment grĂące Ă  un accĂšs satisfaisant aux ressources gĂ©nĂ©tiques et Ă  un transfert appropriĂ© des techniques pertinentes compte tenu de tous les droits sur ces ressources et aux techniques et grĂące Ă  un financement adĂ©quat30.» Il ressort donc de cet article, trois objectifs fondamentaux inhĂ©rents Ă  la CDB Ă  savoir la conservation de la diversitĂ© biologique, l’utilisation de maniĂšre durable des ressources et le partage juste et Ă©quitable des avantages dĂ©coulant de leur utilisation. La combinaison de ces objectifs confirme la nature utilitariste de la CDB en raison des visĂ©es d’équitĂ© et de justice qu’elle entraine entre les gĂ©nĂ©rations mais aussi de la valeur considĂ©rable qu’elle confĂšre dĂ©sormais Ă  la diversitĂ© biologique. Les ressources biologiques, en effet, sont indĂ©niablement la base d’activitĂ©s diverses qui comprennent l’agriculture, l’horticulture31, la sylviculture32, la pĂȘche, la cosmĂ©tique, la pharmacie
 De plus, il s’avĂšre que les ocĂ©ans reprĂ©sentent environ 70% de la surface de la planĂšte hĂ©bergent 97% de l’ensemble des espĂšces de la Terre. Ce milieu est donc un espace extrĂȘmement riche en ressources biologiques. Il est donc impĂ©rieux de le prĂ©server, de le protĂ©ger afin de conserver efficacement la vie des espĂšces qui y vivent. L’approche de la CDB contribue donc surement Ă  la rĂ©alisation de l’objectif de conservation de la diversitĂ© biologique. 2. Un rĂŽle de conservation de la biodiversitĂ© marine La biodiversitĂ© bios vie et diversitas variĂ©tĂ© renvoie de maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ă  la variĂ©tĂ© de la vie et de ses processus. Elle englobe toutes les formes de la vie, en partant de la cellule aux organismes et aux processus, parcours et cycles complexes associant les organismes en populations, Ă©cosystĂšmes et paysages. Sous cet assertion gĂ©nĂ©rique, la biodiversitĂ© s’analyse donc comme l’ensemble des aspects du vivant du stade embryonnaire jusqu’à la maturitĂ©. Le vivant sous forme animale ou vĂ©gĂ©tale devient une question essentielle du processus de protection du milieu marin. La CDB qui s’en fixe comme objectif majeur apporte une clarification notable quant au contenu rĂ©el de la notion. Son article 2 prĂ©cise la variabilitĂ© des organismes vivants de toute origine y compris, entres autres, les Ă©cosystĂšmes terrestres, marins et autres Ă©cosystĂšmes aquatiques et les complexes Ă©cologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversitĂ© au sein des espĂšces et entre espĂšces ainsi que celle des Ă©cosystĂšmes 33 ». La biodiversitĂ© englobe donc la diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes, la diversitĂ© des espĂšces et la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein d’une mĂȘm espĂšce. Elle serait donc la somme des interactions existantes entre ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments car Ă  la rĂ©alitĂ© ceux-ci sont les uns les autres liĂ©s et s’emboitent. Les Ă©cosystĂšmes34 comprenant des espĂšces35 qui elles-mĂȘmes sont aussi diverses et distinctes les unes des autres au sens gĂ©nĂ©tique36. L’environnement marin en gĂ©nĂ©ral et plus prĂ©cisĂ©ment les profondeurs abyssales des ocĂ©ans sont l’espace de vie d’une diversitĂ© d’espĂšces, incluant une biodiversitĂ© unique, composĂ©e d’animaux et de microbes. Ces espĂšces y ont dĂ©veloppĂ© des propriĂ©tĂ©s gĂ©nĂ©tiques et biochimiques particuliĂšres. Toutefois, nonobstant leur grande diversitĂ© spĂ©cifique, il existe un grand risque concernant leur Ă©puisement rapide. Les espĂšces les plus convoitĂ©es sont de ce fait les plus menacĂ©es. Les enjeux spĂ©cifiques Ă  chaque Ă©lĂ©ment de la biodiversitĂ© impliquant une protection importante en vue de la conservation. C’est pourquoi, la CDB consacre la biodiversitĂ© comme une prĂ©occupation commune de l’humanitĂ© », en confirmant ce principe Ă©manant de la rĂ©solution 1803 XVII de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des Nations Unies de dĂ©cembre 196237. L’article 8 de la CDB met Ă  la charge des Etats parties l’obligation d’établir des systĂšmes d’aires protĂ©gĂ©s dans les principales zones de biodiversitĂ© dans des conditions nĂ©cessaires Ă  assurer la comptabilitĂ© entre leurs obligations actuelles et la conservation de la biodiversitĂ©38. En dĂ©pit des nombreuses menaces qui pĂšsent sur la biodiversitĂ© marine, la conservation de celle-ci reste un dĂ©fi majeur mais rĂ©alisable au regard de l’apport dĂ©terminant de la Convention de MontĂ©go Bay sur le droit de la mer. B La Convention de MontĂ©go Bay La Convention de MontĂ©go Bay est le rĂ©sultat d’un long processus entamĂ© en dĂ©cembre 1973 Ă  New York Ă  la troisiĂšme ConfĂ©rence des Nations Unies sur le droit de la Mer. Les conclusions des travaux ont abouti Ă  l’adoption de la Convention le 10 dĂ©cembre 1982 en JamaĂŻque. EntrĂ©e en vigueur le 16 Novembre 1994, elle s’analyse comme un cadre juridique certain en Ă©tablissant les bases du droit international de la mer. Le droit de la mer ainsi Ă©laborĂ© dĂ©finit donc juridiquement les espaces maritimes d’une part eaux intĂ©rieures, mer territoriale, zone contiguĂ«, zone Ă©conomique exclusive, Plateau Continental, haute mer, ainsi que les rĂ©gimes particuliers des dĂ©troits Internationaux et des Etats archipels et d’autre part les droits et les devoirs des Etats dans ces diffĂ©rents espaces notamment ceux de navigation et d’exploitation des ressources minĂ©rales dans le respect de l’environnement marin par une protection accrue. DĂ©finissant les espaces maritimes, la Convention de MontĂ©go Bay procĂšde Ă  leur dĂ©limitation selon des mĂ©thodes internationalement reconnues et acceptĂ©es par les Etats parties. La volontĂ© Ă©tatique de territorialisation des zones maritimes est ainsi dissipĂ©e. Une nĂ©cessaire conciliation entre le principe traditionnel de libertĂ© des mers et le nouveau cadre juridique de l’appropriation des espaces maritimes s’impose. Le cheminement historique du droit de la mer montre combien cet espace aujourd’hui encadrĂ© a Ă©tĂ© jalonnĂ© de revendications parfois contradictoires. Partant de l’idĂ©e de la libertĂ© des mers, les Etats dĂ©veloppĂ©s ont d’abord souhaitĂ© le maintien de ce principe avantageux pour eux, car disposant de moyens technologiques. Les Etats Unis sont les prĂ©curseurs de cette volontĂ© hĂ©gĂ©monique. Ils installent Ă  cet effet des plateformes de forage pĂ©trolier offshore Ă  partir des annĂ©es 1945. Par la dĂ©claration d’Harry Truman le 28 Septembre 1945 39, ils revendiquent l’emprise exclusive sur leur plateau continental et les ressources qu’il contient. Des Etats d’AmĂ©rique Latine Chili, PĂ©rou, Equateur dans une dĂ©claration Ă  Santiago40 dĂ©clarent leur souverainetĂ© et la suprĂ©matie de leur juridiction jusqu’à 200 milles marins au large de leurs cĂŽtes. Face Ă  ces revendications, les Nations Unies se lancent dans un travail de codification du droit de la mer dĂšs 1949. De plus, le contexte de dĂ©colonisation des nombreux Etats cĂŽtiers africains poussent ceux-ci Ă  revendiquer une puissance maritime. LibertĂ© des mers et revendications maritimes s’entrechoquent aboutissant finalement Ă  la convocation des deux premiĂšres confĂ©rences des Nations Unies en 1958 et en 1960 avec pour objectif la codification des rĂšgles coutumiĂšres existantes. DĂ©sormais, l’importance stratĂ©gique que reprĂ©sente l’annexion d’un espace maritime d’un Etat se conjugue avec les exigences de cette rĂ©glementation conventionnelle. Les droits des Etats riverains s’en trouvent consolidĂ©s. Toutefois, avec l’essor des activitĂ©s maritimes, la CommunautĂ© Internationale prend conscience de la menace qu’elles reprĂ©sentent pour l’environnement. Ainsi, la protection de l’environnement dans le nouveau droit de la mer constitue un point important des travaux de codification41. Et c’est pourquoi la Convention consacre sa partie XII Ă  la prĂ©servation du milieu marin article 192 Ă  237 CMB. En dehors de l’obligation d’ordre gĂ©nĂ©ral de protĂ©ger et de prĂ©server le milieu marin selon l’article 192, la CMB met Ă  la charge des Etats parties d’autres types d’obligations tout en fixant les principes de la protection environnementale. 1. La fixation des principes gĂ©nĂ©raux de la protection du milieu marin En tant que texte juridique de base du droit de la mer, la CMB Ă©nonce un certain nombre de principes gĂ©nĂ©raux dont la plupart provient du droit coutumier d’alors. Elle constitue donc de la part du systĂšme international un effort de consolidation des coutumes en vigueur. Les articles 194 Ă  196 de la CMB contiennent les principes de la rĂ©duction des pollutions, d’interdiction de dĂ©placer le prĂ©judice, de prĂ©caution lors de l’utilisation de certaines techniques ou lors de l’introduction d’espĂšces Ă©trangĂšres ou nouvelles dans le milieu marin. Il s’agit Ă  travers ces principes, pour les Etats parties, d’une ligne de conduite respectueuse des exigences environnementales au moment de l’exploitation des ressources naturelles et aussi dans leurs politiques en matiĂšre d’environnement. Avec pour point de mire la prĂ©vention, la rĂ©duction et la maĂźtrise de la pollution marine, ces principes rejoignent le principe 21 de la DĂ©claration de Stockholm42. De surcroit, la CMB prĂŽne une coopĂ©ration entre les Etats afin de mieux canaliser les phĂ©nomĂšnes de pollution. En effet, certains espaces maritimes au niveau rĂ©gional s’avĂšrent difficiles Ă  circonscrire en dĂ©pit des critĂšres de dĂ©limitation Ă©noncĂ©s par la Convention. L’application du principe de coopĂ©ration a permis la protection de la mer Baltique Ă  travers une solution concertĂ©e. Et ce conformĂ©ment Ă  l’article 197 CMB 43. De maniĂšre plus pragmatique selon l’article 198 CMB, on aboutit Ă  un autre principe Ă  savoir celui d’information en cas de danger imminent Ă  l’égard des autres Etats exposĂ©s ainsi que des organisations internationales compĂ©tentes44. Aussi par le biais de celles-ci, la Convention prĂ©voit un traitement prĂ©fĂ©rentiel aux pays en dĂ©veloppement selon les termes de l’article 203 CMB. A travers une aide prĂ©vue aussi de la part des pays industrialisĂ©s, ces pays pourront valablement prĂ©venir, rĂ©duire et maĂźtriser la pollution. Pouvant s’apprĂ©cier comme une inĂ©galitĂ© entre les Etats parties ces dispositions Ă©noncent une solidaritĂ© Ă  l’égard des pays ne disposant pas de la haute technologie pour parer Ă  une Ă©ventuelle pollution. Mieux elle marque une prise de conscience collective afin de pouvoir appliquer la Convention de maniĂšre uniforme et universelle et non de maniĂšre sectorielle. La mer Ă©tant considĂ©rĂ©e comme un patrimoine commun, il est impĂ©ratif qu’elle soit protĂ©gĂ©e partout. Cette coopĂ©ration instituĂ©e par la CMB dĂ©bouche sur l’élaboration d’un autre principe, lui aussi, issu du droit de l’environnement classique Ă  savoir la surveillance continue et l’évaluation Ă©cologique. Les Ă©tudes d’impact sont un penchant incontournable des activitĂ©s maritimes et obligent les entreprises intervenant dans cet espace Ă  Ă©valuer Ă  priori les effets potentiels de celles-ci. L’irrĂ©mĂ©diabilitĂ© des effets de la pollution lorsqu’elle est causĂ©e conduit Ă  prendre des prĂ©cautions afin de pouvoir la prĂ©venir et dans la mesure du possible l’empĂȘcher selon les dispositions de l’article 206 CMB. Ces principes gĂ©nĂ©raux conventionnellement fixĂ©s confortent les obligations Ă  la charge des Etats parties de la CMB. 2. La dĂ©finition des compĂ©tences des Etats sur l’espace marin Comme tout texte juridique international, la CMB met Ă  la charge des parties des obligations et leur rĂ©serve des droits attachĂ©s Ă  l’esprit des objectifs qu’elle soutient. Ces obligations qui sont la contrepartie des avantages dĂ©coulant de la qualitĂ© de partie sont de nature diverse. En mettant fin Ă  l’application gĂ©nĂ©rale du principe de la libertĂ© des mers, la CMB procĂšde Ă  la dĂ©limitation des espaces maritimes et octroie ainsi un droit de gestion aux Etats l’ayant ratifiĂ©. Toutefois, la particularitĂ© de cette Convention a conduit Ă  une nouvelle classification des Etats aboutissant Ă  une rĂ©partition des compĂ©tences lĂ©gislatives entre eux. De plus, ces compĂ©tences sont partagĂ©es en tenant compte aussi de l’origine des pollutions tellurique, rĂ©sultant des activitĂ©s relatives aux fonds marins, par immersion
 entre l’Etat cĂŽtier, l’Etat du port et celui du pavillon. DĂ©fini comme l’Etat dont le navire arbore le drapeau, l’Etat du pavillon45 est soumis Ă  divers espĂšces d’obligations dont celle d’ordre gĂ©nĂ©rale de respecter les normes rĂ©gissant les lieux oĂč il navigue selon l’article 217 CMB. ConformĂ©ment Ă  ce principe de base, il pĂšse sur lui une obligation de contrĂŽler que les navires battant son pavillon ou ceux immatriculĂ©s par lui respectent les rĂšgles en matiĂšre d’immersion pour Ă©viter les pollutions issues de cette activitĂ© ou le cas Ă©chĂ©ant de leur interdire tout appareillage. En outre, l’Etat de pavillon doit veiller Ă  ce que ses navires possĂšdent des certificats vĂ©rifiĂ©s par des inspections pĂ©riodiques et ce dans le but d’éviter le phĂ©nomĂšne des pavillons de complaisance. De plus , l’Etat de pavillon a l’obligation d’enquĂȘter sur toute infraction commise par leurs navires en engageant des poursuites. Si les preuves de l’infraction aux normes internationales sont rĂ©unies, l’Etat du pavillon est tenu de prendre des sanctions rigoureuses Ă  l’encontre de leur auteur. Toutes ces actions dĂ©coulant des obligations de l’Etat du pavillon doivent tendre Ă  la prĂ©vention, l’interdiction, la limitation et l’éradication de la pollution par immersion. Aussi l’Etat du port, qui est l’hĂŽte de transit des navires Ă©trangers qui s’y trouvent volontairement, a Ă©tĂ© créé par la Convention MARPOL 73/78 pour Ă©viter les inconvĂ©nients et les risques pour la navigation liĂ©s Ă  l’extension des compĂ©tences de l’Etat cĂŽtier sur sa zone Ă©conomique exclusive. Il exerce contre ces navires en cas d’infractions notamment de rejets au-delĂ  de ses eaux intĂ©rieures, de sa mer territoriale ou de sa ZEE lorsque les preuves le confirment en vertu de l’article 218 paragraphe 1. De plus, si des infractions commises dans l’espace sous juridiction d’un autre sont susceptibles de causer ou peuvent entrainer la pollution de son espace propre du fait de ces rejets, l’Etat du port peut valablement intenter les mĂȘmes actions qui lui sont reconnues contre ces navires. A charge pour ce dernier d’en apporter les Ă©lĂ©ments de preuve aux termes du paragraphe 3. Ces Ă©nonciations impliquent une vigilance accrue de l’Etat du port par un contrĂŽle minutieux des navires qui entrent dans ses installations terminales au large. Ils peuvent Ă©galement pendre des mesures de contrĂŽle de la navigabilitĂ© visant Ă  Ă©viter la pollution en empĂȘchant par exemple un navire d’appareiller sous rĂ©serve des garanties et conditions dĂ©gagĂ©es. Enfin, l’Etat cĂŽtier qui est un riverain a une obligation en concurrence avec l’Etat du port de faire appliquer les principes relatifs Ă  la pollution tellurique provenant des terres annexĂ©es Ă  sa mer territoriale. Toutefois, dans la ZEE qui est un espace d’exercice de droits souverains Ă  des fins Ă©conomiques, l’Etat cĂŽtier exerce sur les navires qui y passent des compĂ©tences en vue de prĂ©venir, rĂ©duire et maitriser la pollution par les navires et celle par immersion. Il peut donc Ă  cet effet intenter une action conformĂ©ment Ă  l’article 220 CMB46. De plus, lorsqu’un Etat cĂŽtier au vue des raisons sĂ©rieuses, estime qu’un navire a enfreint les rĂšgles lors du passage de la mer territoriale, il pourra procĂ©der Ă  l’inspection matĂ©rielle du navire en vue de son immobilisation. Toutes ces mesures sont destinĂ©es Ă  aider autant que faire se peut les diffĂ©rents Etats, Ă  adopter, pendant et dans leur usage de l’espace maritime, des attitudes respectueuses de l’environnement tout en atteignant leurs objectifs Ă©conomiques. Le cadre conventionnel global de la protection du milieu marin Ă©tabli, des textes spĂ©cifiques Ă  certains domaines ont Ă©tĂ© Ă©galement adoptĂ©s en droit international pour une mise en Ɠuvre pĂ©renne des principes gĂ©nĂ©raux Ă©noncĂ©s. Paragraphe II Les Conventions sectorielles Les nouveaux domaines qui apparaissent en droit international empruntent de nouvelles mĂ©thodes juridiques contribuant ainsi Ă  l’innovation dans l’arborescence de la matiĂšre. Les droits de l’Homme, le droit humanitaire, le droit de l’environnement
portent les stigmates de cette nouvelle approche de la technique juridique. Les conventions-cadres sont l’un des Ă©lĂ©ments de cette pratique scientifique d’élaboration du droit. Si le droit conventionnel joue un rĂŽle, il le fait au moyen d’un certain type de traitĂ©s, Ă  savoir les conventions-cadres 47. CaractĂ©ristique du droit international de l’environnement, elles contribuent Ă  asseoir les bases de sa rĂšglementation, par la dĂ©finition des principes gĂ©nĂ©raux, en procĂ©dant ainsi Ă  un Ă©chelonnement dans le temps de la crĂ©ation des normes48. Les conventions-cadres relatives Ă  l’environnement marin que sont la CDB et la CMB Ă©tablies, des traitĂ©s spĂ©cifiques Ă  certains domaines s’avĂšrent nĂ©cessaires pour une protection inclusive de tous les aspects de la mer. Ainsi, les questions spĂ©cifiques concernant la pollution des navires du fait du transport qu’ils exercent ou des dĂ©versements, les zones humides d’importance internationale, la gestion des mers rĂ©gionales et le commerce des espĂšces sont prises en compte dans cette dynamique de spĂ©cialisation par des textes particuliers. A Le cadre universel Le cadre conventionnel universel de la protection comprend aussi bien des textes relatives Ă  la conservation des Ă©cosystĂšmes et des espĂšces que des traitĂ©s en matiĂšre de pollution par hydrocarbures. 1. Les conventions en matiĂšre de pollution par hydrocarbures La rĂ©currence des pollutions accidentellement provoquĂ©es par les navires avec pour consĂ©quence des cĂŽtes souillĂ©es, les fonds marins dĂ©truits, la faune et la flore marine anĂ©anties a conduit l’Organisation Maritime Internationale Ă  entamer les nĂ©gociations ayant abouti Ă  l’adoption de la Convention Internationale sur la pollution de la mer dite Convention MARPOL. ConstituĂ©e par la Convention Internationale pour la prĂ©vention de la pollution par les navires signĂ©e Ă  Londres le 2 novembre 1973, par un protocole de 1978 et par deux amendements de 1985 et de 1987, elle a Ă©tĂ© finalement ratifiĂ©e par 136 Etats aux forceps. BoudĂ©e par les compagnies maritimes et certains pays industrialisĂ©s, elle finit par entrer en vigueur le 2 octobre 1983, suite aux catastrophes pĂ©troliĂšres comme le METULA en 1974 ou encore l’AMOCO CADIZ en 1978. Ses objectifs se rĂ©sument Ă  la lutte contre toutes les pollutions des navires quelles qu’en soient l’origine et aussi Ă  la limitation des dĂ©versements de produits dangereux et polluants dans la mer. En ce qui concerne le premier axe la prĂ©vention des pollutions par hydrocarbures il faut dire en effet que l’espace maritime est le lieu d’exercice d’activitĂ©s diverses au rang desquelles figure le transport de marchandises et aussi d’hydrocarbures. Ce passage n’est pas sans consĂ©quence pour l’environnement marin. Les marĂ©es noires, perçues comme l’arrivĂ©e sur un rivage de nappes de pĂ©trole provenant d’un navire qui a Ă©tĂ© accidentĂ© ou qui a purgĂ© ses rĂ©servoirs, ou de l’éruption accidentelle d’une tĂȘte de puits sous-marine49, reprĂ©sentent un pan de cette problĂ©matique 50. Les hydrocarbures ne sont pas les seules substances susceptibles de causer des dommages graves Ă  l'environnement marin. D'autres substances ou produits tous aussi liquides peuvent Ă©galement produire cet effet. Il apparait donc absolument nĂ©cessaire de prendre des mesures utiles pour pallier Ă  ces atteintes. On parle de produits transportĂ©s en vrac en ce qui concerne les substances Ă©vacuĂ©es par des moyens de locomotions quasi informels tels que les citernes qui rejettent Ă  la suite de nettoyage en mer ces produits. Il s’agit de toutes les espĂšces de dĂ©chets rejetĂ©s en mer. Ces substances sont classifiĂ©es en fonction du niveau de leur dangerositĂ© pour l’environnement. La Convention MARPOL contient Ă©galement des dispositions pour limiter les dĂ©versements de ces produits jugĂ©s nuisibles. Elle proscrit tout rejet de produits dangereux et polluants dans la mer de façon similaire Ă  la mĂ©thode applicable aux hydrocarbures. De plus, il existe l’OPRC ou la Convention Internationale sur la prĂ©paration, la lutte et la coopĂ©ration en matiĂšre de pollution par les hydrocarbures. L’analyse des diffĂ©rents cas de pollution maritime a montrĂ© que la pollution est un phĂ©nomĂšne spontanĂ© et non prĂ©visible. En effet, en embarquant dans un navire transportant des hydrocarbures l’on ne se soucie souvent pas de l’éventualitĂ© d’une catastrophe accidentelle pouvant entrainer une pollution majeure. C’est pourquoi conscients de cet Ă©tat de fait, les Etats ont mis en place un systĂšme pour anticiper sur ces situations des plus surprenantes. La prĂ©paration prĂ©alable Ă  affronter les effets d’une pollution par les hydrocarbures contribue d’une maniĂšre rationnelle Ă  en amoindrir les consĂ©quences. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© dĂšs le prĂ©ambule de la Convention OPRC mise en avant51. En optant pour un sytĂšme de coopĂ©ration, celle-ci Ă©tablit une rĂ©ponse d’anticipation permettant de juguler les Ă©ventuelles situations de pollutions. Les Parties se sont donc engagĂ©es, individuellement ou conjointement, Ă  prendre toutes les mesures appropriĂ©es, conformĂ©ment aux dispositions de la prĂ©sente Convention et de son annexe, pour se prĂ©parer Ă  lutter contre un Ă©vĂ©nement de pollution par les hydrocarbures. Cette prĂ©paration consiste en l’adoption de mesures de prĂ©caution en vue de contrer tout Ă©vĂ©nement de pollution par les hydrocarbures. Ces Ă©vĂ©nements sont aux termes de l’article 2 paragraphe 2 de la convention OPRC dĂ©finis comme un fait ou un ensemble de faits ayant la mĂȘme origine, dont rĂ©sulte ou peut rĂ©sulter un rejet d’hydrocarbures et qui prĂ©sente ou peut prĂ©senter une menace pour le milieu marin, ou pour le littoral ou les intĂ©rĂȘts connexes d’un ou de plusieurs Etats, et qui requiert une action urgente ou d’autres mesures de lutte immĂ©diates. ». Cette disposition oblige donc les Etats Ă  prendre toutes les mesures nĂ©cessaires pour Ă©viter la rĂ©alisation de telles situations dramatiques pour l’environnement marin. Les plans d’urgence apparaissent selon l’esprit du texte le moyen sĂ»r de parvenir Ă  un tel rĂ©sultat. Il ressort de l’article 3 l’obligation des Etats de pavillon de dĂ©tenir de tels plans pour mieux circonscrire les cas de pollutions par hydrocarbure. En pratique, cette obligation exige de chaque Etat que les navires autorisĂ©s Ă  battre son pavillon aient Ă  bord un plan d’urgence de bord selon les prescriptions et conformĂ©ment aux dispositions adoptĂ©es Ă  cette fin par l’Organisation Maritime Internationale. De plus, un navire tenu d’avoir Ă  bord un plan d’urgence, lorsqu’il se trouve dans un port ou un terminal au large relevant de la juridiction d’une partie, est soumis Ă  une inspection par les agents dûment autorisĂ©s de cette Partie, conformĂ©ment aux pratiques prĂ©vues dans les accords internationaux existants ou dans sa lĂ©gislation nationale. La mer est un espace tellement vaste qu’elle peut mettre en contact plusieurs pays voir plusieurs continents en en reliant les frontiĂšres maritimes. Elle apparait donc comme un lieu de communication interĂ©tatique et de rĂ©alisation d’activitĂ©s diverses intĂ©ressant plusieurs acteurs. La rĂ©gulation de ces diffĂ©rentes activitĂ©s ne peut donc se mener isolement et aucun Etat aussi dĂ©veloppĂ© qu’il soit ne peut prĂ©tendre accomplir seul une politique environnementale sure et parfaite. La coopĂ©ration entre les diffĂ©rents acteurs du milieu marin s’avĂšre ĂȘtre une nĂ©cessitĂ© incontournable tant les effets d’une pollution peuvent s’étendre sur plusieurs territoires. Cette coopĂ©ration passe par l’application de certains principes clĂ©s du droit de l'environnement classique Ă  savoir le principe d’information, de prĂ©caution... La coopĂ©ration dans sa mise en oeuvre met en relation non seulement les Etats mais aussi les acteurs du systĂšme des transports, de la sĂ©curitĂ© maritime. Au regard de la Convention OPRC en son article 752, cette nĂ©cessitĂ© de coopĂ©ration reste une garantie sure pour surmonter les cas de pollutions. En effet, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les Parties conviennent de coopĂ©rer, en fonction de leurs moyens et de la disponibilitĂ© de ressources appropriĂ©es, en vue de fournir des services de conseils, un appui technique et du matĂ©riel pour faire face Ă  un Ă©vĂ©nement de pollution par les hydrocarbures, lorsque la gravitĂ© de l’évĂ©nement le justifie, Ă  la demande de toute Partie touchĂ©e par cet Ă©vĂ©nement ou susceptible de l’ĂȘtre. Le financement des frais affĂ©rents Ă  cette assistance se fait sur la base des dispositions Ă©noncĂ©es Ă  l’Annexe de la prĂ©sente Convention. Cette synergie de ressources et de moyens reste une source d’efficacitĂ© considĂ©rable pour toutes les opĂ©rations de lutte contre la pollution. Par une procĂ©dure de notification en cas de pollution prĂ©vue Ă  l'article 4 de la Convention 53, les parties concernĂ©es par l’évĂšnement de pollution prennent des mesures appropriĂ©es de l’article 5 et au besoin Ă©laborent un plan d’urgence. Ces conventions visant Ă  protĂ©ger l’intĂ©gritĂ© de l’environnement se trouvent renforcer par celles poursuivant un objet de conservation de sa consistance. 2. Les Conventions de conservation des Ă©cosystĂšmes et des espĂšces En matiĂšre de conservation des Ă©cosystĂšmes et des espĂšces, le systĂšme conventionnel de la protection de l’environnement marin laisse entrevoir deux importants traitĂ©s que sont d’une part la Convention Ramsar et la Convention CITES. La Convention sur les zones humides Ramsar, Iran, 1971 est un traitĂ© intergouvernemental qui a pour mission la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, nationales et rĂ©gionales et par la coopĂ©ration internationale, en tant que contribution Ă  la rĂ©alisation du dĂ©veloppement durable dans le monde entier. En janvier 2013, 163 pays Ă©taient parties contractantes Ă  la convention et plus de 2060 zones humides couvrant 197 millions d’hectares figuraient sur la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale54. En matiĂšre de protection du milieu marin, et de maniĂšre globale la contribution de la Convention Ramsar peut se rĂ©sumer en la conservation en vue de l’utilisation rationnelle des zones humides. En effet, au coeur de la philosophie de Ramsar figure l’utilisation rationnelle des zones humides. La Convention dĂ©finit ce terme comme Ă©tant le maintien des caractĂ©ristiques Ă©cologiques obtenu par la mise en Ɠuvre d’approche par Ă©cosystĂšmes dans le contexte du dĂ©veloppement durable. Elle peut donc ĂȘtre comprise comme la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de tous les services qu’elles fournissent, au bĂ©nĂ©fice des humains et de la nature. Les Parties contractantes s’engagent Ă  Ɠuvrer pour l’utilisation rationnelle de toutes les zones humides et des ressources d’eau se trouvant sur leur territoire en adoptant des politiques, des lois et des plans nationaux, des mesures de gestion et en assurant l’éducation du public55. Pour atteindre cet objectif, les Parties contractantes ont adoptĂ© des Lignes directrices pour la mise en Ɠuvre du concept d’utilisation rationnelle. Celles-ci soulignent l’importance d’adopter des politiques nationales pour les zones humides, soit sĂ©parĂ©ment, soit dans le cadre d’initiatives plus vastes telles que des plans d’action nationaux pour l’environnement; d’élaborer des programmes couvrant les inventaires des zones humides, le suivi, la recherche, la formation, l’éducation et la sensibilisation du public; d’élaborer des plans de gestion intĂ©grĂ©s pour des zones humides particuliĂšres. Ce fut le cas de la CĂŽte d'Ivoire qui a Ă©laborĂ© un tel programme notamment le Plan national d’action pour l’environnement intitulĂ© le Livre blanc de l’environnement de CĂŽte d’Ivoire56. Quant Ă  la question des espĂšces marines, elle est regie par la Convention sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore sauvages menacĂ©es d’extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington. Ce texte a pour but de veiller Ă  ce que le commerce international des spĂ©cimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espĂšces auxquelles ils appartiennent. La nĂ©cessitĂ© d’une convention de ce genre dans le sytĂšme de protection de l’environneemnt peut paraĂźtre Ă©vidente au vu des informations largement diffusĂ©es de nos jours sur le risque d’extinction de nombreuses espĂšces emblĂ©matiques telles que le phoque Ă  fourrure, le thon Ă  nageoire bleu ou les tortues de mer57. Cette necĂ©ssitĂ© a mĂȘme Ă©tĂ© perçue dans la jurisprudence depuis des dĂ©cennies par une sentence arbitrale 58. L’exploitation et le commerce intensifs de certaines espĂšces, auxquels s’ajoutent d’autres facteurs tels que la disparition des habitats peut Ă©puiser les populations et mĂȘme conduire certaines espĂšces au bord de l’extinction. De nombreuses espĂšces sauvages faisant l’objet d’un commerce et d’une pĂȘche intensive ne sont pas en danger d’extinction mais l’existence d’un accord garantissant un commerce durable est importante pour prĂ©server ces ressources pour l’avenir. Comme le commerce des plantes et des animaux sauvages dĂ©passe le cadre national, sa rĂ©glementation nĂ©cessite la coopĂ©ration internationale pour prĂ©server certaines espĂšces de la surexploitation. La CITES a Ă©tĂ© conçue dans cet esprit de coopĂ©ration. Aujourd'hui, elle confĂšre une protection, Ă  des degrĂ©s divers, Ă  plus de espĂšces sauvages, qu’elles apparaissent dans le commerce sous forme de plantes ou d’animaux vivants, de manteaux de fourrure ou d’herbes sĂ©chĂ©es59. A ces traitĂ©s de portĂ©e universelle, s’ajoutent des Conventions Ă©laborĂ©es spĂ©cifiquement pour servir de cadre Ă  une action dĂ©centralisĂ©e de la gestion de la mer. Il s’agit des Conventions du programme des mers rĂ©gionales du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. B Les conventions du programme des mers rĂ©gionales La valeur opĂ©rationnelle de la rĂ©gionalisation dans le droit international public est aujourd’hui certaine et la gestion rationnelle de l’environnement Ă  l’échelle globale en dĂ©pend Ă©troitement. L’approche rĂ©gionale est donc idĂ©ale 60. Il s’avĂšre d’ailleurs que le cadre universel permet mal de trouver des solutions juridiquement applicables et suffisamment concrĂštes pour s’adapter aux situations des diffĂ©rentes mers 61 ». Un des avantages de l’approche rĂ©gionale des problĂšmes du milieu marin provient du fait qu’elle permet d’adopter des mesures techniques plus sĂ©vĂšres que celles qui sont recommandĂ©es au niveau mondial et de faciliter leur application au plan national. C’est ainsi qu’à la troisiĂšme confĂ©rence des Nations unies sur le droit de la mer, un dĂ©lĂ©guĂ© en affirmant qu’il n’y a pas une mer mais des mers et que leurs caractĂ©risques sont telles qu’on ne peut les Ă©tudier sĂ©paremment, voulait attirer l’attention des participants sur les bienfaits d’une telle dĂ©centralisation62. Il en est ainsi dans la rĂ©gion maritime de la mer du Nord ou d’Afrique de l’Ouest oĂč l’adoption de rĂ©glementations rĂ©gionales spĂ©cifiques s’est avĂ©rĂ©e hautement utile pour compenser les insuffisances de la mise en oeuvre du droit international gĂ©nĂ©ral en matiĂšre de lutte contre la pollution. Des difficultĂ©s existent nĂ©anmoins quant Ă  la dĂ©termination de la notion de rĂ©gion. Dans le cadre de la troisiĂšme ConfĂ©rence sur le droit de la mer, le concept de rĂ©gion n’a pu ĂȘtre formulĂ© et dĂ©limitĂ© spĂ©cifiquement qu’en tenant compte de l’objet et de la finalitĂ© fixĂ©s. A dĂ©faut de pouvoir se rĂ©fĂ©rer Ă  une notion juridique prĂ©cise, le Programme pour les mers rĂ©gionales a donc Ă©tĂ© Ă©tabli en fonction de la vulnĂ©rabilitĂ© des eaux de certaines rĂ©gions. MalgrĂ© ces difficultĂ©s, la rĂ©gionalisation des actions en matiĂšre d’environnement marin, telle qu’adoptĂ©e par le Programme pour les mers rĂ©gionales semble ĂȘtre une solution plus appropriĂ©e. Toutes ces conventions sont structurĂ©es d’une façon similaire, mĂȘme si les activitĂ©s particuliĂšres Ă  chaque mer rĂ©gioniale varient en fonction des besoins et prioritĂ©s de cette rĂ©gion. De façon gĂ©nĂ©rale, il s’agit de conventions-cadres ayant trait Ă  la protection et Ă  la gestion des zones cĂŽtiĂšres. Elles dĂ©terminent le rĂ©gime de la protection des rĂ©gions maritimes concernĂ©es et dĂ©gagent les moyens permettant d’assurer cette protection63. Si certaines Conventions rĂ©gionales interviennent dans un domaine spĂ©cifique de pollution marine, le plus grand nombre a pour but une protection globale dans une zone dĂ©terminĂ©e. 1. Les Conventions rĂ©gionales pour la prĂ©vention de la pollution marine d’origine tellurique et de contrĂŽle des stocks. Les questions concernant la maĂźtrise des sources tĂ©lluriques representent une composante importante de la protection du milieu par l’approche intĂ©grĂ©e et rĂ©gionale des mers. Ainsi, la Convention d’Oslo relative Ă  l’immersion des dĂ©chets industriels signĂ©e en 1972, peu aprĂšs le naufrage du Torrey Canyon en 1967 est remplacĂ©e par la Convention OSPAR du 22 septembre 1992 Paris relative Ă  la prĂ©vention de la pollution marine de l’Atlantique Nord Est. Cette Convention est une fusion des systĂšmes de lutte contre le dĂ©versement de dĂ©chets Oslo 1972 et contre les pollutions telluriques Paris 1974. Elle met en place des mesures rigoureuses pour une prĂ©vention Ă  la source, pour une gestion durable du milieu marin pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures. Elle institution une Commission unique OSPARCOM, créée pour Ă©laborer des mesures juridiques, pour surveiller la mise en Ɠuvre de la Convention, pour faciliter les travaux de recherche et la diffusion de l’information64 entre les membres. Les parties sont tenues de prĂ©venir les pollutions par le principe de prĂ©caution et le principe du pollueur payeur qui doivent ĂȘtre respectĂ©s. De plus, elle instaure un systĂšme de bilans de qualitĂ© et d’efficacitĂ© des mesures prises permettent d’évaluer de façon rĂ©guliĂšre la qualitĂ© du milieu marin et de juguler Ă©ventuellement les sources tĂ©lluriques. Aussi, la Convention sur la protection du milieu marin dans la zone de la Mer Baltique signĂ©e Ă  Helsinki le 22 mars 1974 traite de l’ensemble des pollutions marines, mais concerne principalement les pollutions telluriques qui reprĂ©sentent 80% de la pollution des mers. A terme les rejets des substances doivent ĂȘtre limitĂ©s conformement Ă  un ensemble listĂ© de sustances potentiellement nocives, et celles dont le rejet est autorisĂ© par la dĂ©livrance de permis spĂ©ciaux. Une liste d’objectifs Ă  atteindre est fixĂ©e en annexe. Cette Convention prĂ©voit l’élimination Ă  la source des pollutions telluriques dues aux substances particuliĂšrement toxiques, la rĂ©duction progressive de la pollution par les substances moins toxiques mais dangereuses pour le milieu marin. Les parties s’engagent Ă  fixer des normes de qualitĂ© de l’environnement. Elle est remplacĂ©e par la Convention d’Helsinki du 9 avril 199265 qui a pour but d’éliminer la pollution tellurique par une meilleure pratique environnementale et une meilleure technologie. Les États doivent prendre aussi dans ce cadre des mesures de prĂ©vention par rapport aux eaux des Ă©gouts, aux eaux venant de l’industrie et de l’agriculture. Leur immersion ainsi que leur incinĂ©ration en mer est interdite66, Ă  l’exception des matĂ©riaux de dragage et des matiĂšres inertes d’origine naturelle constituĂ©es par du matĂ©riau gĂ©ologique solide n’ayant pas subi de traitement chimique, et dont les constituants chimiques ne risquent pas d’ĂȘtre libĂ©rĂ©s dans le milieu marin. Cette exception concerne aussi les dĂ©chets de poisson 67 issus des opĂ©rations industrielles de transformation de poisson selon l’article 3. En plus, la gestion des ressources marines nĂ©cessite un suivi minutieux pour la prĂ©servation des espĂšces animales mais en encore celles en voie de disparition ou menacĂ©es de l’ĂȘtre. Le programme des mers regionales ne perd pas de vue cet aspect fondamental en y consacrant des conventions spĂ©cifiques. A ce propos, il existe des Conventions regionales qui ont pour but de limiter la pĂȘche pour la protection des ressources marines. MĂȘme si l’article 116 de la Convention de Montego Bay68 signifie que tous les États ont droit Ă  ce que leurs ressortissants pĂȘchent en haute mer, l’article 117 69 Ă©nonce les mesures Ă  prendre et qui sont imposĂ©es en vue d’assurer la conservation des ressources biologiques en determinant le volume admissible des captures selon les espĂšces. Ainsi, au niveau rĂ©gional, diverses Conventions existent la Convention pour la conservation des thonidĂ©s de l’Atlantique signĂ©e Ă  Rio en 1966; la Convention sur la conservation du saumon dans l’Atlantique Nord signĂ©e Ă  Reykjavik Islande en 1982... De maniĂšre gĂ©nĂ©rale la tendance de la plupart de ces traitĂ©s est de fixer des quotas, des pĂ©riodes pour la pĂȘche, des critĂšres quant Ă  la forme des filets, la taille des prises etc. Pour mettre en pratique toutes ces mesures restrictives des commissions internationales de pĂȘche ont Ă©tĂ© instaurĂ©es celle de l’atlantique du Nord Est Londres 1959, celle pour la MĂ©diterranĂ©e accord de Rome 1949, celle du Pacifique Nord Tokyo 1952. Par exemple, la Convention dans le Pacifique Sud de 1989 interdit dans une zone dĂ©terminĂ©e touchant aussi les eaux nationales l’utilisation de filets dĂ©rivants70 et le transbordement des prises71. Toutes ces Conventions visant la rĂ©duction des pollutions et la limitation des exploitations de certaines ressources visent plus ou moins les objectifs de la jurisprudence de la CIJ relative aux compĂ©tences en matiĂšres de pĂȘcheries72. Cette jurisprudence rĂ©glemente les droits propres reconnus aux pays rivĂ©rains en y imposant des restrictions. Il en est de mĂȘme pour celles englobant une protection Ă  tous niveaux. 2. Les Conventions rĂ©gionales englobant une protection du milieu marin Ă  tous niveaux D’autres Conventions rĂ©gionales ont un champ de protection de la pollution marine beaucoup plus large telle la Convention de Barcelone et de nombreuses autres Conventions concernant des rĂ©gions spĂ©cifiques telle que celle de Bucarest. La Convention de Barcelone du 16 fĂ©vrier 1976 rĂ©presente la premiĂšre Convention rĂ©gionale prise dans le cadre du programme PNUE et est relative Ă  la protection de la mer MĂ©diterranĂ©e contre la pollution. Les États doivent Ă©galement dans le cadre de cet instrument prendre les mesures appropriĂ©es pour prĂ©venir, rĂ©duire et combattre la pollution. Elle institue une CoopĂ©ration internationale et un systĂšme de surveillance permanente qui s’avĂšrent necĂ©ssaires Ă  une protection pĂ©renne de cette mer. Elle fut amendĂ©e le 10 juin 1995 et cette reforme a eu pour consĂ©quence la modification de l’intitulĂ© de la Convention dans le souci d’en Ă©tendre le domaine d’intervention. De plus, sept protocoles viennent la complĂšter. Ceux-ci incluent dans le champ de la convention les opĂ©rations d’immersion par les navires et les aĂ©ronefs 1976 en insistant sur la coopĂ©ration en matiĂšre de lutte contre la pollution par les hydrocarbures et autres substances nuisibles, en cas de situation critique. L’accent est mis sur l’élaboration d’un systĂšme d’information, de coordination et d’assistance depuis 1976 entre les diffĂ©rents Etats composant cette zone. De plus, la coopĂ©ration vise Ă©galement la protection de la mer MĂ©diterranĂ©e contre la pollution d’origine tellurique, la mise en place d’aires spĂ©cialement protĂ©gĂ©es et la conservation de la diversitĂ© biologique en MĂ©diterranĂ©e en 1995. L’exploitation du plateau continental, du fonds et du sous sol de la mer est aussi envisagĂ©e ainsi que la rĂ©glĂ©mentation du transport transfrontalier de dĂ©chets dangereux. Toutes ces Ă©nonciations tĂ©moignent de la prise en compte de la question de tous les aspects de la protection de l’environnement dans cette partie de mer. Les autres Conventions rĂ©gionales protĂ©geant des zones marines particuliĂšres contre la pollution sont multiples73. La Convention de Bucarest du 21 avril 1992 concerne la protection de la mer Noire contre la pollution et s’applique aux mers territoriales et aux zones Ă©conomiques exclusives des États parties. Les parties doivent empĂȘcher, rĂ©duire et contrĂŽler la pollution provenant des sources telluriques, de navires, d’immersion des dĂ©chets, d’activitĂ©s sur le plateau continental, de l’atmosphĂšre, de mouvements transfrontaliers de dĂ©chets. Une coopĂ©ration technique et scientifique pour parer aux situations critiques est nĂ©cessaire. Des protocoles de la mĂȘme date ont Ă©tĂ© adoptĂ©s traitant des sources telluriques, de la gestion des substances interdites et leur Ă©limination. Dans le mĂȘme sens, la lutte contre la pollution par les hydrocarbures et autres substances nocives dans les situations critiques met l’accent sur l’information rĂ©ciproque. La question de l’immersion des dĂ©chets demeurre une Ă©pine dont la resorption a necessitĂ© l’établissement d’une liste noire et grise et le recours Ă  des autorisations spĂ©ciales permettant leur contrĂŽle. Par consĂ©quent, un plan d’action stratĂ©gique fut adoptĂ© pour la mer Noire avec les 6 pays riverains avec obligation pour chaque pays de crĂ©er un groupe de travail qui Ă©tablira des rapports pĂ©riodiques. En dĂ©finitive, la coopĂ©ration internationale ayant abouti Ă  l’adoption de ces conventions a contribuĂ© Ă  un foisonnement de textes repondant Ă  l’obligation gĂ©nĂ©rale de protection de l’environnement. Elle vise Ă©galement l’élaboration de mĂ©canismes de lutte contre les pollutions. SECTION II Les mĂ©canismes opĂ©rationnels de la lutte contre la pollution maritime Les mĂ©canismes juridiques de la lutte contre la pollution apparaissent comme des moyens opĂ©rationnels de la protection de l’environnement. Il s’agit d’un ensemble de mesures d’ordre juridiques Ă©dictĂ©es soit pour prĂ©venir les atteintes Ă  l’environnement soit pour circonvenir les dommages Ă©cologiques et y remĂ©dier74. Ce sont donc des mĂ©canismes prĂ©ventifs et curatifs. FondĂ©es Ă©ssentiellement sur les principes de prĂ©vention et de prĂ©caution, deux rĂšgles fondatrices du droit de l’environnement, les mesures prĂ©ventives consistent Ă  anticiper sur les Ă©ventuelles pollutions du milieu marin. Aussi contribuent-elles Ă  la rĂ©duction des risques issus de l’activitĂ© Ă©conomique sur l’environnement. La distinction entre risque potententiel et risque avĂ©rĂ© fonde la distinction parallĂšle entre la prĂ©caution et la prĂ©vention75. Le recours Ă  des mesures prĂ©ventives apparaĂźt pour ainsi dire comme un moyen de bonne gouvernance environnementale. UtilisĂ© en droit international gĂ©nĂ©ral, le principe de prĂ©caution tend Ă  opĂ©rer un double glissement. D’une part, il tend Ă  pĂ©nĂ©trer le droit interne et d’autre part, il se diffuse dans d’autres domaines comme l’environnement76. Quant aux mĂ©canismes curatifs, ils s’apparentent Ă  des actions spĂ©cifiques Ă  la suite d’une pollution et permettant non seulement de la circonscrire mais surtout d’en attĂ©nuer les effets afin de retablir le statut du milieu et de lui permettre de continuer Ă  servir de cadre de vie aux espĂšces vivantes. Paragraphe I Les mesures prĂ©ventives Ce sont des mesures susceptibles de permettre une anticipation des risques de pollution soit pour Ă©viter celle-ci, soit pour mieux se prĂ©parer afin d’y faire face efficacement, le cas Ă©chĂ©ant. Elles reposent essentiellement sur l’information qui s’impose en l’occurrence comme une vĂ©ritable obligation aux principaux responsables navigants des navires. La prĂ©vention, selon le Professeur Maurice KAMTO permet d’anticiper les risques de pollution, soit pour l’éviter, soit pour mieux se prĂ©parer afin d’y faire face de maniĂšre plus efficace77. Quant au Professeur Michel PRIEUR, il estime que la prĂ©vention consiste Ă  empĂȘcher la survenance d’atteintes Ă  l’environnement par des mesures appropriĂ©es dites prĂ©ventives, avant l’élaboration d’un plan ou la rĂ©alisation d’un ouvrage ou d’une activitĂ©. L’action prĂ©ventive est donc une action anticipatrice Ă  priori, et qui depuis fort longtemps est prĂ©fĂ©rĂ©e aux mesures a posteriori que sont la rĂ©paration, la restauration ou encore la rĂ©pression, qui interviennent aprĂšs une atteinte avĂ©rĂ©e Ă  l’environnement78 . Si la prĂ©vention est bien organisĂ©e et par consĂ©quent bien rĂ©ussie, en principe, les mesures dites curatives n’ont pas de raison d’ĂȘtre. En effet, en dĂ©pit des efforts de prĂ©vention de la dĂ©gradation du milieu marin et des zones cĂŽtiĂšres, l’on se rend compte que la prĂ©vention ne suffit pas toujours Ă  Ă©viter les dommages environnementaux. Ces dommages, qui sont provoquĂ©s par des accidents et autres activitĂ©s humaines, posent de sĂ©rieux problĂšmes de droit notamment ceux relatifs Ă  la rĂ©paration et Ă  la rĂ©pression79. Les mesures prĂ©ventives consistent pour l’éssentiel Ă  reconnaĂźtre aux Etats des pouvoirs de police dans l’espace maritime et Ă  imposer strictement l’obligation de rĂ©alisation d’études d’impact environnemental avant toutes activitĂ©s potentiellement nuisibles Ă©cologiquement. A La reconnaissance de pouvoirs de police aux États dans l’espace maritime L’action concertĂ©e des Etats face aux pollutions se rĂ©sume en la mise en oeuvre d’une grille d’activitĂ©s diverses encadrĂ©e par un certain nombre d’obligations juridiques. Il s’agit entres autres d’informer les parties prenantes des actions individuelles envisagĂ©es mais aussi des risques encourus quant Ă  la mise en Ɠuvre des programmes et projets qu’elles sous-tendent et de consulter les autres Etats. 1. L’obligation d’information Pour que chaque Etat puisse effectivement participer Ă  la protection de l’environnement marin, il est indispensable qu’il puisse disposer d’informations concernant Ă  la fois l’état de l’environnement et les projets qui risquent d’y porter gravement atteinte. Ces informations pourront ĂȘtre soit spontanĂ©ment donnĂ©es par les institutions chargĂ©es de la protection soit de la part des Etats concernĂ©s par cet impact. L’information fournie permettra une participation en connaissance de cause 80. Au niveau international, ce sont entre autres le principe 10 de la DĂ©claration de Rio 199281 et la Convention d’Aarhus du 25 juin 1998 sur l’accĂšs Ă  l’information, la participation du public au processus dĂ©cisionnel et l’accĂšs Ă  la justice en matiĂšre environnementale. De plus, la jurisprudence Oneryildiz de la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme fait rĂ©fĂ©rence au principe d’information 82. Ainsi, dans la dynamique de la prĂ©vention des pollutions marines, les Etats ont l’obligation de s’informer mutuellement. II est admis en rĂšgle gĂ©nĂ©rale que l’obligation d’informer ou plus prĂ©cisĂ©ment de notifier certaines informations existe dans toute une sĂ©rie de situations, et ce mĂȘme en l’absence d’une rĂšgle qui l’impose explicitement. Dans les conventions sur les mers rĂ©gionales, cette obligation est prĂ©vue aussi bien en ce qui concerne les projets susceptibles d’affecter l’environnement commun qu’en cas de situation critique. Les articles 13 §3 des conventions d’Abidjan et de Nairobi font Ă  cet Ă©gard obligation aux États Parties Ă  ces conventions de diffuser des renseignements portant sur les effets possibles des activitĂ©s envisagĂ©es sur l’environnement. Ces informations diffusĂ©es pourront par la suite favoriser une concertation efficace des Etats sur les dĂ©cisions Ă  prendre. 2. L’obligation de concertation des Etats Le principe de concertation est une forme particuliĂšre de participation qui relĂšve plus d’une volontĂ© de dialogue et de partenariat. La consultation consiste, pour l’État informĂ© par un autre, Ă  manifester son opinion devant une nĂ©gociation, sans que celle-ci prĂ©juge d’ailleurs d’une obligation d’aboutir Ă  une solution nĂ©gociĂ©e comme l’a soulignĂ© la sentence arbitrale rendue en l’affaire du Lac Lanoux 83 . Dans cette sentence, il est question de l’utilisation des eaux d’un lac servant de source d’approvisionnement Ă  la France et Ă  l’Espagne. Un litige nait du fait de la volontĂ© de la France de dĂ©vier le courant du lac vers une usine hydroĂ©lectrique. Le constat est que l’utilisation de ce cours servant aux deux Etats devait se faire de maniĂšre concertĂ©e pour Ă©viter tout diffĂ©rend. Cette situation est transposable dans l’utilisation des eaux maritimes qui font communiquer plusieurs pays. La concertation reste donc un outil de communication de choix dans le droit des relations transfrontiĂšres et tout particuliĂšrement dans le droit des pollutions. De mĂȘme, les opĂ©rations de gestion de ses espaces marins par un Etat doivent ĂȘtre menĂ©es de maniĂšre concertĂ©e avec les autres Etats appartement Ă  la mĂȘme mer rĂ©gionale. On comprend alors qu’elle soit prĂ©conisĂ©e par les instruments juridiques relatifs aux mers rĂ©gionales. C’est le cas des protocoles de GenĂšve art. 6 §2 et 4 et de Nairobi art. 13 §2 et 3 relatifs aux zones protĂ©gĂ©es qui prĂ©voient notamment la mise en Ɠuvre de cette procĂ©dure dans les hypothĂšses oĂč les Parties contractantes envisagent de crĂ©er des zones portĂ©gĂ©es contiguĂ«s Ă  la frontiĂšre ou aux limites de la juridiction d’État non partie Ă  ces protocoles84. Cette concertaion est une modalitĂ© du principe du bon voisinage en droit international. Les mĂ©canismes de prĂ©vention des pollutions comprennent aussi l’évaluation de l’impact environnemental des activitĂ©s humaines. B Les Ă©tudes d’impact environnemental Ă  travers le mĂ©canisme de la Convention d’Espoo L’évaluation de l’impact d’un projet sur l’environnement est l’un des principes fondamentaux du droit de l’environnement. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l’évaluation environnementale est dĂ©finie comme l’ensemble de la dĂ©marche qui est destinĂ©e Ă  analyser les effets sur l’environnement d’un projet d’amĂ©nagement, d’un programme de dĂ©veloppement, d’une action stratĂ©gique, de mesurer leur acceptabilitĂ© environnementale, d’éclairer les dĂ©cideurs 85.». Sous cet angle, cette exigence d’évaluation prĂ©alable s’apparente comme une pratique consacrĂ©e dans la jurisprudence internationale. Ce qui permet d’en apprĂ©cier toute la portĂ©e. 1. Une conditionalitĂ© au service de l’environnement L’évaluation environnementale permet de prĂ©venir les atteintes Ă  la nature et partant d’éviter, ou Ă  tout le moins de limiter, les dommages Ă©cologiques qui pourraient rĂ©sulter de l’activitĂ© humaine. Cependant, elle n’est possible que si les connaissances scientifiques nĂ©cessaires pour apprĂ©cier les possibles effets nĂ©fastes sont disponibles. En droit international, il existe un mĂ©canisme juridique permettant justement d’encadrer ce type d’activitĂ©s. Il s’agit de la convention d’Espoo ou Convention sur l’évaluation de l’impact environnementale dans les contextes transfrontaliĂšres. Elle comporte trois axes majeurs. La convention d'Espoo 86 encourage la prĂ©vention. Elle impose de prendre toutes les mesures appropriĂ©es et efficaces pour prĂ©venir, rĂ©duire et combattre l’impact environnemental transfrontiĂšre prĂ©judiciable important que des activitĂ©s proposĂ©es pourraient avoir sur l’environnement. Elle repond par consĂ©quent Ă  l’esprit du principe de prĂ©caution. Reconnaissant l’importance d’attĂ©nuer les impacts nĂ©gatifs de ces projets, certaines institutions financiĂšres comme la Banque Mondiale ou le Fond MonĂ©taire International ont dĂ©veloppĂ© des politiques environnementales pour guider leurs prĂȘts et financements dans les dĂ©cennies 80 et 90. En principe, ces conditionnalitĂ©s qualifiĂ©es de politiques de sauvegarde sont d’importants outils pour la protection de l’environnement. Elles sont donc un prĂ©alable en vue du bĂ©nĂ©fice de ces financements. En effet, en permettant l’évaluation environnementale des projets, la consultation des communautĂ©s affectĂ©es, la publication de l’information, les compensations des impacts et la remise en Ă©tat du milieu de vie, la protection de la biodiversitĂ©, pour ne citer que ces exemples, les politiques de sauvegarde contribuent Ă  rĂ©duire les impacts nĂ©gatifs des projets de dĂ©veloppements et elles favorisent des rĂ©sultats positifs 87. La conception de ces politiques montrent l’intĂ©rĂȘt de ces institutions pour garantir certaines normes de protection environnementale dans les projets, mĂȘme lorsque ces protections n’existent pas dans la lĂ©gislation nationale. Cette idĂ©e se trouve renforcĂ©e par la jurisprudence internationale. 2. Un exemple de pratique internationale L’affaire Gabcikovo- Nagymaros L’affaire Gabcikovo-Nagymaros, dont l’arrĂȘt a Ă©tĂ© rendu par la Cour Internationale de Justice le 25 septembre 1997 reprĂ©sente un exemple illustrant la mise en Ɠuvre de l’EIE dans le cadre d’un projet de dĂ©veloppement conçu par la Hongrie et la TchĂ©coslovaquie. Le problĂšme principal Ă©tait de dĂ©terminer si un pays peut, en invoquant des motifs de protection de l’environnement, se soustraire Ă  l’effet d’un traitĂ©. Le projet en question, fondĂ© sur un traitĂ© signĂ© par les parties en 1977, portait sur la construction d’écluses, destinĂ©es Ă  mettre en valeur, de façon gĂ©nĂ©rale, les ressources naturelles de la section Bratislava-Budapest du Danube aux fins du dĂ©veloppement des secteurs des ressources hydrauliques, de l’énergie, des transports et de l’agriculture et des autres secteurs de l’économie nationale des parties contractantes. En raison de divergences quant Ă  la suite du projet, la Hongrie dĂ©cida de suspendre puis d’abandonner ses activitĂ©s en 1989. Elle justifiait sa dĂ©cision en Ă©mettant des doutes quant Ă  la viabilitĂ© du projet sur le plan Ă©conomique et des garanties concernant le respect de l’environnement. Elle a, pour cela, invoquĂ© un Ă©tat de nĂ©cessitĂ© Ă©cologique rĂ©sultant des diverses Ă©valuations entreprises au cours de la construction. [...] 1 PrĂ©ambule de la DĂ©claration de Stockholm, paragraphe 3. 2 Emmanuel Langavant, Droit de la mer, Tome 1 Cadre institutionnel et milieu OcĂ©anologie – pollution Ed. CUJAS, 1979, Paris, 3 Il s’agit de l’ensemble des rĂšgles juridiques rĂ©gissant les relations entre les Etats et les autres sujets de la sociĂ©tĂ© internationale ainsi que leurs activitĂ©s diverses. Il regit pour ainsi dire leurs rapports diplomatiques, commerciaux, Ă©conomiques, financiers et culturels. Aujourd’hui, le droit international tend Ă  prendre en compte les rapports environnementaux en s’interessant Ă  la question des pollutions transfrontiĂšres. 4 Pierre Marie Dupuy, Droit International Public, 9e edition 2008, 5 Michel Prieur Droit International de l’environnement, 6e Ă©dition, 2011. 6 Larousse, dictionnaire encyclopĂ©dique, volume 1, 1994, 7 Christiane Laure Yonga Yonga, le dommage Ă©cologique causĂ© par l’entreprise Ă  l’environnement et aux tiers et son assurabilitĂ©, mĂ©moire de DEA soutenu Ă  l’UniversitĂ© Jean Moulin Lyon III, 2012, 8 Abraham Yao Gadji, thĂšse de Doctorat en droit , LibĂ©ralisation du commerce international et protection de l’environnement, UniversitĂ© de Limoges, 2007, 9 Jean-Pierre Queneudec, RGDIP 1996, ; David RuziĂ©, Droit et dĂ©fense, 1996, n°3, 10 Cet avis de la CIJ consacrĂ© Ă  la question infernale et diabolique » de la licĂ©itĂ© de l’emploi de l’arme nuclĂ©aire selon l’expression du Professeur Jean-Pierre Queneudec posĂ©e par l’AssemblĂ©e de l’OMS, Ă©nonce les mĂ©naces que represente leur utlisation pour l’environnement. Elle procĂšde aussi dans cet espĂšce Ă  la dĂ©finition jurisprudentielle du concept. 11 David RuziĂ©, Droit International Public, 15e Ă©dition, 12 GĂ©rard Cornu, Vocabulaire juridique, 7e Ă©d. PUF, 2005, 13 Maurice Kamto, Droit de l’environnement en Afrique, EDICEF / AUPEF, Paris 1996, 14 Voir Art 1 al 4 de la Convention sur le droit de la mer. 15 Alexandre Kiss et Jean Pierre Beurier, Droit International de l’environnement, Pedone, Paris 2004 citant la recommandation adoptĂ©e par le conseil de l’OCDE le 14 Novembre 1974 portant proclamation de principes relatifs Ă  la pollution transfrontiĂšre. 16 Elle resulte de l’activitĂ©s des navires qui y rejettent des substances dangĂ©reuses pour l’écosystĂšme marin. 17 L’immersion est l’action de plonger un corps dans un liquide ou un milieu. Elle se comprend aussi comme le rĂ©sultat de cette action. La pollution par immersion s’analyse comme celle rĂ©sultant d’une telle action. 18 Ce type de pollution provient de la terre par les cours d’eau, de ravinements ou de d’écoulements par Ă©missaires 19 Forme de pollution provenant des rĂ©tombĂ©es en mer de substances ou de matĂ©riaux en suspension dans l’air 20 L’apparition des pĂ©troliers lourds au dĂ©but des annĂ©es 1950 va entrainer une prise en considĂ©ration des dĂ©gĂąts environnementaux causĂ©s par ceux-ci Ă  l’occasion du nettoyage de leurs cuves. La premiĂšre convention internationale en la matiĂšre est la convention internationale sur la prĂ©vention de la pollution de la mer par les hydrocarbures OILPOL fut adoptĂ©e Ă  Londres en 1954. 21 Beaud Michel, L’art de la thĂšse, La DĂ©couverte, Paris, 2006, p. 55. 22 Nous prenons pour exemple l’usage de produits chimiques hautement toxiques pour la capture des poissons et autres dite technique de l’empoisonnement ». Ces methodes contribuent Ă  la dĂ©tĂ©rioration du milieu marin. 23 Domaine constituĂ© par les biens qui sont affectĂ©s soit Ă  l’usage du public entendu ici comme la CommunautĂ© des Etats du monde soit Ă  un service public et soumis en tant que tels Ă  un regime juridique particulier. 24 Jean Marc Lavieille, Droit international de l’environnement, 3e Edition, Ellipses, p. 91. 25 Cet article dispose que La Cour dont la mission est de rĂ©gler conformĂ©ment au droit international les diffĂ©rents qui lui sont soumis, applique les Conventions Internationales, soit gĂ©nĂ©rales, soit spĂ©ciales, Ă©tablissant des rĂšgles expressĂ©ment reconnues par les Etats en litige ; la coutume internationale 
 ; les principes gĂ©nĂ©raux de droit 
 ; Sous rĂ©serve de la disposition de l’article 59, les dĂ©cisions judiciaires et la doctrine des juristes les plus qualifiĂ©s  ». 26 Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traitĂ©s. 27 Dominique Carreau et Fabrizio Marrella, Droit International public, 11e Edition, Pedone, 2012, 28 Jeremy Bentham, DĂ©ontologie ou science de la Morale, 1834, Tome I, Chapitre II. 29 John Stuart Mill, L’UTILITARISME, 1871, Traduction originale de M. Philippe Foliot, 13 janvier 2008, 30 Convention sur la diversitĂ© Biologique, article 1. 31 L’art de cultiver les jardins botaniques. 32 Il s’agit de l’entretien et l’exploitation des forĂȘts. 33 Lettre d’information du Bureau RĂ©gional de l’UICN pour l’Europe, NumĂ©ro 13-2007, 34 L’écosystĂšme est un systĂšme interactif d’élĂ©ments biotiques vivants-biocĂ©nose et abiotique non vivants- biotope qui, conjointement, constituent une unitĂ© fonctionnelle. 35 L’espĂšce est comprise comme la population d’organismes vivants capable de se croiser librement entre eux dans des conditions naturelles. 36 La diversitĂ© gĂ©nĂ©tique est la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique qui existe au sein des organismes vivants, incluant les diffĂ©rences gĂ©nĂ©tiques entre les populations d’une mĂȘme espĂšce et entre individus appartenant Ă  la mĂȘme population. 37 G. Fischer, La souverainetĂ© sur les ressources naturelles », in N° 8, 1962, p. 517. Le droit des peuples Ă  disposer d’eux-mĂȘmes comprend en outre un droit de souverainetĂ© permanente sur leurs richesses et leurs ressources naturelles. Les droits que d’autres États peuvent revendiquer ne pourront en aucun cas justifier qu’un peuple soit privĂ© de ses propres moyens de subsistance. 38 GwenaĂ«lle ProutiĂšre Maulion et Jean-Pierre Beurrier, quelle gouvernance pour la diversitĂ© marine au-delĂ  des zones de juridiction, Iddri – IdĂ©es pour le dĂ©bat N° 07/2007, 39 La crĂ©ation de la notion juridique de plateau continental trouve son origine dans cette proclamation n°2667 du prĂ©sident amĂ©ricain Truman, oĂč les Etats-Unis revendiquent pour la premiĂšre fois une juridiction sur les ressources du sous-sol et du lit de la mer du plateau continental recouvert par la haute mer, mais contigu Ă  la cĂŽte des Etats-Unis. Pour le texte complet de la proclamation voy. The international law of the sea, Aldershot, Dartmouth, 1994, 40 The origin of 200 milles offshore zones », AJIL, 1977, 41 Marie-Laure Bonifassi, MontĂ©go Bay 30 ans aprĂšs appropriation et exploitation des espaces maritimes Ă©tat des lieux, droit, enjeux, Centre d’Etudes SupĂ©rieures de la Marine, 42 Cf. principe 21 de la DĂ©claration de la ConfĂ©rence des Nations sur l’environnement, Stockholm, 16 juin 1972. 43 Il s’agit d’une coopĂ©ration au plan mondial et rĂ©gional Ă  travers les organisations internationales compĂ©tentes en vue de la formulation et l’élaboration de rĂšgles et de normes ainsi que de pratiques et de procĂ©dures compatibles avec la Convention pour protĂ©ger et prĂ©server le milieu. 44 Laurence Boisson De Chazournes , la protection de l’environnement marin dans le cadre de la CMB, sĂ©minaire de droit international public, UniversitĂ© de GenĂšve, 1999-2000, 45 En vertu de l’article 92 § 1 de la Convention les navires naviguent sous le pavillon d’un seul Etat et sont soumis Ă  sa juridiction exclusive en haute mer ». En haute mer, il s’applique donc la lĂ©gislation de l’Etat du pavillon. Les compĂ©tences de l’Etat du pavillon se trouvent donc plus renforcĂ©es dans cette partie de la mer. 46 Ces initiatives de l’Etat cĂŽtier comprennent des mesures de police visant Ă  la prĂ©servation de l’environnement. 47 Laurence Boisson De Chazournes, pour un droit commun de l’environnement in MĂ©langes en l’honneur de Michel Prieur, Dalloz, 2007. 48 Kiss Alexandre-Charles, Les traitĂ©s-cadre une technique juridique caractĂ©ristique du droit international de l’environnement, in Annuaire français de droit international, volume 39, 49 Dictionnaire encyclopĂ©dique Larousse, volume I, 1994, 50 A l’échelle mondiale, le trafic maritime se rĂ©sume en termes de donnĂ©es statistiques pour les hydrocarbures Ă  un chiffre annuel compris entre 1200 et 1500 millions de tonnes Mt pour les bruts et entre 200 et 300 millions de tonnes Mt pour les produits raffinĂ©s essences, fuels, lourds, fuels domestiques, bitume assurĂ© par une flotte d’environ 6500 navires. A cela s’ajoute les produits chimiques dont le transport est effectuĂ© en vrac et en colis par des navires de transport des gaz liquĂ©fiĂ©s et des navires citernes Ă  forte capacitĂ©. Ces statistiques dĂ©notent de l’ampleur des activitĂ©s qui se mĂšnent sur cet espace crucial et partant des risques liĂ©s Ă  celles-ci. Mais de maniĂšre plus pragmatique, la Convention MARPOL pose le principe de l'interdiction du rejet des hydrocarbures aux termes de rĂšgle 9 l'annexe I. De maniĂšre prĂ©cise il s’agit de la limitation et l’interdiction des rejets de produits dangereux transportĂ©es en vrac, second domaine d’intervention de la convention. 51 PrĂ©ambule de la Convention internationale de 1990 sur la prĂ©paration, la lutte et la coopĂ©ration en matiĂšre de pollution par les hydrocarbures qui stipule Les Parties Ă  la prĂ©sente Convention, conscientes de la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server l’environnement humain en gĂ©nĂ©ral et l’environnement marin en particulier, reconnaissant la menace grave que prĂ©sentent pour le milieu marin les Ă©vĂ©nements de pollution par les hydrocarbures mettant en cause des navires, des unitĂ©s au large et des ports maritimes et installations de manutention d’hydrocarbures, conscientes de l’importance que revĂȘtent les mesures de prĂ©caution et la prĂ©vention afin d’éviter avant tout une pollution par les hydrocarbures, et de la nĂ©cessitĂ© d’appliquer rigoureusement les instruments internationaux existants ayant trait Ă  la sĂ©curitĂ© maritime et Ă  la prĂ©vention de la pollution des mers et, en particulier, la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, telle que modifiĂ©e, et la Convention internationale de 1973 pour la prĂ©vention de la pollution par les navires, telle que modifiĂ©e par le Protocole de 1978 y relatif tel que modifiĂ©, et Ă©galement d’élaborer dans les meilleurs dĂ©lais des normes plus rigoureuses pour la conception, l’exploitation et l’entretien des navires transportant des hydrocarbures, ainsi que des unitĂ©s au large, conscientes Ă©galement qu’en cas d’évĂ©nement de pollution par les hydrocarbures des mesures promptes et efficaces sont essentielles pour limiter les dommages qui pourraient rĂ©sulter d’un tel Ă©vĂ©nement. 52 Article 7 Convention OPRC. 53 4 OPRC sur les ProcĂ©dures de notification en cas de pollution par les hydrocarbures 1 Chaque Partie a exige que les capitaines ou autres personnes ayant la charge de navires battant son pavillon ainsi que les personnes ayant la charge d’unitĂ©s au large relevant de sa juridiction signalent sans retard tout Ă©vĂ©nement survenu Ă  bord de leur navire ou de leur unitĂ© au large qui entraĂźne ou risque d’entraĂźner un rejet d’hydrocarbures dans le cas d’un navire, Ă  l’Etat cĂŽtier le plus proche; dans le cas d’une unitĂ© au large, Ă  l’Etat cĂŽtier Ă  la juridiction duquel est soumise l’unitĂ©; b exige que les capitaines ou autres personnes ayant la charge de navires battant son pavillon ainsi que les personnes ayant la charge d’unitĂ©s au large relevant de sa juridiction signalent sans retard. 54 Voir SecrĂ©tariat de la convention Ramsar, 2013. Le manuel de la convention Ramsar Guide de la convention sur les zones humides Ramsar, Iran, 1971, 6e Ă©dition, SecrĂ©tariat de la Convention Ramsar, Gland, Suisse. 55 Voir consultĂ© le samedi 10 janvier 2015. 56 Il s’agit d’un document stratĂ©gique redigĂ© avec le soutien financier et technique des gouvernement SuĂ©dois, français et japonais. L’Etat de CĂŽte d’Ivoire aprĂšs un diagnostic Ă©tablit une stratĂ©gie de resolution des problĂšmes environnementaux sous tous leurs aspects. 57 Cependant, dans les annĂ©es 1960, Ă  l'Ă©poque oĂč l’idĂ©e de la CITES commençait Ă  germer, le dĂ©bat international sur la rĂ©glementation du commerce des espĂšces sauvages en vue de les conserver ne faisait que commencer. Avec le recul, la nĂ©cessitĂ© de la CITES s’impose. On estime que le commerce international des espĂšces sauvages reprĂ©sente des milliards de dollars par an et qu’il porte sur des centaines de millions de spĂ©cimens de plantes et d’animaux. Ce commerce est variĂ©, allant de plantes et d’animaux vivants Ă  une large gamme de produits dĂ©rivĂ©s – produits alimentaires, articles en cuir exotique, instruments de musique en bois, souvenirs pour touristes, remĂšdes, et bien d’autres encore. 58 Phoques Ă  fourrure de la mer de Behring Etats-Unis Uni, Sentence arbitrale, 15 aoĂ»t 1983, Paricrisie, et Clunet 1893, Cette dĂ©cision constitue l’une des premiĂšres Ă©tapes dans la protection des espĂšces marines. Tout en confirmant le principe de la libertĂ© des mers, elle affirme la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les troupeaux de phoques. 59 Voir in la CITES en bref, consultĂ© le 17 mars 2015. 60 Josette Beer-Gabel les Conventions rĂ©gionales relatives Ă  la lutte contre la pollution des mers panorama des Conventions rĂ©gionales », Jurisclasseur Environnement, 12 Juillet 1999, 61 Maguelone Dejeant-Pons, les Conventions du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement relatives aux mers rĂ©gionales », AFDI 1987, et suivants. 62 En effet, du moins concernant la gestion et la protection de l’environnement marin, l’existence d’une communautĂ© de conceptions et d’intĂ©rĂȘts au niveau d’un mĂȘme espace gĂ©ographique justifie une approche rĂ©gionalisĂ©e. A l’inverse, les textes de portĂ©e mondiale, qui ne recouvrent pas tous les aspects et sources de la pollution des mers et de la dĂ©gradation des zones cĂŽtiĂšres, ne rĂ©pondent pas pleinement aux besoins particuliers de chaque rĂ©gion. 63 Maurice Kamto, Droit de l’environnement en Afrique, EDICEF/AUPEF, Paris, 1996, 64 Dans sa sentence du 2 juillet 2003, le tribunal arbitral chargĂ© de trancher l’affaire AccĂšs Ă  l’information en vertu de l’artcle 9 de la convention OSPAR dĂ©clara que la requĂȘte de l’Irlande tendant Ă  obtenir du Royaume-Uni des informations quant Ă  la sĂ©curitĂ© des installations de l’usine MOX tombait hors du champ de l’article 9 de la convention OSPAR. 65 Pour une analyse de cette importante Convention, voy. A Critical Assessment of the 1992 Baltic Sea Convention », German Yearbook of International Law, 2000, et s. 66 Y compris les boues d’égout, les aĂ©ronefs, les navires et les dĂ©chets radioactifs, pour lesquels des regimes transitoires avaient Ă©tĂ© initialement prĂ©vus. 67 Aux termes de l’article 4 de la Convention OSPAR, l’immersion de ces dĂ©chets est toutefois soumise Ă  autorisation, payante en vertu du principe du pollueur-payeur. 68 Tous les Etats ont droit Ă  ce que leurs ressortissants pĂȘchent en haute mer, sous rĂ©serve a De leurs obligations conventionnelles; b Des droits et obligations ainsi que des intĂ©rĂȘts des Etats cĂŽtiers tels qu'ils sont prĂ©vus, entre autres, Ă  l'article 63, paragraphe 2, et aux articles 64 Ă  67; et c De la prĂ©sente section. 69 Neanmoins ceux-ci ont l’obligation de prendre les mesures, applicables Ă  leurs ressortissants, qui peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour assurer la conservation des ressources biologiques de la haute mer ou de coopĂ©rer avec d’autres Etats Ă  la prise de telles mesures. 70 Il s’agit d’un type de filets qui dĂ©tourne les eaux de leur cours normal. 71 Cette pratique consiste Ă  faire passer d’un navire Ă  un autre les quantitĂ©s de poissons prises pour en Ă©viter le contrĂŽle. 72 CIJ, compĂ©tences en matiĂšre de pĂȘcheries, Islande Uni et RFA, arrĂȘts, compĂ©tences, 2 fĂ©vrier 1973, et fond, 25 juillet 1974 ; L. Favoreu, AFDI 1973 et 1974, pp. 272 et 273 ; E. Langavant et RGDIP 1976, p. 55. 73 De nombreuses autres Conventions rĂ©gionales sont adoptĂ©es pour protĂ©ger une zone particuliĂšre du milieu marin Convention rĂ©gionale du KoweĂŻt de 1978 Golfe du Persique pour la coopĂ©ration en matiĂšre de protection du milieu marin contre la pollution ; Convention relative Ă  la coopĂ©ration en matiĂšre de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones cĂŽtiĂšres dans la rĂ©gion de l'Afrique de l'Ouest et du Centre Abidjan 23 mars 1981 ; Convention concernant la protection de l'environnement marin et des aires cĂŽtiĂšres du Pacifique du Sud- Est Lima 12 novembre 1981 ; Convention rĂ©gionale pour la conservation du milieu marin de la mer rouge et du Golfe d'Aden Djeddah 14 fĂ©vrier 1982 ; Convention pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la rĂ©gion des CaraĂŻbes CarthagĂšne des Indes 24 mars 1983 ; Convention pour la protection, la gestion et et la mise en valeur du milieu marin et des zones cĂŽtiĂšres de la rĂ©gion de l'Afrique orientale Nairobi 21 juin 1985 ; Convention pour la protection des ressources naturelles et de l'environnement de la rĂ©gion Pacifique Sud NoumĂ©a 25 novembre 1986 ; Convention de Paip
a pour l'Asie du Sud 21 septembre 1989 ; Convention de Bucarest Mer Noire 21 avril 1992 ; Convention de Antigua Pacifique Nord Est 18 fĂ©vrier 2002 ; Convention pour la prĂ©vention de la pollution marine dans l'Atlantique Nord-Est Paris 22 septembre 1992. 74 Maurice Kamto, opcit., 75 Cette distinction a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans l’énoncĂ© de la Loi Barnier en ces termes l’absence de certitude ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnĂ©es pour prĂ©venir des dommages graves et irreversibles ». c’est l’esprit mĂȘme du principe de prĂ©caution. De plus, on s’y refĂšre pour qualifier la prĂ©vention nuclĂ©aire versus la prĂ©caution concernant les OGM au motif que les risques des installations nuclĂ©aires sont avĂ©rĂ©s alors que pour l’heure ceux qui concernent les OGM ne le sont pas. 76 Son invocation lors du traitement judiciaire de l’affaire du sang contaminĂ©. 77 Maurice Kamto, op. cit., p. 295. 78 Michel Prieur, op. cit., p. 71 79 Fomete Tamafo Jean PĂ©lĂ©, Le droit international de l’environnement marin en Afrique occidentale et centrale, ThĂšse de Doctorat de troisiĂšme cycle en Relations Internationales, Institut des relations internationales du Cameroun, 1990, 80 Michel Prieur, opcit, 81 Selon ce principe, la meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les citoyens concernĂ©s, au niveau qui convient. Au niveau national, chaque individu doit avoir dĂ»ment accĂšs aux informations relatives Ă  l’environnement que dĂ©tiennent les autoritĂ©s publiques, y compris aux informations relatives aux substances et activitĂ©s dangereuses dans leurs collectivitĂ©s, et avoir la possibilitĂ© de participer aux processus de prise de dĂ©cision. Les Etats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations Ă  la disposition de celui-ci. Un accĂšs effectif Ă  des actions judiciaires et administratives, notamment des rĂ©parations et des recours, doit ĂȘtre assurĂ©. 82 CEDH, Oneryildiz obs. MarguĂ©naud, 83 Pablo Sandonato de LĂ©on, L’Affaire relatif Ă  l’utilisation des eaux du lac Lanoux, 50 ans d’actualitĂ© ; Affaire du lac Lanoux, AFDI, 1957, Volume 3, NumĂ©ro 3, consultĂ© sur le 7 fĂ©vrier 2015. 84 Maurice Kamto, opcit, p. 278. 85 Patrick Michel, L’étude d’impact sur l’environnement, BCEOM, MinistĂšre de l’amĂ©nagement du territoire et de l’environnement, 2001, p. 6. 86 Convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontiĂšre. 87 Voir le rapport de la Banque mondiale 10 ans de dĂ©clin des politiques environnementales et sociales, Septembre 2005, par Shannon Lawrence, Environmental Defense, Etats-Unis et SĂ©bastien Godinot, les Amis de la Terre, France.
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oBTS maritime pĂȘche et gestion de l'environnement marin ou Ă©quivalent o Bac pro Ă©lectromĂ©canicien de marine ou Ă©quivalent . 4 / 15 o Bac professionnel conduite et gestion des entreprises maritimes, options pĂȘche et commerce ou Ă©quivalent o CAP maritime de matelot ou Ă©quivalent o Autre formation initiale Formation continue o Brevet de capitaine de pĂȘche o

TĂ©lĂ©charger le catalogue des formations de ce secteur pro en PDF DĂ©couvrez les mĂ©tiers de ce secteur professionnel ainsi que les formations proposĂ©es en MFR, Ă  travers deux dossiers rĂ©alisĂ©s pour le Lien, magazine institutionnel du mouvement des Maisons familiales rurales, Ă©ditĂ© chaque trimestre Ă  60 000 exemplaires. DĂ©veloppement durable des mĂ©tiers verts Dossier Formation - Lien n°352 Gestion et protection de la nature un secteur en dĂ©veloppement mais des emplois en nombre limitĂ© Dossier Formation - Lien n°328 PrĂ©sentation du Bac pro Gestion des milieux naturels et de la faune par la MFR de Marconne DĂ©veloppement durable des mĂ©tiers verts La France fait la promotion d’une Ă©conomie verte » qui respecte les grands Ă©quilibres et dĂ©veloppe des modes de consommation et de production plus sobres en ressources naturelles et en carbone pour affronter les dĂ©fis environnementaux ». Ces enjeux doivent permettre aux entreprises de crĂ©er de nouveaux emplois. Que ce soit dans le traitement des dĂ©chets, la lutte contre les pollutions de toute sorte, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, la protection de l’environnement, l’économie verte devrait dĂ©velopper de nombreux emplois mais il est Ă  prĂ©voir que tous les mĂ©tiers seront concernĂ©s par le verdissement de l’économie », au premier chef le secteur du bĂątiment qui a dĂ©jĂ  inaugurĂ© de nouvelles normes d’isolation et l’utilisation de nouveaux matĂ©riaux de construction... Transformer les dĂ©chets La France s’est engagĂ©e dans une transition vers l’économie circulaire » et non plus linĂ©aire » produire, consommer, jeter. L’objectif est de produire des biens et des services en limitant la consommation et le gaspillage des matiĂšres premiĂšres, de l’eau et des sources d’énergie. Comment ? En s’interrogeant dĂšs les process de fabrication sur l’utilisation ultime des matĂ©riaux quand le produit sera jetĂ© et en transformant les dĂ©chets en matiĂšre premiĂšre. Dans ce contexte, le tri des dĂ©chets est capital. Le nouveau CAP intitulĂ© PropretĂ© de l’environnement urbain - Collecte et recyclage » a fusionnĂ© 2 formations existantes Gestion des dĂ©chets et propretĂ© urbaine et OpĂ©rateur industries de recyclage pour n’en faire plus qu’une. Le titulaire de ce CAP est un professionnel qualifiĂ©, salariĂ© d’une entreprise ou d’un organisme du secteur public qui exerce dans le secteur du nettoyage, de la collecte, du traitement et de la valorisation des dĂ©chets. Il contribue Ă  amĂ©liorer le cadre de vie et Ă  prĂ©server les ressources naturelles. Des mĂ©tiers d'avenir De nouveaux emplois en plein dĂ©veloppement sont liĂ©s Ă  la rĂ©cupĂ©ration et au recyclage des dĂ©chets. L’agent de propretĂ© peut travailler comme conducteur de vĂ©hicules, d’engins ou de machines utiles au traitement des dĂ©chets, agent d’accueil et de contrĂŽle dans les dĂ©chetteries, agent de dĂ©mantĂšlement, trieur, rĂ©parateur
 Les employeurs potentiels recensĂ©s par la MFR de Chevanceaux en Charente- Maritime sont variĂ©s entreprises de rĂ©cupĂ©ration ou de valorisation des matiĂšres comme le bois, les mĂ©taux, les papiers les plastiques, les emballages, les textiles, centres d’enfouissements, centres de recyclage, centres d’incinĂ©ration, entreprises de dĂ©molition du secteur de l’automobile, entreprises de collecte, service technique communal et collectivité  Le Bac professionnel Gestion des pollutions et environnement » forme des professionnels qui travaillent dans les secteurs de l’assainissement et du nettoyage industriel, de la collecte, du tri et du conditionnement des dĂ©chets notamment industriels et de la dĂ©pollution des sites naturels polluĂ©s. Il organise des chantiers et en assure le suivi, il assure Ă©galement des actions de prĂ©vention notamment au sein des installations industrielles. ProtĂ©ger l'eau et la nature Au ministĂšre de l’Agriculture, de nombreux diplĂŽmes forment directement Ă  des mĂ©tiers en lien avec la protection de l’environnement. Ainsi le titulaire du CAPa Entretien en espace rural » effectue des travaux d’entretien de sites naturels dĂ©broussaillage, travaux de bĂ»cheronnage, plantation
. Il travaille pour une collectivitĂ© territoriale, une association de protection de la nature
 Le bac professionnel Gestion des milieux naturels et de la Faune » forme des personnes qui contribuent Ă  la protection du territoire grĂące Ă  la surveillance des milieux naturels et Ă  la prĂ©servation de la biodiversitĂ©. Il assure des travaux d’entretien, d’amĂ©nagement, des inventaires et des actions d’animation autour de la promotion des milieux naturels et de ses espĂšces. Sa suite logique est le BTSA Gestion et protection de la nature », qui forme des techniciens spĂ©cialistes de la gestion et de l’animation des espaces naturels. Il sensibilise le public Ă  la nature et Ă  l’environnement et encourage la protection des espaces naturels. Le BTSA Technicien forestier » accessible aprĂšs un parcours CAPa et bac professionnel ForĂȘt peut permettre Ă©galement Ă  des jeunes d’accĂ©der Ă  des fonctions de gestionnaire d’un massif forestier. Il Ă©value les peuplements, fait l’inventaire et prĂ©voit les coupes et le reboisement pour une bonne gestion des espaces naturels. Dans le domaine de l’eau, le BTSA Gestion et MaĂźtrise de l’eau » est accessible aprĂšs le bac pro Gestion des pollutions et environnement », aprĂšs un bac technologique ou aprĂšs un bac gĂ©nĂ©ral. Il forme des spĂ©cialistes de la qualitĂ© de l’eau, des amĂ©nagements, des rĂ©seaux d’eau et de l’assainissement qui travaillent dans des stations d’épuration, dans des bureaux d’étude, des collectivitĂ©s
 Pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs Ă©tudes, il existe de nombreuses Licences professionnelles. Le dĂ©veloppement des Ă©nergies durables Les MFR qui dĂ©veloppent des formations dans le bĂątiment conception bois, plombier, Ă©lectricien
 sont toutes concernĂ©es par la prise en compte de normes nouvelles qui permettent plus de performance Ă©nergĂ©tique. Certaines MFR proposent des formations spĂ©cifiques tournĂ©es vers le dĂ©veloppement durable. La formation dĂ©veloppĂ©e au CFP de Port- Brillet en Mayenne est tournĂ©e toute entiĂšre vers la maĂźtrise de l’énergie et le dĂ©veloppement des Ă©nergies durables dans le cadre du dĂ©veloppement durable. Le chargĂ© de projet en maĂźtrise de l’énergie, Ă©nergies renouvelables et Ă©co-construction » est un titre partagĂ© avec un partenaire de Savoie. Il s’adresse Ă  un public adulte qui a dĂ©jĂ  une expertise technique dans le gĂ©nie climatique par exemple, ou qui a une formation gĂ©nĂ©raliste de type Master. L’objectif est de former Ă  une vision globale et transversale du secteur de l’énergie et du dĂ©veloppement durable dans le bĂątiment. Il s’agit de concevoir des projets Ă©coresponsables c’est-Ă -dire qui soient plus performants du point de vue Ă©nergĂ©tique, si possible en utilisant des Ă©nergies renouvelables biomasse, solaire thermique, photovoltaĂŻque
 et en introduisant des matĂ©riaux Ă©coconstruction qui rĂ©duisent l’impact du bĂątiment sur l’environnement. Les personnes ensuite travaillent soit comme conseiller info Ă©nergie auprĂšs du public, soit en bureau d’étude, soit comme chargĂ© de mission auprĂšs des collectivitĂ©s territoriales. EngagĂ© dans le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, le CFP propose Ă©galement logiquement le CQP Installateur mainteneur des systĂšmes solaire ». Il s’adresse Ă  des personnes dĂ©jĂ  titulaires d’un CAP installateur thermique ou froid et climatisation ou en Ă©lectricitĂ©. Il permet d’acquĂ©rir des compĂ©tences spĂ©cifiques sur les systĂšmes utilisant les Ă©nergies renouvelables solaire thermique, photovoltaĂŻque, chaudiĂšres Ă  bois, petit Ă©olien pour pouvoir rĂ©aliser un diagnostic et savoir installer selon les rĂšgles de l’art, mettre en service et assurer la maintenance des diffĂ©rents Ă©quipements. De mĂȘme, la MFR de Saint-AndrĂ© le Gaz Le Village, en IsĂšre, spĂ©cialisĂ©e dans les mĂ©tiers de l’électricitĂ© propose une mention complĂ©mentaire aprĂšs le bac professionnel dans les Ă©nergies renouvelables photovoltaĂŻque, Ă©olien
 et des modules professionnels spĂ©cifiques dans ce domaine. Chiffres clĂ©s MĂ©tiers verts 446 000 emplois en 2011 1,8 % de l’emploi total en France 122 100 emplois liĂ©s Ă  la gestion des dĂ©chets - 445 millions de tonnes de dĂ©chets produits en France en 2012 - 17,9 millions de tonnes de matĂ©riaux recyclĂ©s 23 % d’énergies renouvelables en 2020 c’est l’objectif du plan national d’action. SOURCE ADEME et ministĂšre du dĂ©veloppement durable Lien des familles n°352 - Dossier formation - TĂ©lĂ©charger le PDF Retrouvez les formations MFR sur notre moteur de recherche national METIERS VERTS /// Les MFR proposent les formations suivantes Cycles 4e/3e dĂ©couverte des mĂ©tiers par alternance Bac Pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune GMNF Bac pro Gestion des Pollutions et Protection de l'Environnement GPPE Bachelor Management Environnemental BTSA Gestion et MaĂźtrise de l'Eau GEMEAU BTSA Gestion et Protection de la Nature GPN BTSA Gestion et protection de la nature/Gestion des espaces naturels CAP PropretĂ© de l'environnement urbain - Collecte et recyclage DiplĂŽme europĂ©en d'Ă©tudes supĂ©rieures Techniques de l'environnement CapacitĂ© professionnelle "PĂȘche maritime Ă  pied Ă  titre professionnel" CQP Tri Manuel et MĂ©canisĂ© des Industries de Recyclage Formations spĂ©cialisations pĂȘche Modules de perfectionnement des salariĂ©s du secteur environnement PrĂ©qualification aux MĂ©tiers de la Nature Technique AmĂ©nagement de l'Espace Rural TĂ©lĂ©charger le catalogue des formations de ce secteur pro en PDF Gestion et protection de la nature un secteur en dĂ©veloppement mais des emplois en nombre limitĂ© Depuis quelques temps, les espaces naturels assurent un nouveau rĂŽle ils sont devenus des espaces de loisirs et de tourisme car ils sont riches en patrimoine Ă©cologique ou culturel. Ces nouveaux besoins ont dĂ©veloppĂ© de nouveaux mĂ©tiers dans l’animation nature et la protection et gestion de l’environnement et bien sĂ»r de nouvelles formations. Une passion pour l'environnement Les mĂ©tiers de l’environnement ont le vent en poupe auprĂšs des jeunes. Le BTSA Gestion et protection de la nature, créé il y a une quinzaine d’annĂ©es, attire beaucoup. Il forme Ă  deux mĂ©tiers diffĂ©rents l’animateur nature et le gestionnaire des espaces naturels. Pour entrer dans cette formation, il faut une motivation solide et aimer la nature. Dans les MFR, les Ă©lĂšves viennent d’horizons trĂšs diffĂ©rents. L’intĂ©rĂȘt est de mĂ©langer les profils certains sortent de bacs gĂ©nĂ©raux, d’autres de bacs technologiques et professionnels, d’autres enfin ont le BTA Gestion de la faune sauvage en cours de transformation en bac professionnel. Ces jeunes partagent tous une passion pour l’environnement », explique Adeline Batilliot, de la MFR de Mondy Ă  Bourg de PĂ©age dans la DrĂŽme. Ce BTSA prĂ©sente deux options assez diffĂ©rentes mĂȘme si elles ont en commun une partie des enseignements l’une prĂ©pare Ă  une fonction d’animation nature, l’autre Ă  une fonction de gestion des espaces. Faire comprendre la nature L’animateur nature doit avoir de bonnes connaissances de la faune, de la flore et du paysage. Pour entrer dans cette formation, la possession du BAFA est un atout. Son rĂŽle est de concevoir des projets et de les faire vivre. L’animateur doit ĂȘtre pĂ©dagogue et avoir une grande facultĂ© d’adaptation car il travaille auprĂšs de diffĂ©rents publics enfants, jeunes, familles, personnes ĂągĂ©es, dans des structures telles que les parcs naturels, les rĂ©serves, les communes ou les communautĂ©s de communes, ou des associations d’éducation Ă  l’environnement par exemple les Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement. La demande du grand public est forte dans ce secteur-lĂ . Le rĂŽle de l’animateur nature est de sensibiliser aux questions de gestion et de protection des espaces. Il effectue des sorties en pleine nature. À la saison touristique, il travaille de longues journĂ©es. À l’aide d’outils pĂ©dagogiques adaptĂ©s au public livret, sentier nature, parcours santĂ©, panneaux, ateliers
, il sensibilise, fait dĂ©couvrir la faune et la flore, interprĂšte les milieux naturels grĂące aux empreintes par exemple, aux traces. Il transmet un savoir ĂȘtre et une Ă©ducation Ă  l’environnement qui permet de modifier durablement les comportements. GĂ©rer les espaces naturels Le gestionnaire des espaces naturels travaille, en relation avec des scientifiques, Ă  mettre en oeuvre un projet de gestion d’un espace naturel. Il contribue au diagnostic d’un espace et sait rĂ©aliser un inventaire des espĂšces sur un territoire, il sait prendre des mesures de gestion, en chiffrer le financement et assurer le suivi. Le gestionnaire des espaces naturels peut travailler dans une fĂ©dĂ©ration de chasse ou de pĂȘche, dans les parcs, les rĂ©serves, les syndicats mixtes
 Dans nos formations BTSA, deux publics se cĂŽtoient. Les passionnĂ©s de chasse et les passionnĂ©s d’écologie », explique Didier Hermant de la MFR Saint Sernin dans l’Aveyron, qui dispense les deux spĂ©cialitĂ©s. Il y a le mauvais chasseur et le mauvais Ă©cologiste
 À travers la formation, les jeunes apprennent les Ă©lĂ©ments objectifs Ă  donner au public pour rendre compte des logiques et protĂ©ger la diversitĂ© des espĂšces des milieux naturels, en maintenant des habitats, protĂ©geant et amĂ©nageant des zones humides, restaurant des haies. Les fĂ©dĂ©rations sont trĂšs impliquĂ©es dans ces missions ». AprĂšs leur formation BTSA en deux ans, plusieurs possibilitĂ©s sont offertes aux jeunes. MĂȘme si on constate que les offres d’emplois ont Ă©tĂ© multipliĂ©es par trois dans les mĂ©tiers de l’environnement notamment dans la gestion des dĂ©chets, le secteur n’est pas suffisamment dĂ©veloppĂ© pour absorber tous les nouveaux formĂ©s. Les formations sont un peu victimes de leur succĂšs. D’aprĂšs le CEREQ La formation emblĂ©matique BTSA Gestion et protection de la nature n’a cessĂ© de se dĂ©velopper depuis dix ans, alors que les dĂ©bouchĂ©s Ă©volueraient peu. » Dans les MFR qui dispensent des formations par alternance sous statut scolaire et par apprentissage, les jeunes bĂ©nĂ©ficient d’un fort ancrage dans le milieu professionnel, ce qui leur permet de tisser leur rĂ©seau et de trouver plus facilement un emploi Ă  la sortie du BTS. Certains jeunes choisissent cette formation pour ensuite monter une structure avec accueil du public par exemple une ferme pĂ©dagogique, un gĂźte. Dans ce secteur, la majoritĂ© des jeunes aujourd’hui choisit de poursuivre ses Ă©tudes notamment vers une licence professionnelle. Les jeunes intĂ©ressĂ©s peuvent Ă©galement complĂ©ter leur formation en ajoutant une autre corde Ă  leur arc grĂące Ă  un BPJEPS ou un brevet d’état d’éducateur sportif par exemple qui permet d’obtenir des compĂ©tences professionnelles dans une spĂ©cialitĂ© sportive accompagnateur en moyenne montagne, pĂȘche par exemple. L'emploi dans l'environnement L’Institut français de l’environnement rĂ©pertorie, en 2006, 375 900 emplois dans l’environnement, en 3 catĂ©gories Protection de l’environnement Pollution de l’air, eaux usĂ©es, dĂ©chets, bruit, nature, paysage, biodiversitĂ© 60 % des emplois, Autres domaines de l’environnement eau, rĂ©cupĂ©ration, cadre de vie 30 % des emplois, ActivitĂ©s transversales 10 % des emplois. Les secteurs des dĂ©chets et des eaux usĂ©es reprĂ©sentent la moitiĂ© des emplois environnementaux. Source Ifen, rapport de la Commission des comptes et de l’économie de l’environnement, 2008. TĂ©moignage /// FLORIAN MOLINIÉ FÉDÉRATION DE PÊCHE DE L’AVEYRON ❝L’ÉDUCATION DU PUBLIC EST PRIMORDIALE” La FĂ©dĂ©ration de pĂȘche de l’Aveyron a une vocation dĂ©partementale. Elle fĂ©dĂšre les 44 associations du dĂ©partement. Elle a trois grandes missions. La premiĂšre est de protĂ©ger et de gĂ©rer les milieux aquatiques. Cela signifie qu’il faut conduire un Ă©tat de santĂ© des riviĂšres pour ensuite pouvoir classer les cours d’eau. Ces documents officiels sont validĂ©s par le prĂ©fet. La deuxiĂšme mission est de valoriser et de gĂ©rer la pĂȘche. En fonction de l’état des lieux et du classement, il faut rĂ©glementer la pĂȘche, lĂącher ou non du poisson, et communiquer auprĂšs des pĂȘcheurs. Notre troisiĂšme mission est le dĂ©veloppement du loisir pĂȘche par le biais d’une Ă©cole de pĂȘche dont je suis le responsable. Notre fĂ©dĂ©ration a misĂ© depuis une dizaine d’annĂ©es sur l’éducation Ă  l’environnement. Nous faisons le pari que si le public sait comment fonctionne une riviĂšre, il la respectera mieux. Nous enseignons que les cailloux dans les cours d’eau ont une utilitĂ© pour l’oxygĂ©nisation de l’eau et que c’est une erreur de les dĂ©placer par exemple. Nous suggĂ©rons de faire du covoiturage pour aller Ă  la pĂȘche. Nous expliquons pourquoi il faut respecter les tailles des poissons, les quantitĂ©s, les normes
 Nous agissons auprĂšs des jeunes mais aussi des adultes. Il s’agit de promouvoir une autre maniĂšre de vivre ! TĂ©moignage /// LUDOVIC BADOIL TECHNICIEN AU SYNDICAT MIXTE DES MONTS D'OR ❝ J’AI EU UN EMPLOI GRÂCE À MES STAGES ” Ludovic Badoil, lyonnais, a 27 ans. Il est technicien territorial supĂ©rieur dans le syndicat mixte des Monts d’Or depuis 2005. Titulaire d’un bac technologique STAE, Ludovic Badoil choisit de s’orienter vers la protection de la nature aprĂšs avoir abandonnĂ© un BTSA en Production animale. Il passe son BTSA Gestion et Protection de la Nature, spĂ©cialitĂ© Animation nature Ă  la MFR de Mondy Ă  Bourg de PĂ©age. AprĂšs le BTSA, il choisit de poursuivre ses Ă©tudes en licence professionnelle Ă  Lille en Diagnostic et suivi agri-environnemental ». En sortant, aprĂšs avoir travaillĂ© quelques mois comme animateur dans l’association Les petits dĂ©brouillards » Ă  la conception de la mallette pĂ©dagogique 1 degrĂ© de + », il est appelĂ© par son ancienne maĂźtre de stage. La technicienne quittait son poste au syndicat mixte des Monts d’Or. Elle me proposait d’appuyer ma candidature si j’étais intĂ©ressĂ©. Elle me connaissait. J’avais rĂ©alisĂ© mon stage professionnel de 20 semaines pour mon BTSA, au cours duquel ma problĂ©matique Ă©tait de crĂ©er une ferme pĂ©dagogique. Je peux dire que si j’ai dĂ©crochĂ© cet emploi aujourd’hui, c’est grĂące Ă  un stage rĂ©ussi dans le cadre de ma formation BTS ! » Le Syndicat mixte rĂ©unit 11 communes, le Conseil GĂ©nĂ©ral du RhĂŽne et le Grand Lyon. Sa mission est de prĂ©server les espaces naturels sensibles et de maintenir l’agriculture, dans cet espace pĂ©riurbain fragilisĂ© et de valoriser ce site des Monts d’Or. C’est un territoire qui accueille un flux touristique important, du fait de la proximitĂ© de Lyon. Nous faisons en sorte que les chemins balisĂ©s soient dĂ©broussaillĂ©s, le patrimoine protĂ©gĂ©. Comme nous sommes une petite structure trois salariĂ©s plus un directeur, nous travaillons en partenariat avec tous les acteurs du territoire les associations, les Ă©lus, l’ONF, les agriculteurs, les chasseurs
 » Ma mission est entre autres de coordonner les animations. Je suis responsable de l’éducation Ă  l’environnement et veille Ă  ce que les Ă©coles s’intĂ©ressent aux animations nature et les intĂšgrent dans leur programme. J’assure la communication. Dans notre structure, nous accueillons des stagiaires. Nous leur demandons de l’autonomie et de la crĂ©ativitĂ© pour mettre en place des activitĂ©s. Nous avons toujours un objectif la rĂ©flexion sur un outil pĂ©dagogique et sa rĂ©alisation par exemple. Notre dernier stagiaire a rĂ©flĂ©chi Ă  la mise en place d’une mallette pĂ©dagogique sur les rapaces dans les Monts d’Or. Nous travaillons avec les Maisons familiales rurales certaines forment des agriculteurs qui souhaitent parfois s’installer dans ce territoire, d’autres dispensent des formations amĂ©nagement qui nous intĂ©ressent
 Je suis toujours en lien avec la MFR de Mondy pour le recrutement des futurs Ă©lĂšves ou pour offrir un terrain de stage quand c’est possible ». Lien des Familles n°328 - Dossier formation - TĂ©lĂ©charger le PDF Retrouvez les formations MFR sur notre moteur de recherche national GESTION ET PROTECTION DE LA NATURE /// Les MFR proposent les formations suivantes Cycles 4e/3e dĂ©couverte des mĂ©tiers par alternance Bac Pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune GMNF Bac pro Gestion des Pollutions et Protection de l'Environnement GPPE Bachelor Management Environnemental BTSA Gestion et MaĂźtrise de l'Eau GEMEAU BTSA Gestion et Protection de la Nature GPN BTSA Gestion et protection de la nature/Gestion des espaces naturels CAP PropretĂ© de l'environnement urbain - Collecte et recyclage DiplĂŽme europĂ©en d'Ă©tudes supĂ©rieures Techniques de l'environnement CapacitĂ© professionnelle "PĂȘche maritime Ă  pied Ă  titre professionnel" CQP Tri Manuel et MĂ©canisĂ© des Industries de Recyclage Formations spĂ©cialisations pĂȘche Modules de perfectionnement des salariĂ©s du secteur environnement PrĂ©qualification aux MĂ©tiers de la Nature Technique AmĂ©nagement de l'Espace Rural TĂ©lĂ©charger le catalogue des formations de ce secteur pro en PDF
LelycĂ©e maritime de La Rochelle va ouvrir une section de BTS dĂ©diĂ©e Ă  la pĂȘche et Ă  la gestion de l’environnement marin La ministre Par Anthony DA SILVA, publiĂ© le lundi 8 juin 2020 1042 - Mis Ă  jour le mardi 18 janvier 2022 1814 Ce BTSM a pour vocation de former des marins, techniciens supĂ©rieurs, opĂ©rationnels dans les domaines de la pĂȘche et de la gestion de l’environnement marin. Cette formation permet Ă©galement l’accĂšs Ă  l’École nationale supĂ©rieure maritime et aux formations en vue de la dĂ©livrance des brevets de Chef de Quart Passerelle, brevet de capitaine 3000 et de capitaine de pĂȘche. Conditions d’admission Satisfaire aux normes d’aptitudes mĂ©dicales requises pour la navigation. Admission sur dossier pour les candidats Directement en premiĂšre annĂ©e de BTSM pour les candidats titulaires d’un baccalaurĂ©at de la spĂ©cialitĂ© conduite et gestion des entreprises maritimes». AprĂšs une annĂ©e obligatoire de mise Ă  niveau maritime pour les candidats titulaires d’un baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral, technologique ou professionnel autre que la spĂ©cialitĂ© visĂ©e ci-dessus. L’annĂ©e de mise Ă  niveau est partie intĂ©grante de la formation, l’admission vaut pour la totalitĂ© de la formation. Une classe de Mise Ă  Niveau Maritime est ouverte au lycĂ©e professionnel maritime d’Etel. Formation D’une durĂ©e de 2 ans ou 3 pour les Ă©lĂšves qui auront suivi la classe de mise Ă  niveau maritime, elle comporte un minimum de 8 semaines de stages. Sanction Le BTSM PGEM est dĂ©livrĂ© aux candidats ayant satisfait au contrĂŽle continu en cours de formation et aux Ă©preuves ponctuelles de l’examen final. CompĂ©tences dĂ©veloppĂ©es Conduite et gestion d’un navire, conduite de la pĂȘche, spĂ©cialiste de la rĂ©glementation des pĂȘches ; PrĂ©paration, organisation, planification de missions d’observations de campagne de pĂȘche et restitution des donnĂ©es acquises ; Conduite de missions de collecte de paramĂštres ocĂ©anographiques, Ă©tude et mise au point d’engins de pĂȘche ou de techniques innovantes ; Traitement et valorisation des captures ; PrĂ©vention et participation Ă  la lutte contre les pollutions, collecte des macro-dĂ©chets ; Observation du milieu marin et des espĂšces ocĂ©aniques, gestion des zones naturelles marines ; MĂ©tiers visĂ©s Secteur privĂ© ou public Marin pĂȘcheur, officier et commandant de navire de pĂȘche, patron artisan Ă  la pĂȘche ; Cadre dans les coopĂ©ratives maritimes ; Technicien dans des bureaux d’études spĂ©cialisĂ©es dans l’environnement ou la pĂȘche ; ChargĂ© de mission dans une organisation de producteurs, chargĂ© de mission auprĂšs d’un comitĂ© des pĂȘches ; Cadre dans les armements Ă  la pĂȘche, technicien d’entreprises du secteur de la pĂȘche ; Dirigeant d’une entreprise commerciale maritime ; Officier embarquĂ© pour les ports ou sociĂ©tĂ©s de service amĂ©nagement du littoral, infrastructures portuaires, Énergies Marines Renouvelables, 
, officier embarquĂ© pour les armements offshore ; Technicien des organismes de recherche IFREMER, CNRS, IRD, ....., agent du conservatoire du littoral, agent des aires marines protĂ©gĂ©es et parcs naturels ; Technicien dans les administrations territoriales ou collectivitĂ©s locales ; Agent de l’administration chargĂ©e de la mer, spĂ©cialitĂ© pĂȘches, cultures marines et environnement accĂšs sur concours catĂ©gorie B ; Observateur et contrĂŽleur des pĂȘches, technicien en gestion des stocks. CWhT.
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